Benjamin Netanyahou s’est une nouvelle fois opposé à la création unilatérale d’un État palestinien
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a présenté son plan pour « l’après Hamas » aux membres du cabinet politique et de sécurité. La mise en place d’un organisme civil responsable de la démilitarisation de la bande de Gaza et qui préservera la liberté d’action de Tsahal en est l’un des points principaux. « Israël conservera une liberté d’action opérationnelle dans toute la bande de Gaza, sans limite de temps, dans le but d’empêcher la reprise du terrorisme et de contrecarrer les menaces en provenance de Gaza », stipule le début du document présentant le plan.
En ce qui concerne le point de passage de Rafah, le plan indique qu’Israël agira pour empêcher le transfert de munitions vers la bande de Gaza. Israël maintiendra une « fermeture sud » à la frontière entre Gaza et l’Égypte, dans le but d’empêcher le renforcement des éléments terroristes dans la bande de Gaza. La « barrière sud » fonctionnera, dans la mesure du possible, en coopération avec l’Égypte et avec l’aide des États-Unis, et sera basée sur des mesures visant à empêcher la contrebande en provenance d’Égypte, à la fois sous terre et en surface, y compris au point de passage de Rafah.
En outre, la bande de Gaza sera totalement démilitarisée et dépourvue de toute capacité militaire, au-delà de ce qui est nécessaire au maintien de l’ordre public. « La responsabilité de la réalisation de cet objectif et de la supervision de son existence dans un avenir prévisible est confiée à Israël. M. Netanyahou a aussi souligné qu’Israël s’efforcera d’obtenir la fermeture de l’UNRWA « et de le remplacer par des agences d’aide internationale responsables. »
Benjamin Netanyahou a conclu en s’opposant une nouvelle fois à la création unilatérale d’un État palestinien : « Israël rejette catégoriquement les diktats internationaux concernant un règlement permanent avec les Palestiniens ». « »Israël continuera à s’opposer à la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien. Une telle reconnaissance après le massacre du 7 octobre donnerait une énorme récompense à un terrorisme sans précédent et empêcherait tout règlement futur pour la paix », a-t-il à nouveau martelé.