Nous récoltons aujourd’hui plus que jamais les fruits très amers de cette véritable shoah spirituelle et identitaire dont nous sommes peut-être en tant que chrétiens les plus grandes victimes. Il y a aujourd’hui dans l’Eglise universelle, Corps de Christ, un immense malaise, d’immenses échecs concernant le relationnel (il n’y a peut-être jamais eu autant « d’enfants de D.ieu » usant à tort et à travers de leur propre justice, qu’aujourd’hui. Une justice aveugle, une justice de coeurs affolés, une justice de coeurs sans pères et donc une justice sans principes et ceci à tous les niveaux de l’Eglise, hélas). Il y a aujourd’hui, dans le Corps de Christ, un immense malaise identitaire, qui s’exprime de toutes sortes de façons et spécialement dans nos pays développés. Qui dit problèmes identitaires dit absence de père. Il faudrait chercher là aussi les causes des malédictions !
J’aimerais terminer sur une note encourageante, car notre D.ieu a un coeur de Père et dès lors…. Est-ce un hasard si ce désarroi identitaire dans l’Eglise, et ce malgré les fausses solutions adoptées pour y échapper tant bien que mal, comme l’esprit de clocher, la dénomination ou – à l’extrême – la secte, par exemple, est à son apogée aujourd’hui ? Non. Car ce temps précède de peu le retour du Seigneur… à Jérusalem.
J’aimerais vous encourager, chers amis, car je pense vraiment que ces versets-clés du prophète Malachie (4:5-6) sont pour ce temps : « Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit. » Cette restauration du relationnel des pères et des enfants s’accompagnera d’une restauration pleine, entière et obligatoire de la plénitude paternelle de D.ieu dans nos esprits le plus souvent aveuglés à ce sujet.
On parle beaucoup aujourd’hui de la restauration du ministère apostolique et bien trop peu de la restauration des coeurs de pères. Les authentiques apôtres seront entre autres des hommes profondément pères. Mais dans le sens le plus authentique. Tout un programme à (re)découvrir.
A travers les témoignages qui précèdent vous avez réalisé comme je l’ai fait que D.ieu est déjà à l’oeuvre aujourd’hui pour établir ce qui ne devrait pas être une révélation mais une évidence : l’Eternel est Père. L’Eternel est Père, Fils et Saint-Esprit.
Pour clôturer cette postface, j’ai trouvé intéressant de vous proposer un petit exercice de réflexion.
EXERCICE:
Si l’on sait que l’Eglise catholique romaine joue à présent un rôle prééminent et majeur dans le mouvement oecuménique.
Si l’on observe que le Pape de Rome est de plus en plus considéré sur la scène internationale comme « l’autorité » morale, spirituelle et politique la plus représentative du monde « chrétien ».
Si l’on sait que cette église (l’église de Rome) n’a en rien renoncé à certains de ses dogmes inacceptables et réfutables sur base biblique.
Si l’on observe la profonde dévotion mariale du Pape actuel.
Si on lit et entend qu’un des versets bibliques le plus souvent cités dans la mouvance oecuménique est le suivant :
« Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient aussi un en nous, afin que le monde croie que tu m’as envoyé », Jean17/21
(prière qui est évidemment contradictoire de la part de l’Eglise de Rome pour laquelle il faut vraiment se demander qui est la personne la plus révérée. C’est bien évidemment et trop souvent Marie), posons-nous dès lors la question suivante une fois pour toutes :
QUI EST LE « PERE » DU MOUVEMENT OECUMENIQUE AUJOURD’HUI ?
Je vous laisse formuler la réponse…