Portion de la Torah VAYIGASH – Beresheet (Genèse) 44:18-47:27 Haftarah : Ézéchiel 37:15-28

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés et que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur. » Actes 3:19

Shabbat shalom, mes bien-aimés !

Nombreux sont ceux qui entament la nouvelle année du calendrier grégorien avec ce qu’ils appellent des « résolutions ». La plupart du temps, il s’agit d’améliorer certains aspects de leur vie, comme perdre du poids ou arrêter de fumer. Malheureusement, ces résolutions restent souvent lettre morte, car rares sont ceux qui parviennent à les tenir. Elles représentent une vaine tentative de la chair de s’améliorer sans repentance (teshuva), qui opère une véritable transformation dans notre façon de penser et d’agir .

Il est fascinant de constater que l’année du calendrier païen, qui commence en janvier et se termine en décembre, est célébrée à partir de minuit et non du coucher du soleil comme le jour biblique. Il est tout aussi intéressant de voir que la plupart des gens font la fête jusqu’au petit matin et s’enivrent abondamment, en plus de leurs fameuses « résolutions » pour devenir une meilleure personne l’année suivante ! Partout, on aspire à un nouveau départ, et certes, YHWH est un Dieu de nouveaux commencements et de secondes chances, mais ceux-ci sont le fruit de la Techouva (repentance) et non de résolutions humaines !

« Si mon peuple, celui qui porte mon nom, s’humilie, prie, recherche ma face et se détourne de ses mauvaises voies, alors je l’exaucerai des cieux, je pardonnerai son péché et je guérirai son pays. » 2 Chroniques 7:14

Quelle est la différence entre une résolution et une révolution née du repentir ? La première trouve son origine dans la chair, la seconde dans l’esprit. La première repose sur les efforts de l’homme, la seconde sur Dieu, sa miséricorde et sa capacité à nous transformer. La première est vouée à l’échec, la seconde à un succès éternel. La première est enracinée dans l’orgueil et la confiance en soi, la seconde dans l’humilité, la foi et la confiance en un Créateur aimant qui prend soin de nous.

« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans nos besoins. » Hébreux 4:16

Teshuvah en hébreu signifie se repentir, revenir (aux voies de Yah) et être restauré. Seule Sa bonté nous conduit à la Teshuva, le repentir. Ce processus commence par l’humilité et la prière, le jeûne et la prière, qui, à leur tour, libèrent la grâce de changer nos comportements et le pardon pour un nouveau départ. Lorsque nous célébrons Roch Hodech et Roch Hachana (Nouveau mois et Nouvel An) selon le calendrier biblique hébraïque, le shofar retentit, appelant le peuple à la Teshuva.

Dans la culture biblique, on célèbre le Nouvel An deux fois par an. La première fois, c’est le premier mois biblique, le mois d’Abib (Nissan) ou le mois de Pessah (Pâque). Comme c’est le premier jour du mois, ce sont les célébrations de Rosh Hodesh qui nous invitent à revenir à YHWH et, par là, à recevoir la liberté et la délivrance !

« Or l’Éternel dit à Moïse et à Aaron, au pays d’Égypte : “Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier mois de l’année.” » (Exode 12:1-2)

« En ce jour du mois d’Abib, tu partiras. » Exode 13:4

Le deuxième « Nouvel An » est la Fête des Shofars (trompettes) le premier jour du septième mois biblique (Tishrei), dont le thème principal est la Techouva menant au jeûne de Yom Kippourim, ou le Jour du Grand Pardon.

« Parle aux Israélites et dis-leur : “Le premier jour du septième mois, vous aurez un jour de repos, un rappel au son des trompettes, une sainte convocation.” » Lévitique 23:24

Les deux célébrations du Nouvel An sont entièrement bibliques et centrées sur la recherche du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, ainsi que de son Royaume, et non sur soi-même. Ces célébrations bibliques du Nouvel An ne s’accompagnent pas de fêtes en discothèque avec excès d’alcool et de vaines résolutions, mais plutôt de prières, de repentance publique et privée, et d’un culte en esprit et en vérité. Combien ces célébrations d’inspiration biblique diffèrent-elles du Nouvel An païen, où tout est centré sur l’homme et ses résolutions !

Tant lors du Nouvel An biblique pour l’agriculture et le cycle des fêtes (le 1er Abib, généralement en mars) que lors du Nouvel An juif pour les affaires civiles, qui coïncide avec la fête des shofars appelée Rosh Hashanah, l’accent est mis sur le culte de YHWH ; Il est le Centre, et tout tourne autour de Lui. Lorsqu’Il est au centre de notre vie et de nos célébrations, nous pouvons véritablement vivre une transformation !

« Confie tes œuvres à l’Éternel, et tes projets réussiront. » Proverbes 16:3

Une question essentielle se pose : lorsque Yeshua reviendra régner sur Jérusalem, suivra-t-il le calendrier biblique hébraïque ou le calendrier grégorien, fondé sur le culte solaire ? La Parole d’Elohim nous enseigne clairement qu’il ne reviendra pas avant que tout ne soit rétabli, y compris le culte saint et le calendrier des fêtes bibliques.

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés, pour que des temps de rafraîchissement viennent de la part de l’Éternel et qu’il envoie Jésus, le Messie qui vous a été destiné, et que le ciel doit le recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé dès les temps anciens par la bouche de ses saints prophètes. » Actes 3:19-21

Cela ressort clairement de Zacharie 14:16, où il est déclaré que toutes les nations devront se rendre à Jérusalem pour célébrer la fête biblique de Souccot (la fête des Tabernacles) et que la nation qui ne viendra pas ne recevra ni bénédiction ni pluie. Il est commandé aux nations de célébrer les fêtes bibliques, et non Noël, Pâques ou le Nouvel An !

« Alors, tous ceux qui resteront de toutes les nations qui se sont opposées à Jérusalem monteront chaque année pour adorer le Roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des Tabernacles. Et il n’y aura pas de pluie sur les familles de la terre qui ne monteront pas à Jérusalem pour adorer le Roi, l’Éternel des armées. Si les Égyptiens ne montent pas et n’entrent pas, il n’y aura pas de pluie sur eux ; ce sera le fléau dont l’Éternel frappe les nations qui ne montent pas pour célébrer la fête des Tabernacles. Ce sera le châtiment de toutes les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des Tabernacles. » Zacharie 14:16-19

En raison de leur ignorance, Il a fait miséricorde aux nations, mais une fois le règne millénaire établi, elles n’auront d’autre choix que de se conformer au calendrier hébraïque biblique. Après tout, pourquoi les traditions grecques, romano-babyloniennes auraient-elles plus d’influence et de pouvoir sur les nations, et en particulier sur l’Église, que les traditions et commandements bibliques hébraïques ? C’est parce que l’esprit de l’Antéchrist règne depuis que le concile de Nicée a érigé la théologie du remplacement en doctrine de l’Église ! Mais le commandement pour 2026 est de se repentir et de revenir aux fondements bibliques hébraïques de la foi, car des temps de rafraîchissement et de renouveau viendront de la présence de YHWH !