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Amnesty: le Hamas a tué des enfants palestiniens qui achetaient des chips et a fait croire qu’Israël était responsable !

By 26 mars 2015Etz Be Tzion

 

Publié le : 26 mars 2015

Amnesty International vient tout juste de révéler au monde que durant le conflit de Gaza de l’été dernier, les palestiniens eux-mêmes ont tué plus de civils palestiniens que les israéliens, et que les palestiniens ont commis d’innombrables crimes de guerre contre leur propre population.

©MDA

Un document, intitulé Unlawful and deadly: Rocket and mortar attacks by Palestinian armed groups during the 2014 Gaza/Israel conflict, fournit des éléments montrant que plusieurs attaques lancées depuis la bande de Gaza constituaient des crimes de guerre. Six civils, dont un petit garçon de quatre ans, ont été tués en Israël dans le cadre d’attaques de ce type, au cours de ce conflit qui a duré cinquante jours. Lors de l’attaque la plus mortelle attribuée à un groupe armé palestinien, treize civils palestiniens, dont onze mineurs, ont été tués lorsqu’un projectile tiré depuis la bande de Gaza s’est écrasé dans le village d’al Shati.

«Des groupes armés palestiniens, dont la branche armée du Hamas, ont à maintes reprises lancé des attaques illégales durant ce conflit, tuant six civils et en blessant d’autres. En menant ces attaques, ils ont fait preuve d’une indifférence flagrante vis-à-vis du droit international humanitaire et des conséquences de leurs violations sur les civils, que ce soit en Israël ou dans la bande de Gaza», a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

Toutes les roquettes utilisées par les groupes armés palestiniens sont des projectiles non guidés, avec lesquels on ne peut pas viser avec précision de cible spécifique; recourir à ces armes est interdit par le droit international et leur utilisation constitue un crime de guerre. Les mortiers sont eux aussi des munitions imprécises et ne doivent jamais être utilisés pour attaquer des cibles militaires situées dans des zones civiles ou à proximité.

«Les groupes armés palestiniens doivent mettre fin à l’ensemble des attaques directes visant les civils et des attaques menées sans discrimination. Ils doivent aussi prendre toutes les précautions possibles afin de protéger les civils de la bande de Gaza des conséquences de ces attaques. Cela suppose d’adopter toutes les mesures qui s’imposent pour éviter de placer combattants et armes dans des zones densément peuplées ou à proximité», a déclaré Philip Luther.

Selon les données des Nations unies, plus de 4 800 roquettes et 1 700 mortiers ont été tirés depuis Gaza vers Israël au cours de ce conflit. Sur ces milliers de roquettes et mortiers, environ 224 auraient atteint des zones résidentielles israéliennes, tandis que le Dôme de fer, le système de défense anti-missile israélien, en a intercepté de nombreux autres.

Lors de l’attaque la plus mortelle attribuée à un groupe armé palestinien durant ce conflit, 13 civils palestiniens, dont 11 mineurs, ont été tués lorsqu’un projectile a explosé à côté d’un supermarché, dans le camp – surpeuplé – de réfugiés d’al Shati (bande de Gaza) le 28 juillet 2014, premier jour de l’Aïd al Fitr. Les enfants jouaient dans la rue et achetaient des chips et des boissons sucrées au supermarché au moment de l’attaque.

Si les Palestiniens ont affirmé que l’armée israélienne était responsable de cette attaque, un expert indépendant, spécialiste des munitions, ayant examiné les éléments de preuve disponibles pour le compte d’Amnesty International, a conclu que le projectile utilisé dans le cadre de cette attaque était une roquette palestinienne.

Le rapport décrit en détail d’autres atteintes au droit international humanitaire commises par des groupes armés palestiniens durant le conflit, comme le fait de stocker des roquettes et d’autres munitions dans des immeubles civils, y compris des écoles administrées par les Nations unies, ainsi que des cas dans lesquels des groupes armés palestiniens ont lancé des attaques ou stocké des munitions très près de zones où se réfugiaient des centaines de civils déplacés.

«La communauté internationale doit aider à prévenir de nouvelles violations en luttant contre la banalisation de l’impunité, et en cessant de livrer aux groupes armés palestiniens et à Israël les armes et équipements militaires susceptibles d’être utilisés pour commettre de graves violations du droit international humanitaire», a déclaré Philip Luther.

Par Dan Birenbaum – JSSNews

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