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La Jordanie, alliée d’Israël ou ennemi dangereux?

By 6 décembre 2014Etz Be Tzion


La Jordanie, alliée d’Israël ou ennemi dangereux?

Pour être parfaitement honnête, je considère le royaume de Jordanie comme l’un des pays les moins sûrs au monde, toujours sous la menace d’un soulèvement / d’une invasion palestinienne. Tout d’abord faisons un rapide tour de l’histoire du pays. Rapide, parce que c’est un pays plutôt neuf qui n’a pas de fondements historiques, de culture ou quoi que ce soit. Sa création fut le fruit d’une initiative unilatérale de la Grande-Bretagne pour pacifier le clan hachémite, qui n’est pas du tout originaire de la côte orientale du Jourdain.

Wikipedia: Avec la Grande Révolte arabe de 1916 et l’invasion britannique qui en fut la conséquence, la région est passée sous l’administration territoriale de l’occupation ennemie en 1917 et par le mandat britannique de Transjordanie au début des années 1920, il devint l’Emirat de Transjordanie sous gouvernance de l’Emir hachémite. En 1946, le Royaume hachémite indépendant de Jordanie fut constitué et admis de justesse à l’Organisation des Nations Unies et à la Ligue arabe. En 1948, la Jordanie s’est battue contre le nouvel état d’Israël créé sur les terres de l’ancienne Palestine mandataire, gagnant effectivement le contrôle de la Cisjordanie (Judée-Samarie) et l’annexant avec sa population palestinienne.

Le résultat est une stabilité précaire, et considérant que son roi actuel est marié à une femme dont la famille est de Sichem, lorsque leur fils régnera, si le royaume dure aussi longtemps, il y aura ce qu’on appelle un roi « palestinien ».

Il y a des Israéliens et des Juifs qui veulent que la Jordanie soit appelée « Palestine », mais je n’en fais pas partie. Je considère que c’est une erreur très dangereuse. Parce que cela donne une reconnaissance à un faux peuple, à sa fausse culture et son histoire fictive.

Pendant un certain nombre d’années, Israël a fait de son mieux pour maintenir la paix avec la Jordanie. Pendant des années après la guerre des Six Jours de 1967, des personnes influentes israéliennes étaient convaincues que la Jordanie viendrait mendier la paix avec Israël en échange de la soi-disant « Cisjordanie » [Judée-Samarie], mais ce jour n’est jamais venu. La Jordanie n’était pas intéressée à annexer entièrement la Judée-Samarie et la vallée du Jourdain ni à lui fournir une infrastructure moderne. Pendant les dix-neuf ans d’occupation jordanienne de ces zones, il n’y a eu aucun développement.

Quand l’Etat d’Israël a repris en main la région, après la guerre des Six Jours, il a découvert une zone totalement arriérée. Même lorsque nous avons déménagé à Shiloh en 1981, et que nos téléphones étaient relayés au village Turmus Aiya à proximité, il y avait des opérateurs locaux comme dans le tout début du XXe siècle. Chaque nuit, les villages sur les 22 heures, retombaient dans l’obscurité totale, parce qu’ils coupaient leurs générateurs. Les systèmes d’eau et les canalisations d’égout ont également été construits par Israël.

La Jordanie est à bien des égards un pays de rocailles et de vie dure. Pour rester viable, il doit pacifier les terroristes sans leur laisser le pouvoir et rester suffisamment occidental pour obtenir la manne de l’aide étrangère.

Même s’il est permis aux israéliens et aux juifs d’y faire du tourisme, il y a beaucoup de tension, et de nombreux juifs ne veulent pas que les gens là-bas sachent qu’ils sont juifs.

Rappelez-vous qu’en 1967, la Jordanie a rejoint la Syrie et l’Egypte dans une guerre pour anéantir Israël. Il y a encore des Jordaniens influents qui veulent nous détruire. Un député jordanien a appelé  à «des opérations terroristes contre les sales juifs»

Mon sentiment profond est que les décideurs veulent réellement qu’Israël reste en place. Ce n’est pas parce qu’ils veulent un Etat juif, mais parce qu’ils peuvent encourager les terroristes arabes du Hamas et du Fatah à attaquer Israël plutôt qu’attaquer la Jordanie. Pour eux, nous sommes la «zone tampon». Cela ne fait pas du tout de la Jordanie un allié fiable ni même un allié. Mais cela n’en fait pas non plus un ennemi très dangereux.

Source : Jewish Press – 3 décembre 2014 –
Par Batya Medad
Traduction Europe Israël
© Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif

 

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