Le nouveau ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini a donné le ton, dimanche 3 juin, en affirmant que « l’Italie ne sera pas le camp de réfugiés de l’Europe ».
« Le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire vos valises » a déclaré le ministre samedi en soutient à des élections locales.
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« Nous n’aurons pas une ligne dure mais une ligne de bon sens », a ajouté le ministre, accueilli à chacune de ses étapes par des sympathisants enthousiastes.
Son discours rompt avec les discours creux des politiciens, expliquant son succès :
« Personne ne m’enlèvera la certitude que l’immigration clandestine est un business … et voir des gens se faire de l’argent sur des enfants qui meurent ensuite me met en colère.
Donc je pense qu’il vaut mieux dépenser l’argent dans les pays d’origine. Maintenant, s’il y a des ONG qui veulent faire leur travail gratuitement, c’est bien.
Les ministres de l’Intérieur de l’UE sont en panique. La grogne contre leurs décisions qui méprisent les peuples européens se concrétise dans les urnes. Ils se réunissent ce mardi au Luxembourg, mais Matteo Salvini a annoncé qu’il s’opposerait à toute réforme en cours, qui condamnerait les pays méditerranéens.
Grâce aux accords conclus entre l’ancien gouvernement de centre gauche italien avec la Libye, le nombre de migrants illégaux a déjà chuté de plus de 75% depuis l’été 2017. Mais malgré une augmentation de 12%, les expulsions n’ont pas été à la hauteur : 6500 l’an dernier.
Matteo Salvini réclame également « un bon coup de ciseaux » dans l’aide financière suicidaire que représentent les quelque 170.000 illégaux demandeurs d’asile actuellement hébergés à travers tout le pays alors que les retraités se serrent la ceinture.
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