Par le Dr Jeffery J. Ventrella
« Satan ne sert pas d’épinards » [1].
Malheur à ceux qui appellent le mal bien
et le bien mal,
qui ont changé les ténèbres en lumière
et la lumière en ténèbres,
qui ont mis l’amer à la place du doux
et le doux à la place de l’amer [2] !
Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, désignés depuis longtemps pour cette condamnation, des impies, qui pervertissent la grâce de notre Dieu en sensualité, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ [3].
[D]es faux frères ont été introduits en secret… afin de nous réduire en esclavage [4].
« Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravisseurs [5].
En ce jour-là, plusieurs me diront : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? N’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité [6] !
Introduction
Il est courant, facile et parfois paresseux de supposer que le paganisme est « quelque part » – c’est-à-dire qu’il ne fait que causer des ravages dans la culture générale – et qu’il ne fait certainement pas partie de l’éthique et de l’ADN d’une assemblée. Et, certainement, les Écritures nous informent que la Chute a effectivement inauguré le paganisme dans l’ensemble de l’ordre créé – avec fondamentalement l’adoration de la création plutôt que du Créateur – sous de nombreuses formes :
Se prétendant sages, ils sont devenus fous, et ont échangé la gloire du Dieu immortel contre des images ressemblant à des hommes mortels, à des oiseaux, à des animaux et à des reptiles.
C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté selon les convoitises de leurs cœurs ; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; parce qu’ils ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qu’ils ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen [7].
Rien ne limite géographiquement la description de Paul au monde romain ou chronologiquement au premier siècle. Le monde « extérieur » continue de manifester le paganisme au sens large – échangeant la Vérité contre le mensonge. Ni le progrès ni la technologie n’améliorent ni ne limitent le paganisme ; en fait, la technologie fournit souvent un canal qui accélère et étend sa diffusion culturelle. Allons droit au but.
Le paganisme aux heures de grande écoute
Récemment, le monde « là-bas » a proclamé sans vergogne le paganisme avec une démonstration éclatante et audacieuse lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris de 2024. Les organisateurs ont présenté aux spectateurs de tous âges une parodie LGBTQ blasphématoire de La Cène de Léonard de Vinci, remplie de drag queens et d’autres implications sexuellement déviantes [8]. L’intention de cette concoction grossière est incontournable. Selon le producteur de la cérémonie (et homosexuel) [9], Thomas Jolly :
« L’idée était d’avoir une célébration païenne liée aux dieux de l’Olympe [10].
Alors que la vérité se révélait par la suite, cette explication, bien qu’exacte, ne reflétait que partiellement l’objectif général du projet. De nombreux téléspectateurs, chrétiens et non chrétiens, furent consternés et se dirent offensés par cette fête païenne jetée comme une gifle « à la face ». Face à de telles réactions, dont le fait qu’un sponsor (C-Spire) retirait toute publicité [11], la machine à propagande prétendit que ce contenu dégradant ne célébrait que la fête dyoniso-bachique – et que par conséquent, les chrétiens et d’autres personnes de bonne volonté avaient mal compris, réagi de manière excessive et lié à tort cette représentation au sacrement chrétien de la Cène – de nombreux chrétiens mordirent à l’hameçon et embrassèrent ce récit proposé, faux, en disant en substance à ceux qui s’étaient sentis offensés :
« Arrêtez d’être si susceptibles, vous les chrétiens prudes, ignorants et critiques ; cela n’a rien à voir avec votre/notre foi. Profitez du spectacle ; de toute façon, ce n’est qu’un divertissement. »
Bien sûr, si l’on peut retoucher l’histoire, on ne peut pas vraiment l’effacer. Le commentaire sur X qui suit, très éclairant, compile et analyse les preuves réelles, notamment en traduisant et en expliquant comment les organisateurs officiels des Jeux olympiques ont étiqueté le spectacle. Tout d’abord, notez que les producteurs l’ont intitulée « La Cène » et non « Bacchanales » :
Le nom de cette séquence était « La Cène sur la scène sur la Seine » – ce qui se traduit en anglais, pour ceux qui ne parlent pas français : « The Last Supper on the stage on the River Sein ». Le jeu de mots étant que Cène, Scène et Seine sonnent tous pareil en français. On sait donc qu’il ne s’agit pas de Bacchanales, sinon on aurait appelé cela « Bacchanales sur la Seine ». On sait plutôt qu’il s’agit d’une représentation de la Cène, car le titre de la séquence nous l’indique.
Deuxièmement, nous savons maintenant que le directeur artistique, interrogé directement, a expliqué pourquoi les chrétiens pourraient être offensés. Sa réponse confirme que la scène de la Seine est tirée de Léonard de Vinci, et non de Dionysos (grec) ou de Bacchus (romain) :
De plus, le directeur artistique qui a conçu la scène, Thomas Jolly, a déclaré lors de la conférence de presse quotidienne qui a suivi la cérémonie d’ouverture, lorsqu’on lui a demandé spécifiquement s’il avait une opinion sur les raisons pour lesquelles les chrétiens pourraient être offensés par cette séquence, qu’il voulait faire comprendre qu’en France « nous avons le droit de ne pas être des fidèles ».
Il n’a pas dit : « vous vous trompez, car ce n’était pas la Cène », mais il a expliqué pourquoi elle avait été choisie et ce qu’elle essayait de représenter.
Et que dire de « l’homme en bleu » qui s’est joint au groupe ? Il représentait Dionysos, le dieu grec du vin et du plaisir sans retenue. Cependant, sa présence ne détournait pas, mais subvertissait le symbolisme chrétien représenté :
Oui, l’homme en bleu était Dionysos/Bacchus, mais le but de la scène était d’insérer Dionysos dans la Cène. Pourquoi ? Dionysos était le dieu du vin. La Cène est le moment où Christ (qui dans la théologie chrétienne est Dieu) donne du vin et du pain à Ses disciples, leur demandant de continuer cette pratique en mémoire de Lui, car cela représente le sacrifice qu’Il accomplirait sur la croix le lendemain.
Dans « La Cène sur la scène sur la Seine », ils ont remplacé Jésus (le Dieu chrétien qui distribue du vin comme symbole de sacrifice pour le salut) par Dionysos (le Dieu païen qui distribue du vin comme symbole de plaisir hédoniste).
Il ne suffisait pas de représenter Dionysos. Ils auraient pu se contenter de représenter Dionysos dans les Bacchanales et personne n’y aurait prêté attention. Mais le but de « La Cène sur la scène sur la Seine » était de représenter un Dieu païen à la place du Dieu chrétien, dans l’un des moments les plus sombres et les plus sacrés de la Bible.
Ne vous y trompez pas. Alors que de nombreux chrétiens bien intentionnés – sans doute lassés des absurdités complotistes sur les réseaux sociaux – affirmaient que tout cela n’était qu’une question de paganisme sans aucune référence chrétienne, les producteurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques ont le lendemain rendu incontestable le lien avec le christianisme :
Note finale, au cours des dernières 24 heures, les producteurs des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques ont publié une déclaration qui confirme que (et c’est une citation directe de ladite déclaration) :
« Thomas Jolly s’est inspiré du célèbre tableau de Léonard de Vinci pour créer le décor » [12].
Certains chrétiens bien intentionnés, mais crédules, ont manifestement été dupés par les idées du paganisme. C’est la stratégie de Satan : apparaître aux chrétiens comme un ange de lumière afin de tromper les frères [13]. C’est une tactique démoniaque sournoise : convaincre des chrétiens naïfs et bien intentionnés de transporter l’eau polluée du diable dans des jarres blanchies à la chaux et étiquetées « potables ».
En somme :
Étant donné que les producteurs admettent qu’il s’agissait de la Cène, que le directeur artistique reconnaît qu’il a essayé d’en faire une fête païenne pour démontrer le droit de ne pas rendre un culte à Dieu, et que le titre de la scène est littéralement « la Cène sur la scène de la Seine », je pense que nous pouvons mettre un terme à cet argument qui circule sur les réseaux sociaux selon lequel toute cette scène était une bacchanale. Ce n’était pas une bacchanale.
C’est Dionysos qui a été représenté à la place de Jésus lors de la Cène, et maintenant que les Jeux Olympiques se sont excusés pour cela, peut-être pouvons-nous arrêter de prétendre que les chrétiens imaginent des choses ou s’offensent injustement [14].
Ne passez pas à côté d’un problème de vision du monde important soulevé ici : un changement majeur s’est produit sous nos yeux. L’éthique païenne des rêveries sexuelles perverses ne réside plus exclusivement dans des ombres sombres et des murmures étouffés – désormais, sous les lumières vives de la scène et dans des couleurs vives, le paganisme crie et fait signe aux quatre coins du monde. Dionysos cherche à supplanter Christ – dans le sport, l’art et la culture au sens large [15]. Mais l’Église est à l’abri de cela, n’est-ce pas ? Les bancs sont protégés, n’est-ce pas ? Le paganisme s’arrête au montant où l’on franchit la porte de l’église, n’est-ce pas ? Loin de là.
Les amis de Dionysos dans les bancs de l’église
Rappelons que Jésus nous dit qu’Il est le bon berger. En tant que tel, Il prend soin de Son troupeau, au point même de donner Sa vie pour ce dernier [16]. Et Il rassemble et prend soin de Ses brebis [17]. Pourquoi ? Parce que les brebis ont besoin d’attention, de soins et de protection. Pourquoi ? Parce que les loups s’infiltrent parmi les brebis et les dispersent ensuite et les détruisent si elles ne sont pas protégées [18].
Cet enseignement n’est pas une métaphore oisive et mignonne de Precious Moments. En fait, Christ guide activement des assemblées particulières de la vie réelle, les exhortant à chasser l’erreur et à s’en repentir, en particulier la corruption païenne. Peu après Son ascension, Christ met Son doigt correcteur sur plusieurs églises qui se compromettent en Asie Mineure. Remarquez le paganisme ancré dans ces assemblées [19].
À Éphèse :
Écris à l’ange de l’Église d’Éphèse : Voici les paroles de celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, de celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or.
Je connais tes œuvres, ton travail et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants, mais que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et que tu as trouvé qu’ils étaient menteurs. Je sais que tu endures avec persévérance et que tu supportes à cause de mon nom, sans te lasser. Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné l’amour que tu avais au commencement. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique les œuvres que tu as faites au commencement. Sinon, je viendrai à toi et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te convertisses. Or, tu as ceci : tu hais les œuvres des Nicolaïtes, que je hais aussi. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : Au vainqueur, je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu [20].
À Pergame :
Écris à l’ange de l’Église de Pergame : Voici les paroles de celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants.
Je sais où tu demeures, là où est le trône de Satan. Et pourtant tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan habite. Mais j’ai quelque chose contre toi : tu as là-bas des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et se livrent à l’immoralité sexuelle. De même, tu as des gens attachés à la doctrine des Nicolaïtes. Repens-toi donc. Sinon, je viendrai bientôt à toi et je leur ferai la guerre avec l’épée de ma bouche. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : Au vainqueur, je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc, sur lequel est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, sinon celui qui le reçoit [21].
À Thyatire :
Écris à l’ange de l’Église de Thyatire : Voici les paroles du Fils de Dieu, qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à du bronze poli.
Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton service et ta persévérance, et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu’ils commettent l’immoralité sexuelle et mangent des viandes sacrifiées aux idoles. Je lui ai donné du temps pour se repentir, mais elle ne se repent pas de son immoralité sexuelle. Voici, je vais la jeter sur un lit de douleur, et ceux qui commettent adultère avec elle, je les ferai souffrir beaucoup, à moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres. Et je ferai mourir ses enfants. Alors toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. Quant à vous autres qui êtes à Thyatire, qui ne retenez pas cette doctrine, qui n’avez pas pénétré ce que certains appellent les profondeurs de Satan, je vous dis que je ne vous impose pas d’autre fardeau. Retenez seulement ce que vous avez jusqu’à ce que je vienne. A celui qui vaincra et qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations ; il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, selon que moi-même j’en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l’étoile du matin. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises [22].
Notez un certain nombre de points : tout d’abord, Jésus n’est pas indifférent à la doctrine ou aux pratiques des assemblées. Sa préoccupation ne se limite pas aux individus, mais s’étend à ceux qui se rassemblent collectivement en Son nom. Son amour ne permet pas qu’ils se laissent aller à des « tout va bien » ou à des « gentillesses » simplement parce que les gens « font l’église ». Au contraire, c’est précisément Son amour qui provoque Sa réprimande dans l’assemblée, une réprimande issue de Sa sollicitude et du souci qu’Il a pour elle.
Deuxièmement, il identifie le paganisme à l’œuvre dans ces assemblées : (1) l’enseignement des Nicolaïtes ; (2) l’enseignement de Balaam ; et (3) l’enseignement de « cette femme Jézabel » [23]. Les hérésies ont des histoires et des arguments [24]. Nous devons nous entraîner en consommant de la « nourriture solide » pour devenir comme les « hommes mûrs, […] dont les facultés de discernement sont exercées par une pratique constante à distinguer le bien du mal [25]».
Troisièmement, ces enseignements erronés ne sont pas inertes ; ils précipitent des pratiques impies, puisque la théologie et l’éthique sont corrélées : l’immoralité sexuelle et la consommation d’aliments offerts aux idoles dans ces cas-là – ces pratiques sont soit païennes en soi, soit conduisent à des perturbations et à la compromission dans l’assemblée [26].
Le point essentiel est que le paganisme existait déjà dans les bancs de l’Église primitive et qu’il fallait le combattre, le rejeter et l’expulser. Qu’en est-il aujourd’hui ? L’Église n’a-t-elle pas dépassé le stade de l’assimilation des croyances et des pratiques païennes ? Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Les païens vivant dans des bancs d’église aujourd’hui
Un pasteur et théologien de premier plan de l’Église du Nazaréen – une dénomination évangélique de la tradition de sainteté wesleyenne – a récemment publié un livre [27] avec sa fille bisexuelle plaidant pour l’affirmation et la normalisation des « identités » [28] et des pratiques LGBTQ. Heureusement, après avoir respecté la procédure régulière, la dénomination a expulsé cet homme impénitent parce qu’il accueillait et promouvait des croyances et des pratiques païennes [29].
Prenons l’exemple de l’Église presbytérienne d’Amérique, une dénomination réformée conservatrice. Il y a quelques années, un pasteur défendait la sexualité dite « Side B » – c’est-à-dire l’idée d’être un « chrétien gay » qui reste célibataire tout en conservant sans complexe une attirance pour les personnes du même sexe [30] . Ce mouvement est devenu un mouvement qu’ils ont baptisé « Revoice ». Présenté comme un moyen de servir et d’inclure les « minorités sexuelles » [31], Revoice n’est en réalité rien de moins que les péchés de Jézabel importés dans l’Église – appelant le mal bien et le bien mal. Encore une fois, heureusement, cette intrusion a été émoussée et le pasteur qui suscitait des agitations, Greg Johnson, et son assemblée ont quitté la dénomination [32], mais il reste à voir l’effet résiduel du levain Revoice puisqu’il se répand et s’infiltre dans d’autres poches d’évangéliques « gentils » et « sans jugement » [33].
Ce qui précède permet d’identifier des poches évangéliques de paganisme. Naturellement, des groupes soi-disant chrétiens plus traditionnels (« CINOs » – « Christian in name only » [n.d.t. : chrétiens de nom seulement]) adoptent encore plus hardiment le paganisme et les déviances sexuelles. Prenons par exemple Nadia Bolz-Weber, une ecclésiastique de l’Église luthérienne évangélique d’Amérique (ECLA) et une ancienne comédienne de stand-up qui se complaît à être pro-avortement, pro-LGBTQ, profane et grossière, progressiste sexuellement, etc. Elle coche littéralement toutes les cases du paganisme [34]. On pourrait multiplier les exemples. Le fait est que les assemblées chrétiennes authentiques et apostates abritent du paganisme dans leurs bancs et à la table de communion. Le paganisme n’est pas simplement une production olympique ; il participe également aux bancs de l’Église.
Pourquoi c’est important : les conséquences dévastatrices
La présence du paganisme dans les églises est si alarmante, comme nous l’avons vu, que Christ Lui-même et Ses apôtres s’en prennent directement aux églises où il existe. Pourquoi ? Parce que les conséquences peuvent être désastreuses, bien au-delà du simple fait de se livrer à une conduite sexuelle répugnante. Notez encore l’avertissement de Christ :
Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres. Sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes [35].
Repens-toi donc, sinon je viendrai bientôt à toi et je leur ferai la guerre avec l’épée de ma bouche [36].
Je lui ai donné du temps pour se repentir, mais elle refuse de se repentir de son impudicité. Voici que je vais la jeter sur un lit de douleur, et ceux qui commettent adultère avec elle, je les ferai souffrir, à moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres. Je ferai mourir ses enfants. Et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres [37].
Le « Jésus, doux et humble » ne S’amuse pas avec le paganisme dans les églises. Au contraire, Il agit, confronte et met en garde, en utilisant un langage fort et puissant :
- « J’ôterai ton chandelier »,
- « Je leur ferai la guerre »,
- « Je vais la jeter sur un lit »,
- « envoyer une grande tribulation » et
- « Je ferai mourir de mort ses enfants. »
Et « ressembler » à un chrétien, même si ces braves gens font de bonnes choses religieuses à leurs voisins, ne constitue pas un refuge ni une exception, même si l’on prophétise ou chasse les démons. Écoutez les paroles de jugement détonnantes de Christ :
Ceux qui me disent : « Seigneur, Seigneur ! » n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité [38].
Il n’y a pas de Mulligan simplement parce que l’on fait un travail « spirituel » et que l’on fréquente l’église locale. Erick Erickson nous le rappelle avec force :
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ n’a pas été trahi par les Sadducéens ou les Pharisiens, mais par l’un de Ses disciples choisis avec soin. Ne haïssez pas la gauche au point d’ignorer ce qui se passe à droite [39].
Les chrétiens doivent donc être vigilants, en toute occasion et hors de saison, conscients de la pression du paganisme « dehors » tout en évitant de faire rentrer le paganisme dans les bancs de l’Église. Et garder espoir car en Christ, nous sommes « plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » [40].
Notes
[1] Ou alors, est-ce que ce sont des choux de Bruxelles ?
[2] Ésaïe 5:20.
[3] Jude 4.
[4] Galates 2:4.
[5] Matthieu 7:15.
[6] Matthieu 7:22, 23.
[7] Romains 1:22-25.
[8] Dont un homme nu coloré en bleu qui a suivi la séquence drag queen. https://www.usatoday.com/story/sports/olympics/2024/07/28/paris-olympic-organizers-apologize-the-last-supper/74582213007/.
[9] https://www.the-sun.com/sport/12029971/thomas-jolly-thierry-reboul-paris-olympics-ceremony/.
[10] Ibid., note 8.
[11] https://eu.clarionledger.com/story/news/local/2024/07/29/c-spire-pulls-advertising-opening-ceremony-olympics/74584851007/.
[12] Les Jeux Olympiques de Paris ont admis que le spectacle des drag queens de la cérémonie d’ouverture était basé sur « La Cène » – puis ont essayé de revenir en arrière. [Majuscules dans l’original] https://nypost.com/2024/07/30/sports/paris-olympics-admitted-opening-ceremony-drag-show-was-based-on-last-supper/
[13] 2 Corinthiens 11:14-15 – De même, les serviteurs de Satan se déguisent « en serviteurs de justice ». Où ? Comme nous le verrons, dans les bancs de l’Église.
[14] https://x.com/yankees_28th/status/1817903712880247138.
[15] Et l’adhésion olympique au paganisme va au-delà du cérémonial : l’agenda trans LGBTQ – qui est païen parce qu’il embrasse l’androgynie et met de côté les distinctions créationnelles – exige que les hommes se faisant passer pour des femmes soient autorisés à « rivaliser » avec les femmes – avec des conséquences dangereuses et inacceptables : https://www.foxnews.com/sports/olympic-boxer-deemed-have-male-chromosomes-wins-fight-46-seconds-opponent-left-tears-after-hard-hits.
[16] Jean 10:11.
[17] Jean 10:13, 14.
[18] Jean 10:12.
[19] Je cite l’intégralité du contexte du discours de Jésus à ces églises pour souligner à la fois Son attention et Sa préoccupation à leur égard et le danger que présente le paganisme DANS les églises chrétiennes.
[20] Apocalypse 2:1-7 ; bien que cette église n’ait pas encore embrassé l’hérésie nicolaïte, il est clair que cette hérésie était présente et exerçait une pression sur l’église.
[21] Apocalypse 2:12-17
[22] Apocalypse 2:18-29.
[23] Ces hérésies, dont les noms sont inconnus à nos oreilles du XXIe siècle, engendrent une conduite impie. Malgré ces noms distincts, elles constituent essentiellement la même erreur doctrinale. Voir Kenneth L. Gentry, The Divorce of Israel – A Redemptive Historical Interpretation of Revelation (2024), 398-424.
[24] Pour un traitement général des erreurs auxquelles l’Église primitive a été confrontée, voir C. Fitzsimmons Allison, The Cruelty of Heresy: An Affirmation of Christian Orthodoxy (1993).
[25] Hébreux 5:14.
[26] Romains 1:26, 27 ; et 1 Corinthiens 8:1-13.
[27] Thomas Jay Oord et Alexa Oord, éditeurs, Why the Church of the Nazarene Should be Fully LGTBQ+ Affirming (2023).
[28] L’idée que les personnes créées à l’image de Dieu devraient être catégorisées en fonction de leur désir ou de leur conduite sexuelle n’est pas étayée par les Écritures – la seule « identité » biblique est de savoir si la personne est « en Christ » ou « en Adam ». Paul a dû créer des mots pour décrire la conduite sexuellement déviante dont il parle, des mots souvent traduits par « homosexuel », mais qui font en fait référence à des types particuliers de conduite – les participants à la sodomie dominants ou soumis respectivement : arsenokoitai et malokoi. Voir James, B. DeYoung, Homosexuality (2000), 154. Le terme « homosexuel » lui-même est apparu assez récemment dans l’histoire des idées, utilisé pour la première fois dans une lettre écrite en 1868 par le psychologue autrichien Karl-Maria Kertbeny. https://plato.stanford.edu/entries/homosexuality/.
[29] Heureusement, les dirigeants de cette Église ont examiné Oord et ses croyances ; cela a abouti à ce qu’il soit défroqué en tant que pasteur et théologien et excommunié de la dénomination. https://religionnews.com/2024/07/28/church-of-the-nazarene-expels-queer-affirming-theologian/.
[30] Ne vous y trompez pas : les mauvais désirs sont eux-mêmes péché : Matthieu 15:19 (« Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées ») et Colossiens 3:5 (« Faites donc mourir les mauvais désirs »). Entretenir puis affirmer une attirance pour les personnes du même sexe comme le préconisent les gens de Revoice et de Side B, même si l’on reste célibataire, reste un péché – Christ rachète l’intégralité de notre déchéance, y compris nos désirs.
[31] https://www.revoice.org/about. Notez le tour de passe-passe analytique ici. L’étiquette « minorité sexuelle » passe du qualitatif au quantitatif – cependant, seule la première est une catégorie morale pertinente. En d’autres termes, être « une minorité » ne modifie pas le statut éthique du praticien. Pour illustrer : être un petit reste de tueurs en série (« minorités homicides ») ne rend pas le meurtre ou le meurtrier moral. Et se concentrer sur « l’identité » sexuelle conduit à une nomenclature bizarre : « Janelle [une employée de Revoice] est une fière Bsiatique (Side B & asiatique) et une bisexuelle tardive. » https://www.revoice.org/janelle-look.
[32] A Needful Departure – Greg Johnson and Memorial Presbyterian have left the PCA, https://gospelreformation.net/a-needful-departure/.
[33] Considérez la prolifération des chapitres Revoice qui surgissent dans tout le pays. https://www.revoice.org/local-chapters?utm_term=celibate%20gay%20christians&gad_source=1.
[34] https://nadiabolzweber.com/.
[35] Apocalypse 2:5.
[36] Apocalypse 2:16.
[37] Apocalypse 2:21-23.
[38] Matthieu 7:21-23.
[39] Erick Erickson, You Shall be as Gods – Pagans, Progressives, and the Rise of the Woke Gnostic Left (2024), 129.
[40] Romains 8:37.
Source : https://truthxchange.com/resource-library/articles/olympic-meddles/
Article original en anglais publié le 5 août 2024. Traduit avec l’aimable autorisation de TruthXChange.
A propos de l’auteur
Jeffery J. Ventrella est conseiller principal et vice-président principal en charge de la formation pour l’Alliance Defending Freedom. À ce titre, il supervise la réalisation et la mise en œuvre de l’ADF Blackstone Legal Fellowship, un programme de stage juridique réputé destiné aux étudiants en droit les plus brillants, et de l’ADF Areté Academy, un programme équivalent destiné aux étudiants de deuxième cycle et aux jeunes diplômés en voie d’accéder à des postes de direction dans le domaine du droit et de la politique publique. Ventrella est un universitaire et un commentateur. En tant que conférencier agréé de la Société fédéraliste, il est membre du comité exécutif de la Société et œuvre comme conseiller de son groupe de pratique des libertés religieuses. Il est notamment chercheur et membre d’un comité de thèses ad hoc de troisième cycle pour le département de philosophie et de droit constitutionnel de l’université de l’État libre, en Afrique du Sud. Il est également un éminent chercheur en droit et en culture du Center for Cultural Leadership et chercheur de l’Institut Ezra pour le christianisme contemporain. Son livre The Cathedral Builder: Pursuing Cultural Beauty (2007) fait partie du projet Blackstone Core Curriculum de l’ADF, qu’il édite également. En outre, il est contributeur ou éditeur de neuf livres. Avant de rejoindre l’ADF en 2000, Ventrella a plaidé pendant près de 15 ans, se concentrant sur des litiges complexes et sur la défense en appel. Le Dr Ventrella a obtenu un doctorat en études ecclésiastiques et étatiques au Whitefield Theological Seminary et a obtenu son Juris Doctor à l’université de Californie Hastings College of the Law. Il est admis au barreau de l’état de l’Idaho, à la Cour suprême des États-Unis et à plusieurs cours fédérales de district et d’appel.