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Israël et le « temps de détresse de Jacob » ARTHUR KATZ / Partie 9

By 17 juillet 2024ARTHUR KATZ

Le Pays, nous devons nous en rappeler, n’est pas
automatiquement garanti aux Juifs, mais est relatif à leur
obéissance à l’Alliance, et marcher à la lumière de cette seule
capacité rend possible la façon humaine de traiter l’étranger
parmi nous. De plus en plus, certains secteurs de la société juive
(40% selon un récent sondage) verraient « l’étranger » expulsé
impitoyablement, sans aucune considération.
L’histoire a bouclé la boucle, et les Juifs, qui étaient
autrefois victimes des mauvais traitements infligés par d’autres
nations, se retrouvent de plus en plus, ironiquement, à agir de la
même manière, en raison de cette présence qui menace
désormais leur propre sécurité et leur préservation !
Malgré leurs propres intentions, ils présentent, en tant que
nation, un caractère d’un autre genre, qui ne fera qu’empirer et
non s’améliorer. Il doit en être ainsi, et D.ieu fera tout ce qu’il
faut pour montrer aux hommes qu’ils se trompent eux-mêmes.
Je ne dis pas par-là que D.ieu n’a pas été providentiellement
absent lors de la réinstallation d’Israël en 1948. Les hommes ont
certainement joué un rôle important dans la réalisation de ce
retour grâce à leurs propres finances, leur force et leurs
prouesses. D.ieu les a préservés au cours des guerres
précédentes en raison de la nécessité de leur donner cette
expérience, afin qu’ils puissent comparer leur propre tentative
ratée avec celle qu’Il apportera Lui-même lorsqu’Il les restaurera
et les implantera dans le Pays.
En dernière analyse, et bien plus que nous le sachions, ce
sont nos propres convoitises et désirs qui affectent notre
théologie et notre doctrine. Quels sont la convoitise et le désir
ici ? Une réticence à ce qu’Israël soit à nouveau confronté à une
calamité – un désir, tellement, de le voir réussir, en particulier
de la part des Gentils dont la conscience a été meurtrie par
l’Holocauste et la souffrance juive, et qui sont incapables de
considérer l’Holocauste comme le jugement de D.ieu, mais
plutôt comme l’échec de l’Église, et veulent maintenant rattraper

cela et encourager Israël à toute fausse assurance de sa sécurité.
C’est un désir bien intentionné, mais comme quelqu’un l’a dit à
juste titre : « Les marches vers l’enfer sont pavées de bonnes
intentions ».
Je dis qu’un examen attentif des Écritures prophétiques,
ici et ailleurs, indique des calamités pour Israël qui sont encore
futures, parce que les choses qui suivent sont la bénédiction
millénaire, la sécurité, l’acceptation, la restauration et la
connaissance de D.ieu, dont cet Israël actuel n’a pas encore fait
preuve. L’Israël actuel n’est « de D.ieu » que dans le sens d’être
un préliminaire nécessaire au retour complet, véritable et
ultime. S’il n’y avait pas une nation qui connaisse la défaite et
l’exil, il n’y aurait pas le brisement et la dépendance à l’égard
de D.ieu qui caractériseront l’Israël final et durable. Il n’y aurait
pas de spirituel et de céleste s’il n’y avait d’abord un naturel
(voir I Corinthiens 15). C’est « de D.ieu » qui sauve les hommes
de la condamnation et du jugement d’Israël : « Regardez comme
ils échouent… Regardez ce qu’ils font avec les Palestiniens. »
Nous devons nous rappeler qu’Israël doit échouer ; il doit y
avoir la mort de leur espoir en eux-mêmes et d’eux-mêmes
d’être la nation supérieure de D.ieu.
Si nous ne comprenons pas cela, c’est parce que nous
n’avons pas ouvert nos propres vies à de telles actions de la part
de D.ieu, où Il nous accordera une certaine mesure de succès
uniquement pour l’amener au lieu de l’échec, de la déception et
du cœur brisé. D.ieu veut nous montrer que nous ne pouvons
pas avoir confiance en nous-mêmes ; et nous ne pouvons pas
apprendre ce principe de manière académique ou abstraite, mais
seulement à partir de notre propre expérience douloureuse
jusqu’à la mort.
Vous appelez cela un D.ieu aimant ? Absolument, surtout
à la lumière de l’éternité. C’est parce que nous avons voulu être
épargnés, nous-mêmes (en tant qu’Église), de la douleur des
propres relations de D.ieu avec nous, que nous voulons épargner

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