Par ordre, par omission coupable, ou par incompréhension inexplicable, le rapport d’information n° 757 (2015/2016) enregistré à la présidence du Sénat le 5 juillet 2016 n’a pas été porté à la connaissance du peuple français… pour quelle raison ?
La mention qui précisait « le droit de changer de religion » a été purement et simplement retirée
Il s’agissait, à l’aide de ce rapport, repris par Nicolas sarkozy et Jean-Pierre Chevènement, « d’assoir l’islam à la table de la République », dans l’objectif, vous l’avez sans doute compris, d’y créer un « islam de France » à la place d’un « islam en France ».
Les organisations musulmanes, y compris bien entendu le CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) pouvaient participer à sa création et accepter ce texte rappelant les principes fondamentaux de la laïcité.
De quel droit, et de quelle manière, ce texte de loi, voté au nom du peuple de France, a-t-il été manipulé par les parlementaires représentants de ce même peuple de France ?
En effet, ce texte a été, en finalité, accepté par les représentants de cet islam dit « non radicalisés », et on le comprend dès lors parfaitement, car ce fut au prix d’un compromis sur son contenu.
Dans ce texte, la mention qui précisait « le droit de changer de religion » a été purement et simplement retirée, à la demande de l’UOIF (Union des Organisations islamiques de France). Voir page 87 du rapport d’information du sénat n° 757.
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Compromis inexcusable et totalement en opposition avec la Constitution, le droit français et la convention européenne des droits de l’homme (les avez-vous entendu s’élever contre cet accommodement ?) qui, par son article n°9, précise : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ».
Avec cette compromission, le mot n’est pas trop fort, a été introduit un « état d’exception » en contradiction totale avec la loi du 9 décembre 1905 qui impliquait de respecter tous les cultes qui se pratiquaient en France.
En acceptant de manipuler ainsi ce texte de loi, cette compromission a mis d’un côté une république pour les Français de toutes les autres religions et d’un autre une république pour les Français musulmans, obéissant aux règles de la charia imposées par le Coran (qui punit de mort l’apostasie et le blasphème et même la conversion).
Ces peines capitales pourront-elles s’appliquer dans notre pays alors que la peine de mort y a été abolie ?
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