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Alain Finkielkraut a vu le vrai visage des fascistes de « Nuit Debout » Dreuz

By 18 avril 2016mai 13th, 2020Lève-toi !
PUBLIÉ PAR NANCY VERDIER LE 17 AVRIL 2016

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Alain Finkielkraut, venu en curieux pour se faire sa propre idée sur le mouvement Nuit Debout, « sans passer par le filtre des médias », a failli se faire lyncher Place de la République par les nouveaux fascistes d’extrême gauche.

Sous les injures, il est sorti indemne de cette « confrontation » aux relents fascistes, grâce au semblant de service d’ordre présent sur place. Après son éviction de la manifestation, il exprime son dégoût sur cette vidéo, tournée par un « média indépendant »…

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Dans la nuit du 14 avril, après le discours télévisé de François Hollande qui persiste à croire qu’il va réussir à inverser la courbe du chômage, les casseurs ont redoublé d’ardeur. Les riverains n’en peuvent plus. Il est à noter qu’Anne Hidalgo, malgré les dégradations, les troubles à l’ordre public et les risques engendrés par des rassemblements populaires en période d’Etat d’urgence, persiste à défendre le mouvement auquel elle accorde une totale légitimité… tout en « mettant en garde » (ce qui ne veut strictement rien dire) contre les excès…

Comment semer le désordre dans un pays et le trouble dans les esprits pour y instaurer ensuite la légitimité d’une dictature ? Face à la perte d’autorité et de compétence de l’Etat, un mouvement est en marche… Et ce mouvement qui apparemment ne sait trop où il va ressemble davantage à un mouvement sectaire, discriminant et raciste. Mais comme il n’est pas d’extrême droite ou identitaire, les médias se régalent, le soutiennent ou en tous cas ne le dénoncent pas.

Yanis Varoufakis, venu apporter son soutien au mouvement, a pu s’exprimer pendant les 5 minutes réglementaires : « Je vous apporte la solidarité d’Athènes », a-t-il lancé sous les regards curieux des militants de Nuit debout. « Ils nous disent que nous occupons les places, mais ce sont eux qui essaient de privatiser ce qui est à tous ».

Varoufakis

Evoquant le projet de loi travail, l’ancien ministre a accusé le président François Hollande de « dévaloriser le travail » : « Président Hollande, cela ne peut pas marcher, cela ne peut qu’approfondir la crise ».

La semaine passée, un député européen de Podemos, Miguel Urban Crespo, était lui aussi venu soutenir les militants de la place de la République.

C’est fou comme les communistes et l’extrême gauche la plus radicale a la sympathie des médias. A se demander si eux aussi…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Nancy Verdier pour Dreuz.info.

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