L’agression d’une petite fille juive de 8 ans à l’école communale de Lyon n’avait pas révélé toute son horreur…
JSSNews apporte en exclusivité un témoignage indispensable à la compréhension du climat qui règne en France et au delà, met en cause la complicité impardonnable de deux organisations juives : le CRIF qui a tenté d’étouffer l’affaire et de placer la famille juive victime dans la position de soumission passive et silencieuse face à leur malheur.
Le récit de l’affaire: c’est reparti comme en 40…
Une petite fille de 8 ans mange à la cantine. Compte tenu du climat de haine lattent, ses parents lui ont appris à ne pas ébruiter son judaïsme. Pour sa sécurité, comme pendant l’occupation.
Mais deux garçons de 9 ans la soupçonnent, viennent la voir et lui demandent « t’es de quelle religion ? »
La petite fille a peur. Elle ne répond pas.
Alors les deux garçons commencent à l’insulter.
Prise de panique, la petite fille va aller demander de l’aide aux adultes de l’école. Six adultes, qui vont tous la repousser. Elle s’adresse d’abord aux cuisines qui la repoussent, alors elle demande la protection des instituteurs qui la rejettent…
Impuissante, paniquée, se sentant abandonnée et en grand danger, repoussée par des adultes indifférents, elle vomit.
Dans la cour de récréation, les petits Arabes se mettent à sa recherche en criant. « A… est juive ! A… est juive ! » et rameutent des amis pour la frapper.
A ce moment, des petites filles catholiques s’interposent et cachent la petite fille juive, pendant que d’autres élèves, catholiques aussi, trouvent la petite soeur de A. qui a 6 ans, et la cachent.
Comme une funeste répétition à l’identique de l’occupation, la semaine dernière des catholiques ont caché des enfants juifs pour les protéger. Ils s’appelaient SS et Nazis, en 1942, il n’est pas bien vu de dire leurs noms en 2014, le reste est identique.
Les agresseurs ont déclaré devant les élèves et les professeurs qu’ils assument totalement leur position: « nos parents nous ont dit que l’Islam est en guerre contre les Juifs » ont-ils expliqué sans la moindre malice.
L’affaire est très grave. C’est la république qui est secouée dans ses entrailles. Le directeur de cabinet du Ministère de l’éducation nationale appelle le père de la jeune victime et lui explique« votre dossier est prioritaire ».
Dans la foulée, une réunion est organisée entre des officiels de la Préfecture qui proposent, comme solution, une visite de la maison d’Izieu.
Vous ne comprenez pas, « il faut les envoyer en Israel ! » leur explique le père, ajoutant que le problème n’est pas la Shoah mais le conflit israélo-arabe. Bien-sûr, personne ne relèvera et la réunion ne débouchera sur rien. Le dossier prioritaire a été prioritairement classé à la poubelle.
Et bien entendu, les parents musulmans ont refusé de s’excuser dans l’indifférence générale d’une administration qui n’assume pas et veut se débarrasser du problème aussi vite que possible.
Troublé par l’affaire, le maire de Mions où s’est produit l’incident, juif lui-même, a écrit un article où il demande que les parents se rencontrent et échangent.
Les enfants ont moins de 13 ans. Aucune sanction n’est possible. L’exclusion de l’école est « inenvisageable » selon le père de la victime.
Maintenant, les deux petites filles sont traumatisées. Elles ont peur de retourner à l’école.
Voilà pour le récit du drame. Passons au second volet de l’affaire…
Le CRIF Rhône Alpes a pris contact avec le père de la victime, et a fait pression sur lui pour qu’il se taise, qu’il subisse en silence, qu’il se terre, vieux réflexe de juif qui baisse la tête et rase les murs en priant d’être épargné.
« N’ébruitez pas cette affaire. Et ne portez pas atteinte à l’Education nationale, aux professeurs, au directeur… » lui a expliqué le CRIF pour lui faire comprendre qu’il faut se soumettre, ne pas faire de vague, ne pas se faire remarquer, car la communauté juive est déjà très affectée par la situation générale.
Le père de la victime est, inutile de le préciser, furieux contre l’attitude inqualifiable de ceux qui sont censés protéger la communauté juive, et non la bonne réputation de l’administration, des professeurs ou du directeur. L’hypocrisie et la lâcheté n’ont jamais sauvé un seul juif. La dignité n’est pas monnayable contre la réputation d’une école. Israël ne leur sert donc pas d’exemple ?
Messieurs-dames les dirigeants du Crif, après avoir affirmé ne pas vouloir défendre indéfectiblement Israël, après avoir très mal géré l’affaire Dieudonné, après avoir soutenu une organisation étudiante qui a refusé de rencontrer le Ministre israélien du culte, de Jérusalem et de l’économie lors d’une visite officielle en France, après avoir dénoncé les manifestations républicaines organisées par les juifs de France, vous voilà en train de vouloir cacher l’horreur aux juifs de France. Quel en était le but ? Pour quelles raisons souhaitiez vous cacher cet acte antisémite contre une petite fille juive dans une école primaire ? Pourquoi vouloir protéger l’école dont personne n’a rien fait pour protéger cette petite fille ? Il faudra des réponses claires à ces questions. Les juifs de France n’ont pas besoin de judenrats. Ils ont besoin de leaders fiers et forts… Peut-on imaginer que ce sera le cas à l’avenir ?
Par Jean-Patrick Grumberg et Jonathan-Simon Sellem – JSSNews
Joint par JSSNews, la Présidente du Crif Rhone-Alpes ne dément pas nos informations mais affirme soutenir « la police dans son enquête après la plainte et les solutions proposées par l’école. » Elle publiera dans les meilleurs délais un communiqué que nous nous empresserons de publier. De son côté, le SPCJ affirme n’avoir aucun lien avec cette affaire. A JSSNews, un responsable du SPCJ explique que « notre rôle est justement d’accompagner et d’inciter les victimes à porter plainte. »
Je partage sur Facebook, ainsi cette histoire sera ebruitée. J espère que les petites oublient vite ces mauvais moments