Si vous aviez besoin de plus de preuves que Rome n’est qu’un autre temple païen vêtu de robes blanches, ne cherchez pas plus loin que ce spectacle. Le soi-disant « vicaire du Christ » se tenait devant un bloc de glace, marmonnant des prières à la « création », tandis qu’un chœur de voix chantait comme des acolytes dans un éco-rituel. Ce n’était pas l’adoration de Dieu, c’était l’adoration de la terre, l’échange même dont Paul a mis en garde dans Romains 1. J’ai grincé des dents en regardant le pape invoquer la « conversion » non pas au Christ, mais à la justice climatique. Il a « béni » les eaux, pas le Verbe. Il a offert de l’espoir, non pas dans la croix, mais dans l’action collective contre le carbone. Ce n’est pas l’évangile, c’est un évangile contrefait, un manifeste communiste récité sur le ton liturgique. Et c’est ainsi que le paganisme revient, non pas avec des idoles sculptées sur la place, mais avec des blocs de glace… |