Le ministre israélien des Affaires stratégiques, Gilad Erdan (Likud), a récemment protesté contre l’apparition d’un terroriste anti-israélien au Parlement européen.

Khaled Barakat, membre de l’organisation terroriste du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) a récemment pris la parole devant le Parlement européen à l’invitation de l’eurodéputé espagnol Manu Pineda.

Dans une lettre au président du Parlement européen, David Sassoli, Erdan a demandé au Parlement d’interdire aux membres d’organisations terroristes de prendre la parole devant la législature de l’Union européenne.

Erdan a exhorté le président Sassoli à envisager de condamner l’exploitation de la plate-forme du parlement par des agents liés au terrorisme, et a souligné que l’eurodéputé Pineda avait déjà exprimé son soutien au FPLP et qu’il était au courant des liens entre Barakat et le groupe terroriste.

Ce n’est pas la première fois qu’un membre d’un groupe terroriste désigné par l’Union européenne s’exprimait devant le Parlement européen. Leila Khaled, agente du FPLP et ex-pirate de l’air, l’a fait en 2017. Après l’incident, et après avoir été contacté par le ministre Erdan, Le Parlement européen avait assuré qu’il œuvrerait “pour interdire systématiquement l’accès à tous les individus” liés au terrorisme devant le Parlement européen.

Dans sa lettre au président Sassoli, le ministre Erdan a insisté pour “la mise en place urgente d’un système robuste garantissant que les membres d’organisations terroristes désignées telles que le FPLP ne soient pas autorisés à entrer au Parlement européen à l’avenir. De tels cas malheureux ne doivent pas être autorisés le Parlement européen ne doit jamais être une plate-forme pour les terroristes”.

Yaakov Tanenbaum – © Le Monde Juif .info | Photo : DR