La Belgique n’est pas disposée à reconnaître à court terme l’État palestinien, selon les termes de la résolution que la majorité a déposée à la Chambre. Ce texte invite à une reconnaissance « au moment qui sera jugé le plus opportun ».
Contrairement à la Suède et à la France, la Belgique n’entend pas reconnaître l’État palestinien à brève échéance. Elle souhaite donner un maximum de chances aux négociations de paix.
La résolution déposée par des députés des quatre partis de la majorité appelle à prendre en considération un certain nombre d’éléments : l’impact positif d’une reconnaissance sur de nouvelles négociations de paix, la concertation européenne et l’existence d’un gouvernement palestinien de plein exercice ayant autorité sur l’ensemble du territoire palestinien.
Si ces éléments étaient remplis, la Chambre demanderait au gouvernement de reconnaître l’État palestinien dans les limites reconnues du territoire de l’État de Palestine selon les frontières de 1967, uniquement modifiées moyennant l’accord des deux parties.
Benoit Hellings, député fédéral Ecolo: « Il apparaît clairement que le gouvernement ne veut pas de cette reconnaissance puisqu’elle conditionne celle-ci à l’hypothétique existence d’un « moment jugé le plus opportun ».
Nous avons un gouvernement de droite et plus de gauche, voilà la raison.
Dominique