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A313 La papauté détient-elle les clefs de l’Apôtre Pierre ? (La Trompette)

By 26 mai 2015Doctrine

Article de Richard Bennett

Si le Pape jouit de la « primauté de Pierre », c’est qu’un faux document, intitulé « Les Décrétales de Constantin et d’Isidore » a influencé le cours de l’histoire (Voir note 1). La papauté n’en constitue pas moins le fondement et le rempart de l’Eglise romaine. Elle fait la fierté des Catholiques pieux: elle est, leur assure-t-on, un trait d’union direct entre eux-mêmes et Jésus-Christ. Le monde actuel semble redoubler d’affection pour la papauté. Au mépris de la Bible, de l’histoire, et de la raison, la papauté déclare que son Eglise est fondée sur le seul Apôtre Pierre; que ce dernier fut le premier évêque de Rome, et qu’il transmit toute son autorité aux papes et aux évêques qui lui succédèrent.

Voilà l’axe central du catholicisme romain. D’après le Catéchisme officiel de l’Eglise catholique,

« Le Seigneur a fait du seul Simon, auquel il donna le nom de Pierre, la pierre de son Eglise… Cette charge pastorale de Pierre et des autres apôtres appartient aux fondements de l’Eglise. Elle est continuée par les évêques sous la primauté du Pape » (Catéchisme, § 881. Voir note 2).

Cette déclaration, et en fait toute la structure catholique romaine, repose sur les trois présupposés suivants :

1. D’après Matthieu 16:16-20, Pierre serait le fondement de l’Eglise. L’Eglise serait bâtie sur lui.

2. Pierre serait allé à Rome et aurait été le premier évêque de Rome.

3. Les évêques de Rome seraient les successeurs de Pierre.

A ce propos il convient de signaler que la liste des papes établie par Rome n’est qu’une fable. Au commencement, l’humble église de Rome était dirigée par plusieurs anciens, et non par un évêque unique. Par la suite, ceux qui se voulaient les successeurs de Pierre se livrèrent à bien des intrigues – nous aborderons ce point dans la conclusion de cet article. Pour l’instant, nous n’allons pas nous attacher à retracer toute l’histoire de la papauté, mais à analyser ces trois présupposés, ces prémisses que l’Eglise romaine tient pour des évidences.

Premier présupposé: Le Seigneur a fait de Simon, qu’Il a appelé Pierre, le roc de Son Eglise, c’est-à-dire le fondement de Son Eglise.

« Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus reprit la parole et lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux; ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. Alors il recommanda sévèrement aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Christ » (Matthieu 16:16-20).

Des opinions diverses avaient cours quant à l’identité du Christ, mais ce passage montre que les disciples étaient au clair sur cette question. Pierre s’est fait leur porte-parole sans hésitation aucune. Le Seigneur dit bien que cette connaissance intuitive de son identité en tant que « Christ » (Le Messie, L’Oint) et « Fils du Dieu vivant » (éternel comme le Père, et donc d’essence divine) est une révélation accordée par Son Père céleste. Jésus déclare que cette révélation constitue le roc, la pierre angulaire sur laquelle Il bâtira Son Eglise.

Incontestablement, c’est bien là ce que le Seigneur a dit. D’ailleurs, Il revient sur cette même idée dans Sa conclusion, en recommandant sévèrement à Ses disciples  » de ne dire à personne qu’il était le Christ. » Dire que ce roc est la personne de Pierre, c’est pervertir sciemment le sens des paroles limpides du Seigneur Lui-même. Affirmer que l’Eglise est bâtie sur un simple homme, et non sur la révélation divine selon laquelleJésus est « le Christ, le Fils du Dieu vivant », c’est insulter la doctrine de Christ et corrompre la Parole de Dieu.

Le Saint-Esprit confirme le sens véritable de ce verset dans la formulation grecque originale. « Pierre », en grec, se dit petros. Le Seigneur dit: ‘Tu es Petros, et sur cette petra je bâtirai mon église. » Le nom commun masculin petros désigne un morceau de roc, plus grand qu’un simple caillou. En revanche, en grec, petra veut dire « gros rocher ». Ce nom commun de genre féminin évoque une immense base de roc inébranlable. L’Eglise repose donc sur un immense fondement de roc, et non sur un morceau de granit. Ce grand roc représente la révélation accordée par Dieu le Père céleste. La mission particulière confiée à Pierre au verset 19 est en accord avec cette révélation. « Je te donnerai – le Seigneur s’adresse à Pierre personnellement – les clefs du Royaume des cieux. » Cette déclaration prophétique du Seigneur s’est accomplie à la lettre quand Pierre est devenu Son instrument pour faire part de cette révélation aux Juifs (Actes 2:36), puis aux non Juifs (Actes 10:34-44). Le pouvoir des clefs se rapporte à cette même révélation de la Personne du Christ. On en voit la mise en œuvre lors de la première proclamation de l’Evangile aux Juifs, puis aux non Juifs. Cette proclamation initiale ne fut confiée qu’à Pierre. Sa mission prophétique ne pouvait se transmettre à un successeur, car l’acte initial d’ouverture du Royaume, aux Juifs puis aux non Juifs, est par définition un événement unique.

Dans la deuxième partie du verset 19, il est question de « lier » et de « délier ». Cette mission-là concerne la discipline dans l’Eglise, et elle s’applique aussi aux autres Apôtres, comme on le voit dans Matthieu 18:18. Les versets de Matthieu 16:16-20 sont centrés sur la divinité de Jésus, « le Fils du Dieu vivant », sur Son rôle de Christ, c’est-à-dire de Messie. Ces réalités-là constituent le roc sur lequel Son Eglise est bâtie.

L’argument des apologètes catholiques est qu’à l’origine, l’Evangile de Matthieu fut rédigé en araméen. D’après eux, dans cet original, le mot employé dans Matthieu 16-18, Ke’pha, s’appliquerait aussi bien à Simon Bar Jona qu’au roc sur lequel le Christ a promis de bâtir Son Eglise. Mais cet argument ne tient pas, car c’est en grec que le texte inspiré du Nouveau Testament fut rédigé. Ce prétendu « original araméen » n’existe pas. On a fait des traductions en Syriaque et en Araméen à partir du grec, mais ces traductions ne sauraient être assimilées à une « version originale ». Les textes araméens ne sont pas inspirés: ce sont de simples traductions de l’original grec (Voir note 3).

Mais même sans aller chercher un original araméen imaginaire, l’Eglise romaine tire profit de la ressemblance entre le nom de Pierre, et le nom commun « pierre ». Elle opère une fusion entre les deux termes et donne au passage le sens suivant: « Tu es Pierre, et sur toi, Pierre, je bâtirai mon Eglise. » Il reste que le Seigneur a dit, en réalité: « sur ce rocher », et non « sur toi, Pierre ». « Ce rocher » désigne la vérité qui venait d’être énoncée: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Il s’agit d’une vérité si fondamentale, si essentielle pour l’Eglise, qu’on peut à juste titre l’appeler « un rocher ».

Les revendications aberrantes d’un pontife qui se veut le substitut de Christ

En tant que Christ, Jésus possède en plénitude le pouvoir universel suprême. Cette prérogative n’appartient qu’à Lui: de la part d’un autre, toute prétention de détenir un pouvoir semblable est odieuse et vile. Pourtant, l’Eglise romaine ne rougit pas de revendiquer pour son Pape ce pouvoir-là. Elle enseigne officiellement ce qui suit : « En effet le pontife romain a sur l’Eglise, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l’Eglise, un pouvoir plénier, suprême et universel qu’il peut toujours librement exercer » (Catéchisme, § 882).

Seul le Christ Jésus, le Fils de Dieu en personne, peut déclarer que toute créature humaine doit lui être entièrement soumise en matière de foi et de conduite. L’Eglise de Rome attribue à son Pontife un ministère qui par définition n’appartient qu’à Christ. Le pouvoir « plénier, suprême, et universel » appartient de droit et exclusivement au « Fils du Dieu vivant ».

La joie du Père est de faire demeurer toute plénitude en Jésus-Christ seul, « la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Ephésiens 1:23). Lui seul dispense en abondance à tout Son peuple « grâce sur grâce » (Jean 1:16). Mais dans sa volonté de puissance, l’Eglise romaine ne se satisfait pas de chercher à usurper le pouvoir suprême et universel dans l’Eglise. Elle prétend en outre avoir été dotée de toute la plénitude de la grâce et de la vérité. Le Document « Dominus Iesus », parle de « la plénitude de la grâce et de la vérité qui a été confiée à l’Eglise catholique » (Voir note 4). L’Eglise romaine s’érige donc elle-même en substitut de Christ. C’est pourquoi elle affirme: « Il n’y a aucune faute, si grave soit-elle, que l’Eglise catholique ne puisse remettre » (Catéchisme, § 982). Une telle prétention est parfaitement scandaleuse, mais le Pontife va plus loin encore et déclare: « Seul le Pontife Romain a le droit de juger les personnes qui exercent la magistrature suprême de l’Etat » (Canon 1405. Voir note 5). Ainsi le Pontife Romain revendique la suprématie, ne rend de comptes à personne, et se veut seul juge du bien et du mal.

Ces revendications s’élèvent aussi contre le Saint-Esprit, qui est le vrai Vicaire de Christ

En déclarant que « le Pontife romain a sur l’Eglise, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l’Eglise, un pouvoir plénier, suprême et universel qu’il peut toujours librement exercer » (Catéchisme, § 882) l’Eglise romaine s’élève aussi contre le Saint-Esprit. Le Seigneur Jésus a confié le soin universel des âmes à la Personne divine du Saint-Esprit. Parlant de cette troisième Personne de la Trinité qui devait être Son Remplaçant, le Seigneur a promis: « Quand Il viendra, il convaincra le monde de péché, de justice, et de jugement »(Jean 16:18). Le Saint-Esprit convainc de péché en permettant au pécheur de comprendre qu’il est perdu. Il lui montre qu’il a besoin de la justice de Christ. Le Saint-Esprit donne la vie aux âmes mortes dans leur péché. Tel est le miracle de la grâce, que l’Ecriture appelle « la grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons selon l’action souveraine de sa force. Il l’a mise en action dans le Christ en le ressuscitant d’entre les morts » (Ephésiens 1:19). La majesté, la grandeur et la puissance indicibles du Saint-Esprit, le Vicaire de Christ véritable, sont telles qu’en Sa présence, un chrétien doit être rempli de crainte et de respect pour cette Personne divine. Si un être humain quel qu’il soit prétend porter le titre de « Vicaire de Christ », c’est une absurdité blasphématoire. Il y a un lien direct entre la rédemption de Christ et le ministère du Saint-Esprit, et c’est une erreur de nature à damner les âmes que de confondre l’œuvre du Saint-Esprit, le Vicaire de Christ, avec un rôle humain, une oeuvre humaine quelconque. Jésus-Christ qui avait été le Maître, le Conseiller, et le Guide de ceux qui croyaient en Lui promit d’envoyer le Saint-Esprit comme Son Remplaçant, afin de demeurer avec eux pour toujours (voir Jean 14:16). Dans la vie d’un chrétien, le Saint-Esprit possède dans tous les domaines une pleine influence, sans intermédiaire aucun. L’Ecriture nous enseigne, ô merveille, que « Le Seigneur, c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit » (2 Corinthiens 3:17-18). Le Saint-Esprit œuvre pour nous transformer. Le chrétien est amené par degrés de gloire en gloire, jusqu’au jour où par cette même grâce il sera rendu parfait pour l’éternité dans la présence glorieuse de son Seigneur. Combien nous devons aimer et estimer ce ministère plénier du Saint-Esprit!

Pour qui connaît ces vérités prodigieuses concernant le Saint-Esprit, quelle horreur de découvrir cette doctrine du Vatican: « Le Pape jouit, par institution divine, du pouvoir suprême, plénier, immédiat, universel pour la charge des âmes » (Catéchisme, § 937). Persuader des hommes et des femmes que le Christ a fait d’un simple mortel Son Vicaire terrestre, c’est s’élever contre tout ce que le Christ Jésus est venu accomplir.

Au fil de l’histoire: du vicaire de César au « Vicaire de Christ »

Cette étrange doctrine qui fait du Pape le Vicaire de Christ est apparue relativement tard dans l’histoire de la papauté. Le premier pas, pour l’évêque de Rome, consista à s’approprier le titre de « vicaire et successeur de César », assorti de l’appellation « Pontifex Maximus » (Pontife Suprême). Ensuite les évêques de Rome revendiquèrent le titre de « Vicaire du prince des apôtres », c’est-à-dire de « Vicaire de Pierre » (Voir note 6). Vers le début du cinquième siècle l’évêque Innocent 1er (401-417) proclama avec insistance que Christ avait délégué à Pierre le pouvoir suprême et l’avait établi évêque de Rome (Voir note 7). Il s’ensuivait donc pour Innocent 1er que l’évêque de Rome devait exercer les pouvoirs et les prérogatives de Pierre. Boniface III, qui devint évêque de Rome en 607, se proclama « Evêque Universel », vicaire et maître de tous les autres évêques. Mais c’est seulement au huitième siècle que le titre de « Vicaire du Fils de Dieu » apparut dans un faux document intitulé « La Donation de Constantin » (Voir note 8). Au début du seizième siècle, il fut prouvé que ce célèbre document était un faux; mais les évêques de Rome ont quand même conservé le titre de « Vicaire de Christ » depuis le huitième siècle jusqu’à nos jours. Avec ce titre, la revendication de la suprématie spirituelle et temporelle atteint son comble. Il évoque des pouvoirs divins auxquels la papauté ne veut pas renoncer. Le « Vicaire de Christ » ne reconnaît nulle autre autorité que la sienne. Il se considère comme le maître de tous, et proclame hardiment que « Le Premier Siège n’est jugé par personne » (Canon 1404).

L’aboutissement de l’interprétation romaine des paroles adressées à Pierre par le Christ, c’est un pontificat revendiquant un magistère infaillible, un pouvoir suprême, tant spirituel que temporel, sur toute créature. L’apôtre Paul avait prédit la venue de ce « ministère » aberrant en annonçant la venue de « l’homme impie, le fils de perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou qu’on adore, et qui va jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu et se faire passer lui-même pour Dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4), à la place du « Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16). Effectivement, on a vu se lever le Pontife, le fils de perdition. Par sa nature même, et par sa fonction, la papauté entend se substituer entièrement au Christ véritable et à Son œuvre. Il faut donc identifier et dénoncer ce faux ministère, comme le fait l’Ecriture: « La femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » (Apocalypse 17:18).

Deuxième présupposé: Pierre serait allé à Rome et aurait été le premier évêque de Rome

L’Ecriture ne mentionne jamais la moindre visite de Pierre à Rome. Elle relate soigneusement ses visites en Samarie, à Lydda, à Joppé, à Césarée, et à Antioche. Mais il n’y a pas la moindre trace d’une visite à Rome, ce qui aurait pourtant été essentiel pour confirmer la position catholique romaine. Quand Paul écrit aux chrétiens romains, il salue de nombreux membres de l’Eglise de Rome, mais pas Pierre. Ce même Paul, qui se trouvait à Rome sous le règne de l’empereur Néron, ne fait pas la moindre allusion à Pierre dans ses lettres rédigées à Rome et adressées aux diverses églises et à Timothée: pourtant il y énumère les noms de beaucoup de compagnons d’œuvre. De toute évidence, ce présupposé catholique au sujet de la présence de Pierre à Rome n’est que conjecture et pure invention. Il ne peut en aucun cas constituer un roc sur lequel on fonde sa foi

Troisième présupposé: les successeurs de Pierre sont les évêques de Rome

La formulation officielle du troisième présupposé est la suivante:

« L’assistance divine est encore donnée aux successeurs des apôtres, enseignant en communion avec le successeur de Pierre, et d’une manière particulière, à l’évêque de Rome, Pasteur de toute l’Eglise… » (Catéchisme, § 892).

Dans l’Ecriture il n’est jamais question des successeurs des Apôtres. Les critères de l’apostolat sont explicités en Actes 1:21-22. Le statut des Apôtres et de Paul était unique. Tous furent choisis par le Christ Lui-même, et jamais il n’a été question de leur succession. Dans le Nouveau Testament, les Apôtres n’ont jamais nommé d’autres apôtres, mais des anciens et des diacres (Voir note 9). Ce présupposé fallacieux définit bien ce qu’est la papauté, cet énorme système reposant sur la notion de succession apostolique. Mais en l’absence de la doctrine apostolique, l’idée de succession apostolique n’est que duperie. Jamais le Seigneur Dieu n’a confié sa vérité à une lignée humaine issue d’un groupe quelconque. Un tel fondement est défectueux par définition. Il ne peut pas y avoir de succession apostolique sous la forme d’une chaîne visible traversant l’histoire: en effet un seul maillon défectueux suffit pour invalider tous ceux qui lui succèdent. Cependant le catholicisme fait reposer tout son système sur cette « succession apostolique ».

En réalité, la papauté est enracinée dans l’Empire romain, et non dans le Christ Jésus, le Seigneur. Notre Seigneur a donné ce commandement: « Les rois des nations les dominent et ceux qui ont autorité sur elles se font appeler bienfaiteurs. Mais il n’en est pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert » (Luc 22:25-26). Le Christ a entièrement banni de Son Royaume toute domination. L’Apôtre Pierre condamne également ce comportement selon ce monde et ordonne aux anciens de faire paître le troupeau « non en tyrannisant ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:3). L’Eglise catholique romaine n’est pas issue de l’Apôtre Pierre: sa hiérarchie, et le contrôle totalitaire qu’elle exerce n’ont cessé de démontrer le contraire.

L’interprétation de Matthieu 16 par les conducteurs de l’Eglise des premiers siècles

Dans leurs écrits, les théologiens et les conducteurs de l’Eglise des premiers siècles démontrent leur unanimité au sujet de Matthieu 16. Nous possédons le témoignage de quarante-huit responsables d’église du troisième au huitième siècle, ainsi que les « Constitutions Apostoliques » (Voir note 10). L’érudit William Webster a réuni ces écrits dans un article intitulé « The Patristic Exegesis of the Rock of Matthew 16:18 » (Exégèse par les Pères de l’Eglise de Matthieu 16:18. Voir note 11). Cet article contient les citations suivantes de Théodoret, évêque de Cyr (393-457).

« Que personne ne pense, à tort, que le Christ soit autre que le Fils unique, l’engendré de Dieu. Ne nous croyons pas plus sages que le don de l’Esprit. Ecoutons ce qu’a dit le grand Apôtre Pierre: ‘Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.’ Ecoutons comment le Christ confirme cette profession en disant: ‘Sur ce rocher, je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle.’ Le sage Paul, ce maître architecte des églises ne leur reconnaît pas d’autre fondement que celui-là. ‘Comme un sage architecte, dit-il, j’ai posé le fondement et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ.’ Alors comment parler de quelque autre fondement, puisqu’il est commandé de ne pas établir d’autre fondement, mais de bâtir sur celui qui est déjà posé? L’auteur divinement inspiré reconnaît que c’est Christ qui est le fondement: c’est là pour lui un sujet de gloire (Voir note 12). Nul ne peut poser d’autre fondement que celui qui est déjà posé, c’est-à-dire le Christ Jésus (1 Corinthiens 3:11). Il faut bâtir sur le fondement, et non poser d’autres fondements. Si quelqu’un veut bâtir avec sagesse, il ne peut poser d’autre fondement. Le bienheureux Pierre aussi a posé ce fondement, ou plutôt c’est le Seigneur Lui-même qui l’a fait. Car quand Pierre dit: ‘Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant’, le Seigneur répondit: ‘Sur ce rocher, je bâtirai mon Eglise’. Ne vous donnez donc pas des noms d’hommes, car c’est Christ qui est le fondement… » (Voir note 13).

« N’en doutons pas: le Seigneur dit que la foi ferme et la confession véritable sont un rocher. Lorsque le Seigneur a demandé à ses disciples ce que les hommes disaient de Lui, le bienheureux Pierre a pris la parole et dit: ‘Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.’ Le Seigneur a répondu: ‘En vérité, en vérité je te le dis, tu es Pierre et sur ce rocher je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle' » (Voir note 14).

« ‘Elle est fondée sur les saintes montagnes’. Les ‘fondements’ de la piété sont les préceptes divins, et les ‘saintes montagnes’ sur lesquelles ces fondements sont posés sont les apôtres de notre Sauveur. Au sujet de ces fondements, le bienheureux Paul déclare: ‘Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont la pierre angulaire est Jésus-Christ.’ Et il parle aussi de ‘Pierre, Jacques et Jean, dont on dit qu’ils sont des colonnes.’ Lorsque Pierre eut fait cette confession véridique et divinement inspirée, le Christ lui dit: ‘Tu es Pierre, et sur ce rocher je bâtirai mon Eglise; et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle.’ Ailleurs, le Christ dit: ‘Vous êtes la lumière du monde, et une ville établie sur une montagne ne peut être cachée.’ Sur ces saintes montagnes, Christ le Seigneur a posé les fondements de la piété… » (Voir note 15).

« Demandons-nous qui est appelé ‘une pierre’. Au début, cette pierre sembla toute petite, mais plus tard elle devint très grande, et elle remplit la terre. Ecoutons donc parler Dieu Lui-même par le prophète Esaïe: ‘Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui croit en elle ne sera pas confondu’. Ecoutons aussi le bienheureux David qui s’écrie en prophétisant: ‘La pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue la principale, celle de l’angle’ (Matthieu 21:42). Quand le bienheureux apôtre Pierre enseignait parmi les Juifs, leur parlant de la prophétie du Seigneur, il a dit: ‘La pierre rejetée par vous, les bâtisseurs, est devenue la principale, celle de l’angle’ (Actes 4:11). Le bienheureux apôtre Paul dit: ‘Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle’ (Ephésiens 2:20). Ailleurs il dit: ‘personne ne peut poser d’autre fondement que celui est déjà posé, savoir Jésus-Christ’ (1 Corinthiens 3:11). Il dit encore: ‘Ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ’. L’Ancien et le Nouveau Testament nous enseignent donc que c’est notre Seigneur Jésus-Christ qui est appelé une pierre » (Voir note 16).

« Ceux qui disent que ces choses se sont produites avant le baptême, qu’ils apprennent donc que le grand fondement de l’Eglise fut ébranlé, puis rétabli par la grâce divine. En effet le grand Pierre, après son triple reniement, est demeuré le premier, guéri par ses propres larmes. Le Seigneur lui a ordonné d’appliquer le même remède à ses frères: ‘Et toi lui dit-il, quand tu seras revenu à moi, affermis tes frères.’  » (Luc 22:32. Voir note 17).

Quelques réflexions pour conclure

Comme nous l’avons vu au début de cet article, l’église de Rome était dirigée au commencement par un groupe d’anciens et non par un seul évêque. Par la suite, cette église a connu de nombreuses fraudes. Nombreux furent ceux qui se voulaient « les successeurs de Pierre ». Mais ces évêques-là n’ont réussi à démontrer qu’une seule chose: ils étaient les successeurs, les héritiers d’Adam et de son péché! L’idée que l’évêque de Rome était le successeur de Pierre ne fut sérieusement prise en compte qu’à partir du quatrième siècle. Le premier à la formuler fut l’évêque de Rome Damase 1er (366-384). Il fut suivi par Innocent 1er (401-417). L’évêque Léon 1er (440-461) développa cette idée au cours du cinquième siècle. Après plusieurs siècles d’intrigues, et grâce à des faux documents inimaginables, cette idée devint un dogme de l’Eglise catholique romaine. Les chrétiens d’Hibernie (nom romain de l’Irlande) n’acceptèrent cette doctrine qu’après la conquête normande en 1172. Les Eglises Orthodoxes d’Orient ne l’ont jamais acceptée (Voir note 18).

Bien des hommes, au cours des siècles, furent motivés par le désir d’être les « successeurs de Pierre », et de tirer de ce titre pouvoir et majesté. Deux et même trois papes se disputèrent le trône en même temps. Assoiffés de pouvoir, ils revendiquaient tous trois l’autorité de Pierre à grand renfort de malédictions et d’excommunications réciproques. En 1415, le Concile de Constance résolut de régler la question. L’historien Wylie nous donne là-dessus quelques détails.

« Après ces préparatifs, le Concile se mit en devoir de faire le procès du Pape. A la porte de l’église, des crieurs publics sommèrent Jean XXIII de comparaître pour répondre aux accusations portées contre lui… L’acte comportait soixante-dix chefs d’accusation, mais cinquante seulement furent lus en session publique. Les autres furent passés sous silence pour ménager l’honneur de la papauté… On interrogea trente-sept témoins. Ces derniers accusèrent le Pape Jean notamment d’avoir empoisonné son prédécesseur Alexandre V, mais le Concile jeta un voile sur la question. Il considéra toutefois que les accusations étaient justifiées, et au cours de la douzième session, le 29 mai 1415, le Concile rendit son verdict, dépouillant Jean XXIII du pontificat, et relevant toute la chrétienté de son serment d’obéissance envers lui. Quand le verdict tomba, le Pape Jean se montra aussi abject qu’il avait été arrogant jusque là. Il reconnut que la sentence était juste et se lamenta sur le jour où il avait accédé au pontificat. Il écrivit une lettre obséquieuse à l’Empereur, l’implorant de bien vouloir sauver sa vie misérable, que personne, d’ailleurs, n’avait songé à lui ôter (Voir note 19). L’affaire concernant les deux autres papes fut moins compliquée et plus vite réglée. Ils avaient déjà été condamnés par le Concile de Pise, qui avant le Concile de Constance avait affirmé la suprématie des conciles, attribuant à ceux-ci le droit de juger les papes hérétiques et simoniaques. Angelo Correr, c’est-à-dire Grégoire XII, renonça à la papauté de son propre chef. Pedro de Luna, devenu Benoît XIII fut destitué. Ensuite Oddone de Colonna, élu à l’unanimité par les cardinaux, régna sur l’Eglise sous le nom de Martin V » (Voir note 20).

Contrairement à l’opinion générale, le titulaire de la « chaire de St. Pierre » n’était pas mis en place par une élection. Les manœuvres et les intrigues de femmes et d’hommes dépravés jouèrent un rôle considérable dans la succession au pontificat, comme l’explique l’historien Miller:

« Pendant de longues années le sort de la tiare papale resta au pouvoir de l’immorale Théodora (815-867) et de ses deux filles Marozie et Théodora II. Leur vie dissolue leur procura suffisamment de pouvoir et d’influence pour faire monter sur le « trône de Saint Pierre » qui leur semblait bon, à savoir des hommes aussi débauchés qu’elles-mêmes. Nous ne souillerons pas cet ouvrage en relatant leurs indécences grossières. Mais elles jouèrent un rôle dans la succession des pontifes. A n’en pas douter, ces femmes étaient des représentantes de Jézabel, par l’influence qu’elles exercèrent sur les papes et sur la ville de Rome. Hélas, depuis sa fondation, la papauté ne reflète que trop fidèlement Jézabel et ses associés, sa corruption, sa tyrannie, son idolâtrie, et l’usage qu’elle fit de l’épée séculière » (Voir note 21).

Nul ne peut mettre sa foi en même temps dans le Christ et dans le pontife. Comme d’autres l’ont fait remarquer avant moi, chez le pontife on trouve un « autel » à la place de la table de communion, un « prêtre » au lieu d’un prédicateur, des cérémonies au lieu de la saine doctrine, des sacrements au lieu de la grâce qui sauve, des traditions au lieu de la Parole écrite de Dieu.

Ce n’est point là l’Eglise fondée sur la révélation que Dieu donne de Jésus en tant que « Christ, le Fils du Dieu vivant »: c’est une institution humaine fondée sur le règne d’un pontife. Mais le Seigneur Lui-même nous exhorte en ces termes: « Et maintenant, mes fils, écoutez-moi et soyez attentifs aux paroles de ma bouche. Que ton cœur ne se détourne pas pour suivre une telle femme, ne t’égare pas dans ses sentiers. Car elle a fait tomber beaucoup de victimes, et ils étaient forts, tous ceux qu’elle a tués. Sa maison, c’est le chemin du séjour des morts, qui descend vers les demeures de la mort » (Proverbes 7:24-26). Les personnes et les nations qui se soumettent à elle ne connaissent ni la vie, ni la liberté. C’est seulement dans le Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, que nous trouvons la liberté et la vie éternelle! Mettez donc votre foi en Lui, et en Lui seul, « et n’ayez rien de commun avec les œuvres stériles des ténèbres, mais plutôt dénoncez-les » (Ephésiens 5:11).

L’Ecriture proclame que l’unique souverain, le Chef suprême de l’Eglise est le Seigneur Jésus-Christ. Il est le Très Saint qui jamais ne change, le Tout Puissant, le seul Sage qui connaît toutes choses. L’Eglise catholique romaine proclame que le chef de l’Eglise de Jésus-Christ est « le Souverain Pontife Jean-Paul II » (Voir note 22), ou bien un autre pontife régnant. Il nous est impossible de servir deux souverains, car les commandements du Seigneur contredisent ceux du pontife. Personne ne peut servir en toute impartialité deux maîtres incompatibles entre eux. Le jour où il faudra choisir, il méprisera celui des deux maîtres qu’il n’aime pas par-dessus toutes choses. Alors quand le Seigneur Jésus-Christ nous dit: « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » (Marc 12:30), et que le soi-disant Souverain Pontife exige « non pas un assentiment de foi, mais une soumission religieuse de l’intelligence et de la volonté à une doctrine que le Pontife Suprême ou le Collège des Evêques énonce en matière de foi ou de mœurs… » (Canon 752), nous devons décider qui nous aimons et qui nous craignons le plus.

Le Seigneur Jésus-Christ est mort à la place de ceux qui croient véritablement en Lui. Seuls sa vie et son sacrifice parfait constituent la rançon du chrétien. « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour beaucoup »(Matthieu 20:28).Tel était le prix qu’exigeait le Dieu Très Saint pour satisfaire Sa justice, et pour accorder le pardon des péchés. Puisque c’est Jésus qui a payé cette rançon, seul celui qui croit véritablement en Lui est libéré du péché et de Satan. « Car le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur »(Romains 6:23).On voit donc que ces versets 16 à 20 dans Matthieu 16 parlent du fondement de notre vie éternelle: l’œuvre et la divinité du « Fils du Dieu vivant » sont bien le rocher sur lequel Son Eglise est bâtie.

Notes :

1. Selon l’Encyclopédie Larousse, les « Fausses Décrétales de Constantin et d’Isidore » sont un recueil contenant un grand nombre de lettres attribuées aux papes des six premiers siècles. Œuvre d’un faussaire du neuvième siècle, ce recueil fit longtemps autorité, les papes en ayant fait état comme d’œuvres authentiques.

2. Toutes les citations du Catéchisme dans cet article sont extraites du Catéchisme de l’Eglise Catholique, Editions Centurion/Cerf/Fleurus-Mame/Librairie Editrice Vaticane, Paris, 1998.

3. Une étude approfondie de ce sujet et de son contexte historique par le Pasteur David Th. Stark (avec un examen des traductions du Nouveau Testament grec effectuées pendant les cinq premiers siècles de la chrétienté) est disponible à l’adresse :http://www.gpcredding.org/petra.html

4. Déclaration « Dominus Iesus sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Eglise », 16e partie, 5 septembre 2000. Ce document est disponible à l’adresse :

http://www.portstnicolas.org/article.php3?id_article=113&var_recherche=%22D%E9claration+Dominus+Iesus%22

5. L’ensemble du Code de Droit canonique peut être consulté à l’adresse :
http://www.portstnicolas.org/rubrique.php3?id_rubrique=20.
Toutes les citations du Droit canonique dans cet article proviennent de cette même source.

6. Le titre latin était: « Vicarius principis apostolorum ».

7. Ce point fut l’objet de controverses prolongées, étant donné que le Nouveau Testament ne mentionne jamais la présence de Pierre à Rome.

8. Le titre officiel latin était: « Vicarius Filii Dei ». « La Donation de Constantin » contient ces mots: « De même que sur la terre on le vit [Pierre] établi Vicaire du Fils de Dieu, de même les pontifes, qui sont les représentants de ce même chef des apôtres…
Voir http://jmgainor.homestead.com/files/PU/PF/doco.htm, 9/03/05

9. Les termes « surveillant » et « ancien » ou « pasteur » sont interchangeables (voir Actes 20:17, 28; 1 Pierre 5:1-4).

10. Il s’agit de: Augustin, Ambroise de Milan, Ambrosiaster, Aphraates, Astérius d’Amasée, Athanase, Basile le Grand, Basile de Séleucie, Bède le Vénérable, Jean Cassien, Cassiodore, les Constitutions Apostoliques, Jean Chrysostome, Chrysologe, Cyprien, Cyrille d’Alexandrie, Cyrille de Jérusalem, Didyme l’Aveugle, Epiphane, Ephrem de Syrie, Eusèbe, Firmicus Maternus, Formilien de Césarée, Fulgence, Gaudence de Brescia, Grégoire le Grand, Grégoire de Naziance, Grégoire de Nysse, Hilaire de Poitiers, Ignace, Isidore de Péluse, Isidore de Séville, Jacob de Nisbis, Jérôme, Jean Damascène, Maxime de Turin, Nil d’Ancyre, Origène, Pacien de Barcelone, Pallade d’Hélénopolis, Paschase Radbert, Paul d’Emesse, Paul Orose, Paulin de Nole, Prosper d’Aquitaine, et Théodoret de Cyr.

11. Cet article peut être consulté en anglais à l’adresse :
http://www.christiantruth.com/fathersmt16.html 24/08/04

12. Ibid., Philip Schaff, Nicene and Post-Nicene Fathers (Ed. Eerdmans, Grand Rapids, 1956), Vol. III, Théodoret, Epître 146, à Jean l’Econome, p. 318.

13. Ibid., Commentary on 1 Corinthians 1,12. Cité par J. Waterworth, A Commentary (Ed. Thomas Richardson, Londres, 1871) p. 149.

14. Ibid., Commentary on Canticle of Canticles II.14, M.P.G., Vol. 81, Col.108.

15. Ibid., Commentary on Psalms 86.1, M.P.G., Vol. 80, Col. 1561.

16. Ibid., Commentary on Daniel ii. 34. Cité par J. Waterworth, A Commentary (Ed. Thomas Richardson, Londres, 1871) p. 152.

17. Ibid., Haeret. Fab. Livre 5, Chapitre 28. Cité par J. Waterworth, A Commentary (Ed. Thomas Richardson, Londres, 1871) p. 152.

18. A l’aide d’une puissante armée, le roi Henry accomplit les desseins de la papauté en 1171. Il reçut la soumission d’un archevêque et d’un évêque au Synode de Cashel en Irlande en 1172.
Consulter à ce sujet notre article en anglais: « The Legacy of the True Historical Patrick » sur le site :
http://www.bereanbeacon.org/

19. Hardouin, Acta Concil., tom. viii, pp. 361-362.

20. J.A. Wylie, History of Protestantism (Mourne Missionary Trust, Irlande du Nord, 1878, 1985) Vol. I, Livre 3, p. 153. Voir aussi le même ouvrage chez Hartland Publications, Vol. I, p. 242.

21. Andrew Miller, Miller’s Church History Books for the Ages (Albany, Oregon, USA: Ages Software) Ch. 16, p. 432.

22. Cette affirmation se trouve dans la Déclaration « Dominus Iesus »,
http://www.portstnicolas.org/article.php3?id_article=113&var_recherche=%22D%E9claration+Dominus+Iesus%22

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