Cette écriture montre l’effet du jugement de D.ieu sur les
nations qui sont employées pour apporter le châtiment à Israël.
Il dit : « Je les détruirai ». Nous n’avons pas vu de destruction
des nations principalement utilisées comme « verge de
châtiment » infligée à Israël, ce qui indique que le châtiment
lui même est encore futur. Il est à noter que les nations employées
pour provoquer la destruction ont historiquement et
invariablement dépassé l’intention de D.ieu, stimulées par la
fureur démoniaque, et prennent un plaisir particulier à apporter
des dimensions de souffrance et d’humiliation à Israël, raison
pour laquelle elles subissent elles-mêmes un jugement, qui est
également encore futur.
« Car Je détruirai complètement toutes les nations où Je
vous ai dispersés, mais Je ne vous détruirai pas complètement »
suggère que certaines des nations existantes aujourd’hui
perdront leur identité lorsque D.ieu accomplira les jugements
dont Il parle.
« C’est pourquoi tous ceux qui vous dévoreront seront
dévorés ; et tous vos adversaires, chacun d’entre eux, iront en
captivité ; et ceux qui vous pilleront seront pour le pillage, et
tous ceux qui vous attaquent, Je les donnerai pour proie. »
(Jérémie 30.16)
Le mot « dévorés » implique quelque chose de proportions
catastrophiques, pas un inconfort mineur ni même une défaite,
et montre la véhémence, l’amertume et la domination totale que
les ennemis d’Israël auront sur eux en cette période de Trouble
de Jacob. Cette violence précipitera l’expulsion des Juifs, non
seulement hors d’Israël, mais aussi hors de toutes les nations, en
accomplissement d’Amos 9 :
« Car voici, Je commande, et J’ébranlerai la maison
d’Israël parmi toutes les nations. » (V. 9a)
Ézéchiel 20.23-44 soutient cette fuite dans le désert des
nations où les Juifs rencontreront une autre entité, face à face,
devant laquelle sera vue la lumière de D.ieu. À la fin de cette
déclaration dans Jérémie 30 et 31 vient la bénédiction
millénaire, après la restauration promise. Dans Ézéchiel 36, les
Écritures parlent d’Israël se détestant à cause de ses propres
péchés après son retour.
« Car Je changerai leur deuil en joie, Je les consolerai et
Je leur donnerai de la joie pour leur tristesse. »
(Jérémie 3l.13d)
Cela indique clairement, par la fréquence de ces mots, que
la dernière expérience d’Israël dans son histoire – alors même
que la joie éternelle vient maintenant sur leurs têtes – est le
souvenir du deuil, des soupirs et du chagrin. Cela n’a jamais été
descriptif d’un retour en Israël depuis l’avènement de l’État en
1948, mais cela sera descriptif du retour qui se produira lors de
l’expulsion des nations, précipitée par l’explosion du temps de
l’Angoisse de Jacob. Ils reviendront comme les rachetés du
Seigneur, s’enfuyant avec deuil et soupirs.
Dans de nombreux passages, la promesse de D.ieu est
qu’Israël ne sera plus triste, n’aura plus peur et ne connaîtra plus
la terreur. Cela indique que la dernière expérience historique
d’Israël, tant dans la nation que dans le monde, est la peur, la
terreur, la violence, le fait d’être dévoré, englouti, le deuil et les
soupirs. Le deuil et les soupirs doivent précéder les
réjouissances et la danse, hommes jeunes et vieux ensemble.
D.ieu est explicitement l’agent, à la fois de l’expulsion et du
jugement, ainsi que du retour et du réconfort. Israël doit savoir
que « Je suis l’Éternel qui a parlé et fait cela ». D.ieu Lui-même
transformera leur tristesse en joie.
« Et les rachetés du Seigneur reviendront et viendront avec
des cris de joie à Sion, avec une joie éternelle sur leur tête. Ils
trouveront l’allégresse et la joie, et le chagrin et les soupirs
s’enfuiront. » (Ésaïe 35.10)