Istvan E.MARKO : Climat: 15 vérités qui dérangent, l’ouvrage à lire sur les questions climatiques!
Ce livre met fin – devrait mettre fin – à la croyance selon laquelle il y aurait un lien direct entre le réchauffement mesuré de la Terre et la production humaine de gaz carbonique (CO2). Des scientifiques apportent des preuves de ce qu’ils avancent et ce livre du professeur de Chimie de l’UCL, Istvan Marko, les présente.
Il est vrai que la thèse du réchauffement climatique (1) causé par l’activité humaine, thèse défendue par le GIEC, séduit beaucoup de monde. La raison en est bien simple : l’augmentation annuelle de CO2 dans l’atmosphère – 3 parties par million – est du même ordre que la production annuelle humaine de ce gaz. Cette corrélation est pour le moins étonnante. Mais corrélation n’est pas automatiquement relation!
Les travaux résumés dans ce livre témoignent de ce que l’extrême précision des mesures dont se vante le GIEC ne sont qu’illusions. Un exemple de ce qu’il est impossible d’être précis: la quasi disparition des stations de mesures météorologiques vers 1990 en URSS accompagnée d’une disparition des deux tiers des stations un peu partout dans le monde coïncide à la perfection avec la bouffée de réchauffement climatique mesuré. Quelle étrange coïncidence mais ainsi nous apprenons que les conditions de mesure varient totalement ces dernières années. Comment en tirer des valeurs sûres?
L’essentiel de l’ouvrage porte sur le fait que les modèles mathématiques retenus par le GIEC entraînent une augmentation de la température de la Terre si le CO2 augmente. En d’autres mots: quand le CO2 augmente, la température DOIT augmenter. Les observations des 15 dernières années montrent le contraire… Les auteurs rappellent que ces modèles sont intéressants mais ne peuvent en aucun cas prédire l’avenir (2). Ils sont tous ajustés sur le passé mais divergent immédiatement dès qu’il s’agit de décrire le futur (3)… C’est un peu comme les modèles des prix Nobel d’économie qui prédisent idéalement les crises du passé mais se trompent à 100% pour le futur. En climatologie, l’ambition des modèles mathématiques est encore plus grande qu’en économie puisqu’on prétend prédire sur 100 ans! Bref, ici, vu la complexité des facteurs, aucune modélisation n’est jamais à la hauteur des faits et il est donc parfaitement vain de la proposer (4).
Les auteurs présentent quelques pistes pour aborder le problème du climat et de son évolution. Une de ces pistes est une corrélation très nette liant une forte densité de taches solaires et les vagues de chaleur sur terre; à l’opposé, quand il y a peu de taches solaires, la terre refroidit.
Le livre commence par une description des règles de fonctionnement du GIEC et il apparaît que le GIEC est un organe politique qui enrichit certains de ses dirigeants et utilise des procédés sans lien avec la science pour s’imposer. On peut même dire que le GIEC interdit tout débat! Pour terminer, l’ouvrage rapporte la servilité totale de la presse – même du plus haut niveau – au service du GIEC et excluant toute opinion contraire. Les auteurs présentent la lettre du 29 novembre 2012 adressée au Secrétaire Général de l’ONU par 125 scientifiques – tous sont cités nommément – demandant que l’ONU ne se focalise pas sur les thèse du GIEC. En annexe, il y a une liste de plus de 400 scientifiques opposés à la thèse du GIEC et ceci avec citation de leur position.
Ce livre, solidement construit, demande une bonne formation car les démonstrations nécessitent un bagage mathématique.
C. Brasseur
(I) Il y a 40 ans, la mode était au refroidissement climatique mais il n’y avait pas de GIEC pour la transformer en milliards de dollars dans la poche de petits malins…
(2) Il est tragique de voir l’Europe, isolée, appliquer sans résultat des mesures de limitation du CO2 (éoliennes et photovoltaïque e.a.) en ruinant la population et l’économie. Le seul fait que le Danemark – où il y a vraiment du vent! – est devenu le pays le plus pollué d’Europe n’éclaire pas les responsables. Les mille vraies sources de pollution sont oubliées…
(3) Même entre elles, les modélisations du GIEC varient facilement d’un facteur 5 sans étonner personne… Le fait qu’elles décrivent toutes une élévation de température pour le futur est lié au choix des équations où la température est liée au taux de gaz carbonique.
(4) Les modèles du GIEC publiés vers 2.000 avaient été ajustés sur les années 1990 et précédentes. Aucun de ces modèles ne correspond aux températures observées entre 2.000 et 2.010.
Il faut savoir qu’on ne peut pas modéliser des phénomènes liés à tant de facteurs dont certains ne sont peut-être même pas identifiés et cette transformation de corrélation en relation fait penser à l’économie où – statistiquement – la ménagère en sait autant que le prix Nobel pour ce qui est de prédire l’avenir. Le test a été fait!