Israël et le « temps de détresse de Jacob »
ARTHUR KATZ
Collection EHAD
Leve-toi ! International Editeur
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Israël et le « temps de détresse de Jacob »
Art Katz
Israel and the “Time of ]acob’s Trouble”
By Art Katz 2002
Copyright Arthur Katz 2024
ISBN: 9798325225086
Burning Bush Publications. A ministry of Ben Israel Fellowship.
Traduction française d’Élishéva Goël pour LEVE-TOI ! – ETZ BE TZION, avec autorisation de l’ayant droit.
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Version française : Bible Louis Segond révisée 1979 / Bible Zadoc Kahn.
Israël et le « temps de l’angoisse de Jacob »
Par Art Katz 2002
J’ai la lourde tâche de donner un aperçu de ce que les Écritures appellent « le temps de l’angoisse de Jacob ». Il s’agit d’un aperçu douloureux de la dévastation et des souffrances, encore futures, pour Israël et le peuple juif, mais je pense que l’Église a besoin de prendre ce point de vue dans sa compréhension, de peur qu’elle ne se trouve offensée par les efforts déployés par D.ieu pour aller s’occuper de cette nation de Jacob – afin qu’elle puisse devenir enfin le véritable Israël de D.ieu.
Il n’y a pas que Jacob en Israël qui sera la victime d’une telle dévastation, mais Jacob, où qu’il se trouve sur terre. Ce n’est pas une période de troubles politiques pour Israël, mais le temps de la détresse de Jacob. L’Israël politique actuel est Jacob, mais cela n’exclut pas pour autant le Jacob qui est dans le monde. Nous avons besoin que cela soit apporté chez nous en tant qu’Église, parce que le peuple de Jacob qui est dans nos villes et nations ne sera pas épargné par le feu du criblage et du raffinage de D.ieu.
Les motivations de D.ieu envers Israël ne sont pas dues à la vertu d’Israël. Si Israël avait de la vertu, ils ne souffriraient pas des calamités qui sont arrivées. Il les a choisis pour la seule raison qu’Il les aime. Ce n’est pas à cause du caractère aimable d’Israël, mais à cause de qui et de ce qu’est D.ieu.
La révélation finale de D.ieu dans Ses actes sévères et Sa miséricorde envers la nation vient de Lui-même. « J’aurai pitié de qui J’aurai pitié », non parce que c’est mérité, mais parce que « JE SUIS QUI JE SUIS » et « Je serai qui Je serai. » Jusqu’à ce que cela soit établi, D.ieu n’est pas encore D.ieu. Aussi longtemps que nous pensons qu’il existe une condition ou une qualification, que ce soit en Israël ou dans l’Église, qui L’oblige à être miséricordieux, nous ne comprenons toujours pas comme nous devrions comprendre.
Il y a encore en nous quelque chose d’une propre justice humaine qui veut être reconnue pour elle-même, et cela n’est pas arrivé jusqu’au niveau de pauvreté qui seule hérite des bénédictions de D.ieu.
C’est seulement le pauvre en esprit qui reconnaît qu’il n’a aucune distinction ni qualification. D.ieu a dû faire le plus grand effort pour établir ce point. Nous n’avons pas bien compris combien profondément enracinés sont l’intransigeance humaine et le péché. Israël est le manuel de D.ieu, mais Sa manière de les gérer est avant tout une question de révélation de Lui-même. Cela a été une leçon douloureuse pour Israël, mais c’est une leçon qui va durer pour l’éternité. Israël, même dans son incrédulité et son apostasie, est la nation choisie pour révéler D.ieu, d’autant plus qu’elle est actuellement incrédule et apostate. En d’autres termes, Israël fait plus pour révéler D.ieu dans son apostasie que jamais elle n’aurait pu réussir à le faire dans sa fidélité.
La grâce libre et souveraine de D.ieu a choisi Jérusalem, la ville où Il a été crucifié et où les prophètes ont été lapidés et tués – et c’est toujours Son choix. Que diriez-vous d’un D.ieu comme celui-là ? Nous aurions depuis longtemps rejeté et écarté tout peuple ayant abusé de façon aussi honteuse de ses privilèges, comme l’a fait Israël. Les promesses de D.ieu restent néanmoins irrévocables, voire indépendantes et contraires au peuple lui-même, qui ne pense absolument pas à accomplir Son destin et qui ne veut même pas être choisi. Si nous avons des difficultés avec ces affirmations, la question n’est pas intellectuelle ; c’est parce qu’il y a quelque part en nous un résidu de propre justice et de confiance en nous-mêmes en tant qu’hommes, que nous projetons sur une vision d’Israël. Nous voulons qu’ils réussissent parce que nous voulons réussir sur la…/…
