Les écoles juives sont protégées contre les tueurs d’enfants juifs
Hier soir jeudi 20 mars vers 22 heures, Richard K, un enseignant juif de 59 ans qui porte la kippa, sort d’un restaurant casher de la rue Manin à Paris.
Mais il est immédiatement suivi par trois Vladimir qui rôdaient dans le quartier juif. Pour casser du juif.
Très vite, il est insulté par les trois maghrébins, rapporte le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) qui lui crient «mort aux juifs, sale juif, sale fils de pute, ainsi que des expressions en langue arabe qu’il n’a pas comprises».
Arrivés allée Arthur-Honegger, les islamo-nazis lui tombent dessus – à trois contre un – avec une violence qui n’a d’égale que leur haine des Juifs – inscrite dans le coran – et puis ce sont certainement des fans d’Alain Soral et Dieudonné. Les prédateurs collent leur victime contre un mur, et le frappent violemment au visage, aux yeux, au front et au nez ainsi que sur le torse. Puis l’un deux lui ouvre sa chemise et dessine une croix gammée sur sa poitrine avec un gros marqueur noir. Et comme je n’imagine pas pourquoi trois maghrébins se promènent avec des gros marqueurs noirs dans les poches, je soupçonne sérieusement la préméditation.
Richard K relate dans sa plainte, déposée à la police, que ce n’est que lorsqu’il a crié au secours qu’une personne âgée s’approchant a mis en fuite les individus qu’il décrit comme trois hommes âgés de 20 à 25 ans, mesurant 1m70 à 1m 80, portant des casquettes de couleur claire, vêtus d’un jean, et d’origine nord-africaine.
Le visage tuméfié, il s’est rendu à l’hôpital et a reçut les premiers soins d’urgences. L’examen a révélé des lésions orbitaires, une déformation de la pyramide nasale, et une fracture du nez.
Une enquête est en cours pour retrouver les trois agresseurs. «L’affaire est prise très au sérieux», a expliqué une source proche de l’enquête.
Le BNVCA «constate une recrudescence des violences anti-juives depuis que les affaires dieudonnistes ont été révélées et notamment depuis la grande manifestation antisémite Jour de colère du 26 janvier 2014».
Mais soyons clairs : malgré toute sa bonne volonté, le gouvernement ne peut pas mettre un policier derrière chaque juif portant la kippa dans la rue pour le protéger des agressions des musulmans. Il n’interdira pas le coran, et ne légifèrera pas pour que l’antisionisme des médias qui excite la haine des Juifs soit assimilé à ce qu’il est, une excitation de la haine des Juifs.
Il ne reste alors aux juifs que deux solutions : vivre cachés comme des marannes – l’histoire est un éternel recommencement puisqu’en 1491 en Espagne il leur était reproché – sans preuve – de tuer des enfants pour le meurtre rituel, et qu’en 2014 il leur est reproché – toujours sans preuve – d’assassiner par plaisir des enfants palestiniens. Ou bien quitter la France pour un pays moins dangereux pour les Juifs, c’est à dire un pays non européen puisqu’ils sont de plus en plus occupés par des musulmans qui se radicalisent et sont prêts à massacrer des juifs. Là encore, l’histoire est un éternel recommencement, ou plutôt une continuité : le peuple juif a survécu à bien d’autres peuples, malgré 3000 ans de ce genre de persécutions.
Alternativement, lorsque les musulmans brandissent le nombre d’actes islamophobes en réponse à l’importance des actes antisémites, ils s’empressent de ne pas divulguer, et les médias dans la foulée, qu’un tag sur une mosquée est comptabilisé au même titre qu’une agression contre un juif. Même les relativistes ne mettent pas sur le même plan agression et tag.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.
PS : je remercie Le Parisien qui a fait état de cette agression : le silence des médias, assez insupportable pour les victimes, est sous tendu par une idéologie d’extrême gauche – beaucoup de journalistes sont d’extrême gauche, qui a besoin de fabriquer des minorités victimes d’une société inhumaine à combattre, et il se trouve que les Juifs ne sont pas la minorité élue par ces messieurs.
A propos de l’auteur
Hervé Roubaix est un ex data-journaliste pour un média en ligne nord américain.