Le parlement européen a été une nouvelle fois ridiculisé. Funny isn’t it?
« Je fais une prédiction: le Royaume-Uni ne sera pas le dernier État membre à quitter l’UE »
Le député europhobe britannique Nigel Farage, figure majeure du vote pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, a savouré mardi 28 juin la victoire du Brexit devant ses collègues du Parlement européen, qui l’ont en retour … copieusement hué.
« N’est-il pas drôle, quand je suis venu ici [à Bruxelles] il y a 17 ans en disant vouloir mener une campagne pour faire sortir le Royaume-Uni de l’UE, vous avez tous ri de moi. Vous ne riez plus maintenant, n’est-ce pas? », a lancé Nigel Farage devant des Eurodéputés réunis en session extraordinaire à Bruxelles, accueilli à la fois par des huées et quelques applaudissements.
Nigel Farage, leader du parti anti-immigration britannique (UKIP), a ensuite pris à parti l’hémicycle, accusant ses collègues d’être « dans le déni ». « Je fais une prédiction: le Royaume-Uni ne sera pas le dernier État membre à quitter l’UE », a-t-il lancé.
Il a ensuite exhorté ses collègues à avoir une attitude « adulte et sensée » dans les négociations à venir, avant de les accuser de n’avoir « jamais eu un vrai emploi, jamais travaillé dans les affaires ou le commerce, ni jamais créé le moindre emploi dans leur vie ».
Cette sortie lui a valu d’être bruyamment vilipendé par l’hémicycle, et rappelé à l’ordre par le président du Parlement, Martin Schulz. Ce dernier a aussi demandé aux eurodéputés de ne pas agir « comme le font en général les membres du UKIP dans cette chambre ». « Ne les imitez pas », a-t-il intimé.
Les élites européennes ont trop centralisé le pouvoir à Bruxelles en pratiquant une «taxation sans représentation », et – après avoir institué des frontières ouvertes à travers le continent – ont échoué à trouver des stratégies cohérentes pour faire face au terrorisme islamique et l’afflux massif de migrants du Moyen-Orient.
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Tout à coup, les appels de la plupart des gens de bon sens veulent reprendre le contrôle de leur pays, restaurer la souveraineté nationale et rétablir les frontières.
Cette volonté résonne dans le courant dominant l’Allemagne, les Pays-Bas, la Scandinavie et la France, mais les médias vous le cachent. Avec la chancelière Angela Merkel, les dirigeants politiques de l’UE ont jusqu’à présent échoué à répondre aux préoccupations des citoyens et la démocratie elle-même est menacée par l’afflux incontrôlé de personnes en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique, des gens qui ne veulent pas s’assimiler, et dont les valeurs de base sont contraires à celles des sociétés occidentales.
Juste pendant Brexit, le discours antisémite et anti-israelien de Mahmoud Abbas devant le Parlement européen a été applaudi avec enthousiasme. Cela illustre parfaitement la perfidie de cette institution. Le président de l’Autorité palestinienne a accusé Israël de perpétrer un « massacre de masse » contre les Palestiniens. N’est-ce pas unique au monde, un peuple qui sort d’un massacre de masse plus nombreux qu’avant ? Un mensonge de plus qui fit le régal des technocrates de Bruxelles.
Cet épisode est important en cela qu’il met en évidence la bassesse morale des élites européennes, nichées dans leurs tours d’ivoire.
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