Ce qui se passe avec les appels au cessez-le-feu et maintenant les appels à ne pas intervenir à Rafah, où, au passage, se trouvent tous les tunnels de contrebande qui ont permis de constituer l’arsenal militaire du Hamas, n’est qu’une répétition de l’histoire.
Chaque fois que les Israéliens gagnent, le monde appelle à un cessez-le-feu (1948, 1956, 1967, 1973, 2006, plus toutes les guerres contre les terroristes de Gaza), et la gauche israélienne s’exécute, car les juifs n’ont pas le droit de gagner, et les juifs à la mentalité de galoute acceptent cet interdit.
Terminer à Rafah ce qui fut commencé à Gaza ville il y a 4 mois permettrait de réduire le Hamas en poussière, ou du moins – soyons réalistes – le rendre incapable de nuire pendant plusieurs décennies. Ce serait, cette fois, une “victoire totale”, comme le répète le Premier ministre Netanyahou. Une victoire interdite au peuple juif.
À Rafah s’écrit en partie le destin des juifs.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7.org