Je n’étais pas sûre que nous verrions un jour une atrocité aussi odieuse que l’avortement commise contre des enfants. Mais alors que je parcourais les images de deux hommes tenant des nouveau-nés dans leurs bras sur la page Instagram « menhavingbabies », les sourires sur leurs visages rayonnant de fierté, quelque chose s’est tordu en moi.
Il ne s’agit pas de simples histoires de « bien-être », contrairement à ce que le monde voudrait nous faire croire. Non, il s’agit d’un spectacle de la rébellion de l’humanité contre l’ordre créé par Dieu, une démonstration de l’abandon total de la vérité et de la vie par notre culture. Ce que j’ai vu dans ces images étaient des illustrations claires de Romains 1 se déroulant sous nos yeux.
Nous vivons à une époque où les hommes prétendent être des « pères » dans le sens le plus pervers du terme, se livrant à la plus grande moquerie de la famille en achetant des bébés par le biais de mères porteuses. Le simple fait d’arracher un enfant au lien naturel qui le lie à sa mère – avant même qu’il ait eu la chance de vivre cette relation instaurée par Dieu – est un acte maléfique. Pire encore, on le célèbre comme un progrès, comme de l’« amour ». Mais quel amour sacrifie le besoin d’une mère pour un enfant sur l’autel de la gratification personnelle ? Ce n’est pas de l’amour. C’est de l’auto-adoration.
Il y a quelques décennies à peine, l’idée que deux hommes aient commandé la création d’enfants pour leur propre plaisir aurait été impensable. Mais aujourd’hui, cette idée est célébrée avec fierté, placardée sur les réseaux sociaux, louée dans la presse et présentée comme un signe de progrès. Mais en réalité, il ne s’agit là que d’une humanité qui s’enfonce de plus en plus dans l’abîme du jugement de Dieu.
L’atrocité des « hommes qui ont des enfants » va de pair avec l’avortement dans son caractère odieux. Les deux sont enracinées dans la même rébellion contre Dieu, toutes deux déshumanisent les enfants de la même manière et toutes deux témoignent d’une société livrée aux passions malhonnêtes.
L’avortement dit : « Cet enfant est gênant, débarrassons-nous-en. » La maternité de substitution dit : « Cet enfant est une marchandise, créons-le et intégrons-le à notre mode de vie pervers. » Dans les deux cas, l’enfant est réduit à un objet – un obstacle ou un produit – plutôt qu’à une vie sacrée créée à l’image de Dieu.
Romains 1 est clair sur ce qui se passe quand les gens rejettent Dieu et sa vérité. Quand la société supprime la vérité dans l’injustice, Dieu les livre à l’impureté, au déshonneur de leur corps. C’est exactement ce que nous voyons dans la normalisation de l’homosexualité et, maintenant, cette déformation perverse de la famille.
Et ces hommes ne sont pas seulement confus non plus. Ils sont la preuve vivante et l’incarnation du jugement de Dieu. Ils ont été livrés à leurs convoitises, à leurs passions déshonorantes. Le fait qu’ils étalent cela devant le monde, en croyant qu’ils sont vertueux, ne fait que montrer la profondeur de leur illusion. « Se prétendant sages, ils sont devenus fous », dit l’apôtre Paul. Je ne peux pas penser à un exemple plus clair.
Mais il ne s’agit pas seulement de ces hommes ou des enfants qu’ils ont achetés. Il s’agit d’une société qui célèbre le rejet de l’ordre créé par Dieu. Il s’agit d’une culture qui a été tellement aveuglée par le péché qu’elle vénère désormais la créature plutôt que le Créateur.
Et soyons honnêtes : nous savons tous que ces « mecs qui ont des bébés » ne le font pas pour le bien des enfants. Les motifs sont déjà décrits dans Romains 1. Ils le font parce qu’ils ont échangé la vérité de Dieu contre un mensonge, et dans leur illusion, dans leur fantasme sexuel, ils croient qu’ils vont s’en sortir.
Malheureusement, c’est là où nous en sommes en tant que société. La même culture qui massacre des millions d’enfants innocents par l’avortement célèbre aujourd’hui la marchandisation des enfants par la maternité de substitution. C’est le même mal, sous un masque différent. L’enfant n’est plus considéré comme un don de Dieu, confié aux parents pour qu’ils en prennent soin et l’élèvent. Au lieu de cela, l’enfant est soit jetable, soit malléable au gré des caprices des adultes qui cherchent à satisfaire leurs propres désirs à tout prix.
Et c’est toujours l’enfant qui en paie le prix.
Ce à quoi nous assistons dans le monde occidental, et particulièrement en Amérique, n’est rien de moins que la révélation du jugement de Dieu. Les signes sont partout autour de nous… la confusion des sexes, la destruction de la famille, la célébration de l’immoralité sexuelle. Il ne s’agit pas seulement de l’évolution de la culture au cours des siècles, mais des symptômes d’une société qui s’est laissée aller à un esprit dégradé. Dieu a retiré sa main de retenue, et le résultat est le chaos que nous voyons se dérouler autour de nous.
L’état de la culture américaine est le reflet d’un rejet total de la vérité de la Parole de Dieu. Et comme le dit clairement Romains 1, lorsqu’une société choisit de rejeter Dieu, elle ne tombe pas dans l’erreur pour se relever d’elle-même et continuer à avancer. Elle y court tête baissée, acceptant et célébrant sa propre destruction.
Le destin est écrit sur le mur depuis un certain temps. Nous le voyons chaque fois qu’un autre enfant est sacrifié sur l’autel de la commodité et du confort, et nous le voyons chaque fois qu’un enfant est arraché aux liens naturels de la maternité et jeté dans les bras d’hommes malades jouant à la maison.
Il n’est pas nécessaire d’édulcorer la situation, et je ne vais certainement pas la minimiser par des nuances. Nous vivons dans un monde où le mal est célébré comme le bien, où l’obscurité est présentée comme la lumière, et où les plus vulnérables – les enfants – sont ceux qui paient le prix ultime de notre rébellion.
Le pire, c’est que la situation ne fait qu’empirer. Dieu les a abandonnés – ces mots résonnent dans tous les gros titres, dans toutes les histoires « bien-être » qui célèbrent la destruction de la famille et la corruption des innocents.
Je pense que nous avons enfin trouvé quelque chose d’aussi maléfique, sinon pire, que l’avortement – que Dieu ait pitié de nous tous.