…/…en joie, Je les consolerai et Je leur donnerai de la joie pour leur
chagrin. » (Verset 13. C’est moi qui souligne.)
Toutes ces répétitions de chagrin, de deuil et de peur sont
clairement une description future. Il y a une joie, mais c’est
quelque chose qui vient lorsque D.ieu atténue le deuil et le
chagrin précipités par Ses propres jugements. Telle sera donc
leur condition éternelle. Il n’y aura plus jamais un fléau de ce
genre, car cela peut seulement être un chagrin et un deuil
lorsque l’espoir le plus profond de quelqu’un est devenu
absolument désolé. Lorsque l’espoir que nous pensions avoir
dans un lieu de sécurité parmi les nations du monde, qui
présenterait un caractère particulier de la civilisation juive d’un
type moral et éthique supérieur, s’émiettera finalement et
s’effondrera dans une terrible calamité, alors le chagrin et le
deuil s’ensuivront. C’est plus qu’un simple chagrin dû à une
perte physique ; c’est une tristesse et un deuil qui surviennent
lorsque l’espoir humain, dépourvu de D.ieu, devient absolument
stérile.
« Ainsi parle l’Éternel : Retiens ta voix de pleurer et tes
yeux des larmes ; car ton travail sera récompensé, déclare
l’Éternel, et ils reviendront du pays de l’ennemi. » (Verset 16)
Pour la plupart, l’émigration actuelle vers le Pays provient
de nations qui ne peuvent être décrites comme « le pays de
l’ennemi ». Peut-on dire que ces Juifs viennent du pays de
l’ennemi, ou s’agit-il d’une description très minutieuse de ceux
qui sont encore leurs ennemis de manière effrayante ?
« Et il y a de l’espoir pour votre avenir, déclare l’Éternel,
et vos enfants retourneront dans leur propre territoire. » (Verset
17)
C’est un événement final et rédempteur.
« Ramène-moi afin que je sois restauré, car tu es l’Éternel,
mon D.ieu. » (Verset 18b)
Voici Israël reconnaissant son D.ieu.«
Car après m’être retourné, je me suis repenti. »
(Verset 19a)
Notez que même la question de la repentance est l’œuvre
de D.ieu et non des hommes. D.ieu ne donne même pas à Israël
la liberté ou le luxe d’accomplir cet acte sur la base de ses
propres capacités. Dans Zacharie 12.10a, D.ieu dit :
« Et Je répandrai sur la maison de David et sur les
habitants de Jérusalem un Esprit de grâce et de supplication, et
ils tourneront les regards vers Moi, Celui qu’ils ont percé ; et
ils Le regretteront comme on regrette un fils unique, et Le
pleureront amèrement, comme on pleure un premier-né… »
Autrement dit, si cet Esprit n’avait pas été répandu, ce
deuil n’aurait pas été possible dans la profondeur de la
repentance qui s’opère alors.
Regardez à quel point D.ieu est absolu dans les moindres
détails en insistant sur Lui-même comme unique agent de la
rédemption totale d’Israël. D.ieu est si jaloux qu’Il ne permet
pas à Israël d’être un agent de sa propre restauration, ou même
de sa propre repentance, et que même sa capacité de se repentir
dépend de l’Esprit déversé sur la maison de David ! Il ne nous
fera confiance en rien, nous ne pourrons donc dire plus tard :
« C’est mon repentir qui m’a transformé », et « j’ai vu » et « je »,
« je », « je ». Quand D.ieu dit mort, Il parle même de la
possibilité de la repentance ! Leur repentir vient après leur
retour – pas avant. S’Il ne leur avait pas donné cette grâce, ils
n’auraient pas pu se repentir. D.ieu ne partagera pas Sa gloire
avec un autre.
Tout cela parce qu’Israël représente l’Homme dans son
autosuffisance, et D.ieu doit, dès lors, démontrer à travers Israël
qu’il n’y a rien du tout de bon dans l’homme ; qu’Il est tout en
tous et doit être le D.ieu de leur restauration autant qu’Il est le
D.ieu de leur jugement. D.ieu insiste, parce qu’Israël a besoin
de comparer […], comme nous l’avons dit plus tôt, son
précédent retour, l’État sioniste, en grande partie le résultat de …/…