Découverte israélienne : comment les arbres communiquent. Par Bely
Mais qui peut dire que les scientifiques ne sont que des chercheurs ? Il faut les voir s’enfoncer, tels des professeurs « Tournesol », pour mener très sérieusement, mais avec le plus grand bonheur, des expériences dans une forêt helvétique et découvrir comment se comporteraient les épicéas avec des concentrations de CO2 plus élevées dans l’atmosphère si par malheur …..
Pour faire court et ne pas se prendre pour des pseudo- scientifiques, ce qui serait d’un ridicule achevé, juste indiquer que toute l’équipe du DR Tamir Klein du Weizman Institut of Sciences, se réjouit d’avoir pu, ces dernières années, montrer l’existence d’un réseau entre les végétaux, appelé le « Wood Wide Web » via lequel la nature communique, par exemple en s’avertissant mutuellement de dangers via des signaux électriques. Pour cela, la flore utilise un réseau mycorhizien, c’est-à-dire la colonisation par les filaments mycéniens de champignons, des racines d’une plante, etc..
« Comme s’y attendaient les chercheurs, une partie du carbone a été recueillie par les épicéas ciblés via la photosynthèse.
Mais, plus surprenant, environ 40 % s’est retrouvé dans les racines d’arbres voisins, des hêtres, des mélèzes et des pins. Les scientifiques ont ainsi calculé que sur un seul hectare de forêt, quelque 280 kilogrammes de carbone, soit 4 % de celui absorbé par la forêt, se transmettent entre les arbres à travers le sol.
Si l’on savait déjà que les arbres se nourrissent d’air, de dioxyde de carbone, de lumière et d’eau, cette découverte nous apprend qu’ils tirent aussi leur croissance de carbone qu’ils produisent eux-mêmes et qu’ils partagent avec leurs voisins ».
En revanche, il semblerait que ce partage soit spécifique aux arbres et que les autres végétaux n’y prennent pas part.
Une caste, ces arbres !
Du mystère à la révélation : « Les racines du futur » !