Le 30 septembre 1938, la France signait les accords de Munich destinés à apaiser Hitler. De retour en France, Daladier était acclamé.
Les 7, 8 et 9 janvier 2015, touchés par l’horreur terroriste, les dirigeants français, les médias, pour apaiser l’islam et la banlieue, ne prononcèrent ni le mot djihad, ni le mot islam, et ne firent aucune allusion à l’interdiction de reproduire le prophète Mohammed. Ils n’évoquèrent pas les versets du coran et des hadiths qui ordonnent de tuer ceux qui lui manquent de respect, et de livrer la guerre aux croisés et aux juifs pour les soumettre.
Une voix s’éleva en 1938 contre la lâche capitulation des alliés : Churchill. « vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre. »
En 2015, tragiquement, aucune voix ne dénonce le déshonneur et la capitulation de la France.
Vous n’êtes pas Charlie
Charlie a refusé la censure et l’interdiction de représenter le prophète de l’islam. Vous vous êtes censurés pour apaiser l’islam.
En 2005, Charlie a publié les caricatures de Mohammed que le quotidien danois Jyllands-Posten avait imprimé pour « contribuer au débat sur la critique de l’islam et l’auto-censure ».
Médias, vous n’aviez pas publié les caricatures du prophète. Vous n’aviez pas soutenu Charlie. Vous n’étiez pas Charlie.
Vous n’avez jamais eu le cran de critiquer l’islam et de braver la censure.
Ne revendiquez pas un courage, une liberté de parole que vous n’avez pas. Ne dites pas que vous êtes Charlie.
Vous n’êtes pas Charlie, vous ne l’avez jamais été.
Le 7 janvier, le jour de l’attentat à Charlie Hebdo, plutôt que d’afficher votre solidarité avec son combat contre l’auto-censure, vous avez encore choisi l’apaisement et la soumission. Vous n’avez pas publié les caricatures qui ont causé la mort de leurs auteurs. Vous n’êtes pas Charlie, vous ne l’avez jamais été.
Vous aviez le choix entre la guerre contre la censure de l’islam et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, vous avez la censure, et vous aurez l’islam.
Vous n’êtes pas Charlie.
Avec vos petits papiers « je suis Charlie », vous étiez des imposteurs.
Vous êtes-vous auto-convaincu d’une bravoure que vous n’avez pas, que vous n’avez jamais eue, et que vous n’aurez jamais ?
Je suis le premier à comprendre et à respecter qu’un rédacteur en chef choisisse de protéger la vie de ses journalistes et censure les caricatures. Mais certainement pas en clamant, dans le même temps, son refus de la censure.
Certainement pas en cherchant les excuses qui exonèrent les djihadistes afin de ne pas offenser les organisations musulmanes.
J’ai du respect pour les Français qui par centaines de milliers ont bravé le froid de l’hiver et ont manifesté leur émotion. Mais qu’on ne parle pas de solidarité. Ah s’ils avaient au moins brandi une caricature du prophète, leur non à la barbarie aurait eu un sens.
Les affiches « Je suis Charlie » étaient déplacées : ils ne sont pas Charlie.
L’eussent-ils été qu’ils auraient participé aux manifestations contre l’islamisation des banlieues qui ont créé Merah, Nemmouche, Coulibaly, les frères Kouachi et les milliers d’autres qui demain commettront les attentats. Avec peine, elles ont réuni mille personnes par beau temps.
- A Manuel Valls qui se réjouissait que l’islam est la seconde religion de la France,
- A Bernard Cazeneuve qui déclarait sur RTL que « ce n’est pas un délit de prôner le djihad »,
- A François Hollande qui clamait que l’immigration est une chance pour la France,
- Aux intellectuels, Edwy Plenel en tête, qui roucoulent que « c’est une immense chance pour la France d’être le premier pays musulman d’Europe »,
«Dieu se rit de ceux qui déplorent des effets dont ils continuent de chérir les causes». Mais Bossuet faisait sans doute un amalgame.
Et L’UOIF qui a porté plainte contre Charlie pour incitation à la haine raciale, ils sont Charlie ?
Et L’UOIF qui avait déposé plainte contre Charlie pour incitation à la haine raciale, ils sont Charlie eux-aussi ? Vous les avez pourtant invité à la marche d’union nationale, ce dimanche, pour ne pas les offenser, pour les apaiser.
Hier les Français étaient dans les rues disais-je. Tous les Français ? Pas la banlieue islamisée, qui se réjouissait sur Twitter et Facebook, dans les écoles et jusqu’à la télé, que le prophète soit vengé.
Quel responsable politique, quel commentateur, quel journaliste a eu l’audace de le relever ? Aveuglement diront certains. La réalité : ils ont choisi l’auto-censure pour apaiser la banlieue, tout en imprimant l’imposture « Je suis Charlie. »
Jeannette Bougrab, l’ancien ministre et compagne de Charb qui a perdu la vie lors de l’attentat, a eu ces mots dignes, pointant son doigt vers la classe politique et journalistique : « Charb est mort debout. Il est mort pour avoir défendu nos libertés contre les fondamentalismes… on a perdu du temps contre l’islam radical. »
Vous n’êtes pas Charlie, vous êtes Chamberlain.
Hier les Français étaient dans les rues disais-je. Tous Charlie ? Ils étaient tous résistants aussi, quand De Gaulle a annoncé la victoire du peuple français. La honteuse réalité n’est pas restée longtemps secrète. Ni en 1945, ni en 2015.
Tous Charlie alors qu’ils acceptent passifs les constructions de mosquées, le coût de l’immigration et des réfugiés avec leurs impôts, l’humiliation de leurs dirigeants qui expliquent que défendre leur identité est raciste, qu’ils doivent changer pour éviter la honte ?
Ils ne sont pas pas Charlie, ils ont courbé la tête depuis trop longtemps.
Le 8 janvier, la France a fait une boucle historique, elle a cumulé en un jour l’apaisement de Chamberlain en 1938 et le mensonge de De Gaulle en 1945.
Les Français qui lisent Dreuz savent depuis longtemps regarder cette vérité là en face.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.