Il se passe des choses dans les écoles des « quartiers sensibles » de cette ville de l’Essonne. Il s’en est passé d’autres dans une école de Peshawar. Aucun rapport ? C’est pas sûr.
La voiture-bélier a mauvaise presse. Elle est stigmatisée, dénoncée, vilipendée au prétexte qu’elle sert à défoncer les vitrines des joailleries et les portes des banques. C’est injuste et discriminatoire. Car la voiture-bélier peut aussi servir pour des raisons qui ne sont pas crapuleuses et s’inscrire dans un combat d’idées.
A Corbeille-Essonne donc l’entrée d’une école vient d’être fracassée par une voiture-bélier. Ces derniers mois deux autres écoles de la ville avaient fait l’objet d’attaques identiques. Non, il ne s’agissait pas de voler pour se remplir les poches. Les intentions des conducteurs de ces véhicules étaient pures de tout esprit de lucre.
Pour certains en effet l’école représente le savoir, l’Etat (hélas laïc) et une autorité détestée et détestable. Quel besoin d’apprendre, d’étudier ? Ça pourrait corrompre des âmes innocentes. A de milliers de kilomètres de là, à Peshawar au Pakistan, des Talibans, animés par les mêmes pulsions, ont attaqué une école exécutant d’une balle dans la tête 132 enfants qui s’y trouvaient. Une voiture-bélier s’est quand même mieux : ça fait moins de dégâts…
Personne – et cela se comprend – ne parle de Corbeille-Essonne. Mais tout le monde parle de Peshawar. Ce qui s’est passé là-bas n’a absolument rien à voir avec l’Islam ! Ce sont les Talibans afghans qui l’affirment, condamnant l’action de leurs cousins pakistanais. Les Talibans afghans tuent, égorgent, lapident quand nécessité s’en fait sentir et jettent parfois un peu d’acide sur les visages des petites filles scolarisées. Comme ils sont d’excellents connaisseurs en matière religieuse nous en déduirons donc que (…)lire la suite sur Atlantico