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Condamné à mort pour blasphème le jour de Noël ! Non, ça ne se passe pas dans un pays catholique

By 29 décembre 2014Lève-toi !
Ce n’est ni le Pakistan, ni l’Afghanistan, ni l’Arabie Saoudite. C’est beaucoup plus près. Juste quelques heures d’avion.

Ce jour-là, le 24 décembre, les rues de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, et de Nouadibhou, la deuxième ville du pays, offraient un spectacle joyeux. Des concerts de klaxons, une foule en liesse. Non il ne s’agissait pas de saluer la naissance du petit Jésus ! La Mauritanie est une république islamique et ses habitants, réjouis et heureux, criaient : « Allah akbar ! ».

L’événement fêté était autrement plus important que la naissance d’un bébé dans une étable de la Palestine romaine. Un certain Mohamed Cheikh Ould Mohamed venait d’être condamné à mort pour blasphème et apostasie. Dans un texte posté sur Internet il avait eu l’outrecuidance de protester contre le sort fait aux « maalemines » (les forgerons), la caste la plus basse de la sympathique, et ô combien diverse, société mauritanienne. Le perturbateur avait aggravé son cas en suggérant que le système des castes était hérité de Mahomet. En Mauritanie on ne badine pas avec le nom du prophète.

M. Jemil Ould Mansour, un personnage important puisque chef du Tewassoul, un parti islamique modéré – c’est ainsi qu’il est qualifié par les agences de presse – a salué la condamnation de l’apostat par une phrase brillante de concision : « il a eu le sort qu’il mérite ».

La Mauritanie, on vient de le lire, est riche de ses diversités. Elle a un système élaboré et complexe de castes. Elle a aussi des islamistes modérés, enfin modérés comme M. Jemil Ould Mansour, ce qui ouvre d’intéressantes perspectives sur ce que sont là-bas les islamistes non modérés. Elle a aussi des esclaves : entre 150 000  et 200 000 selon les estimations des organisations humanitaires. Tous Noirs. Mais il y a aussi des Noirs libres. Dans ce pays arabe ils doivent se situer très, très en dessous de la misérable (…)lire la suite sur Atlantico

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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