Plus de 40 ans après le massacre de 11 athlètes israéliens aux Juex Olympiques d’été de Munich, un nouveau film documentaire et un article du New York Times révèlent le vrai visage de la « Cause Palestinienne » et les tortures brutales qu’ont enduré les victimes afin d’être assassinés de façon tragique. 

La terrible cruauté avec laquelle les terroristes palestiniens de Septembre Noir ont traité leurs otages, les athlètes israéliens, lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972, est révélée à la fois dans un film documentaire et dans un article du New York Times, illustrant les interviews de deux des veuves des victimes. Ce film, « Munich 72 et au-delà », ainsi que ces interviews, mettent en lumière des détails horribles des derniers instants des athlètes, restés inconnus au public jusqu’à présent.

Ilana Romano, veuve du lanceur de poids Yossef Roman et Ankie Spitzer, la veuve de l’entraîneur du 400 m haies, André Siptzer, ont évoqué les tortures auxquelles les athèltes ont été soumis, ce qu’on ne savait pas auparavant. Ils disent que les familles des athlètes n’ont découvert ces détails que 20 ans après le massacre, lorsque l’Allemagne a diffusé des centaines de pages détaillées sur ce qui était réellement arrivé.

« Ce qu’ils lui ont fait, c’est qu’ils lui ont coupé ses organes génitaux à travers ses sous-vêtements et qu’ils l’ont violé », déclare effondrée Madame Romano. « Mais pouvez-vous imaginer les neuf autres assis autour de lui, ligotés et qui ont assisté à ça? ».

Ces deux veuves, en tant que représentantes des familles des victimes ont dû visionner des photos extrêmement dures et inhumaines des athlètes sauvagement massacrés. Madame Romano a déclaré au NYTimes que les photos  » étaient encore pires que tout ce que j’avais pu imaginer ». Les rédacteurs de l’article ont aussi vu ces photos, les jugeant impossibles à publier.

Yossef Romano s’est fait tirer dessus alors qu’il tentait de se battre à mains nues contre les terroristes au début de la prise d’otages. Ils l’ont laissé baigner dans son sang devant les yeux de ses camarades athlètes et l’ont ensuite castré. Tous les autres ont été brutalement roués de coups. Ils ont été tués au cours de l’échec de l’assaut des forces allemandes près de l’aéroport de Munich, où les kidnappeurs emmenaient leurs victimes.

Le moment où j’ai vu les photos a été très pénible », reconnaît Ilana Romano. »Je me souvenais de Yossef, jusqu’à ce jour, comme d’un jeune homme avec un immense sourire. Je ne revoyais que ces fossettes jusqu’à ce moment-là ».

« A cet instant, cela a totalement effacé le Yossi que je connaissais », poursuit-elle.

Les familles ont chaque fois fait l’effort d’exiger que le souvenir des victimes puisse être commémoré à tous les Jeux Olympiques. Leur supplique a toujours été rejetée par le Comité Olympique International (COI), mais à présent, grâce à l’aide de son nouveau Président Thomas Bach (un Allemand), le souvenir de ces athlètes sera commémoré sur un site de la mémoire à Munich. Leurs noms seront aussi cités au cours des Jeux Olympiques d’été à venir, à Rio de Janeiro, au Brésil.

Le massacre terroriste palestinien de Munich s’est déroulé entre les 5 et 6 septembre 1972. Les membres de l’organisation terroriste palestinienne Septembre Noir, appartenant à l’OLP de Yasser Arafat et de Mahmoud Abbas (Abu Mazen, lui-même impliqué dans un massacre d’enfants à Maalot, deux ans plus tôt) ont attaqué et kidnappé les membres de l’équipe olympique israélienne, menant en définitive à la mort de onze d’entre eux : Moshe Weinberg, Yossef Romano, Ze’ev Friedman, David Berger, Yakov Springer, Eliezer Halfin, Yossef Gutfreund, Kehat Shorr, Mark Slavin, Andre Spitzer, et Amitzur Shapira. De plus, Anton Fliegerbauer, un officier de police allemande de l’ouest, est mort dans une tentative pour les libérer qui a échoué. De cet épisode tragique sont nées toutes les unités antiterroristes d’Occident, dont le GIGN ou le RAID, etc.

Yitzhak Benhorin