Chapitre 6
Que se passe-t-il ?
Relisons ensemble ce fameux passage de Malachie et essayons, au-delà de la simple promesse qui nous est donnée là, d’y voir un peu plus clair et un peu plus en profondeur. « Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit. »
Il y a d’abord une affirmation directe : « Je vous enverrai Elie le prophète. Cette parole de l’Ecriture s’est déjà accomplie du temps de Jean-Baptiste, à une époque charnière, juste avant que le Messie d’Israël, Yeshoua, n’entame son ministère auprès des Israélites et que ne commence par après la grande dispensation de l’Eglise et le temps des nations. Nous sommes là à un grand moment charnière dans l’Histoire de l’humanité.
Nous sommes actuellement aussi à un grand moment charnière de l’Histoire de l’humanité, celui qui vient juste avant le retour du Messie Yeshoua (en Israël, rappellons-le) . C’est donc un temps où la même promesse est à nouveau d’actualité pour que soit ramené le coeur des pères vers les enfants et les rebelles à la sagesse des justes afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé (Luc 1:17)
Jean-Baptiste, par humilité, et parce qu’il ne croyait pas à la réincarnation, niera être Elie (Jean 1/21). Jésus le contredira positivement (Matthieu 11/14). En fait, Yohanan Hamatbil (Jean-
Baptiste) n’était pas Elie lui-même, mais l’onction et l’esprit d’Elie reposaient sur lui. Comme il est écrit en Luc 1, verset 13 à 17: « Mais l’ange lui dit : Ne crains point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit-Saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d’Israël au Seigneur, leur D.ieu ; il marchera devant D.ieu avec l’esprit et la puissance d’Elie, pour ramener les coeurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »
Le fait est que cette onction est présente, qu’elle est relâchée à nouveau aujourd’hui, que quelques-uns commencent à s’en apercevoir et que les temps que nous vivons sont aussi cruciaux pour nous en tant que témoins (l’Eglise) qu’ils ne l’étaient pour Israël en tant que peuple témoin depuis le temps où Malachie prophétisa jusqu’au temps où apparut Yohanan Hamatbil (Jean-Baptiste). Ces temps sont évidemment cruciaux pour l’Israël contemporain, ne l’oublions pas.
Cette période de plus ou moins quatre cents ans (le chiffre quatre est significatif de l’accomplissement) est une période qui se caractérise par un grand vide spirituel. Il n’y a dans nos bibles aucune trace d’écrits pour cette période.
La période que nous vivons aujourd’hui est une période de grande apostasie. Je ne sais pas si elle est longue de quatre cents ans, mais de quarante ou de quatre cela me paraît très possible. Et je sais que le Seigneur est très proche et qu’Il revient cette fois en vainqueur et pour régner.
Ce que je sais aussi de tout mon coeur et de tout mon esprit, c’est que l’onction d’Elie doit être relâchée aujourd’hui encore avec les mêmes effets entre les pères et les enfants.
« Pour que le coeur des pères soit ramené vers les enfants et les rebelles à la sagesse des justes afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. » (En vue de son retour, ajouterai-je, comme Jean-Baptiste fut envoyé avec l’onction d’Elie pour préparer Sa première venue.)
Cette bénédiction et cette restauration entre les pères et les enfants au sens premier comme au sens plus large repose sur des principes divins absolument sacrés que nous devons comprendre si nous voulons saisir l’importance de ce que l’Esprit est en train de faire aujourd’hui. Nous allons y venir dans quelques instants, mais continuons à lire le verset 5 de Malachie 4 : « Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. »
« Avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable. » Ce jour grand et redoutable est arrivé pour Israël le 9 Av de l’an 70 après J.-C. Jérusalem fut prise et le temple, contre la volonté de Titus, chef des armées romaines (Réf. : « Histoire des Juifs » de Flavius Josèphe), fut néanmoins entièrement détruit par le feu. Des centaines de milliers d’Israélites qui croyaient en la protection divine au travers du temple furent pour la plupart tués dans des conditions atroces ou réduits en esclavage.Tous ceux qui avaient choisi un temple de pierre (une religion) et rejeté le temple du Saint-Esprit vivant (Jésus le Messie) furent détruits par une machine de guerre d’inspiration babylonienne et caïni- que : Rome.
Il est connu qu’en 70 après J.-C, la plupart des Juifs messianiques, sur direction divine, avaient quitté Jérusalem. Le parallèle avec notre temps est fulgurant et d’une évidence totale. Le système d’inspiration babylonienne, grecque et romaine des temps de la fin, le système de l’Antichrist est plus que jamais émergeant et finira par entourer et opprimer les chrétiens authentiques jusqu’à ce qu’ils délogent, grâce à l’enlèvement de l’Eglise qui est proche, de la même manière que les premiers Juifs messianiques quittèrent Jérusalem pour ne pas subir l’assaut final et le massacre des armées de Titus, le Romain.
Malachie chapitre 4 verset 6 à présent : « Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit. »
« De peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit. » « De peur … » Et pourtant le pays d’Israël fut frappé d’interdit à partir de 70 après J.-C. A part quelques révoltes comme la révolte
de Bar Kochba, rien ne permit au peuple d’Israël de subsister sur sa terre comme il l’avait fait jusque là.
Bien des cités antiques disparurent, la quasi totalité des villages aussi. Jérusalem elle-même fut labourée et salée par les armées romaines. On y construisit une nouvelle cité baptisée « Eolia Capitolina ». On construisit un temple romain à l’emplacement de l’ancien temple. On donna par dérision le nom de Palestine (du nom « Philistins » des anciens ennemis d’Israël) à la terre d’Israël, bien qu’il n’ait jamais existé aucune civilisation ni culture palestinienne et que les Philistins qui étaient campés dans la bande de Gaza à l’époque de Samson aient tous disparus depuis longtemps.
Au fil du temps, le pays redevint un désert aride et la grande majorité de la vie juive, au fil des siècles, s’organisa en dehors du territoire d’Israël, parmi les nations.
Lorsque l’Eglise sera enlevée, et que le tri aura été fait entre les chrétiens religieux et les chrétiens authentiques, les Juifs messianiques religieux et les Juifs messianiques authentiques, la Terre sera livrée à de terribles jugements et les faux enfants de D.ieu connaîtront, comme l’Israël religieux d’il y a mille neuf cent trente et une années, la dispersion, la traque impitoyable sous diverses formes par les armées de l’Antichrist.
Le pays (la Terre entière) sera à nouveau frappé de jugements. Mais nous n’en sommes pas encore arrivés là, bien que nous en soyons très, très proches. Et, si l’onction du prophète Elie est relâchée aujourd’hui, prenons garde, car ce sera pour un temps très court, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé, comme il est dit en Luc 1:17.
En quoi cette bénédiction est-elle importante ?
Elle est importante en ce qu’elle a un effet suspensif, selon ce que l’Ecriture nous dit elle-même. Relisons le verset 6 : « Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit. »
En d’autres mots, le Seigneur nous dit que ramener
le coeur des pères vers les enfants et inversement Lui permet de reporter le jugement qui consiste à frapper le pays d’interdit. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé : Jean-Baptiste est venu, a prêché pour ramener le coeur rebelle des enfants d’Israël à leurs pères et au Père. Il leur a promis la venue de quelqu’un dont il n’était pas digne de dénouer les sandales et qui avait le pouvoir de sceller leur repentance dans le salut. Certains ont écouté et reçu. D’autres ont refusé. Nous connaissons la suite.
Ce sont des faits qui sont tellement intéressants dont le parallèle avec la venue de l’Anti-Christ et la désolation du temple en 70 av. j.c.
Ramener le coeur des pères vers leurs enfants a certainement une signification très profonde.
Pour ma part, je constate qu’au Québec, les jeunes adultes ont tellement été privés
d’un père (authentique).
Ce qui amène un manque d’identité et pour certains, une rébellion contre Dieu.
La parole dit-elle que cette relation entre père et fils va être restaurée dans les temps de la fin avant son retour?