LA PURIFICATION EST LA CLE VERITABLE DU REVEIL !
Introduction
LE REVEIL NE PEUT VENIR EN FRANCE SANS UNE ENTIERE PURIFICATION ET UNE HONNETE RESTAURATION DE NOS RELATIONS. SI NOUS LE REFUSONS, D.IEU NOUS ECARTERA ET CHOISIRA UNE AUTRE GENERATION.
ET D.IEU DANS TOUT CA ?
J’ai emprunté à une affiche vue à Marseille le titre de cette introduction. Cette affiche représentait trois moines bouddhistes vus de dos pour les besoins publicitaires d’une émission radio qui, semble-t-il, est destinée à questionner les religions de notre temps.
Il m’a fallu beaucoup d’interpellations du Seigneur et de mon entourage qui me rappela à l’ordre, pour que j’accepte finalement d’écrire Copains… Coquins !
Ce qui y est décrit n’est pas facile à recevoir et je n’ai guère éprouvé de « joie » à l’écrire. Je sais seulement que D.ieu l’a voulu ainsi. Alors, je me suis soumis.
Où est D.ieu dans tout cela ? Lorsque je repasse en mon esprit les huit années que je viens de vivre en France (Ndlr : ceci a été écrit en 1999), l’incroyable entrelacs de situations désespérément négatives (et qui toutes auraient pu être évitées avec un rien de sagesse, un petit peu d’amour, un minimum d’obéissance à l’Ecriture et de simple connaissance de celle-ci), je suis tenté, esprit, cœur et corps blessés de toutes parts, de me demander : – Mais où est D.ieu dans tout ça ? L’avons-nous mis à la porte ?
En fait, où D.ieu a-t-Il une place dans tout cela ? Dans toutes ces dramatiques séparations destructrices dans le domaine relationnel, destructions fondées sur des attitudes qui s’apparentent quelquefois au meurtre.
Je demandais avant-hier à un rabbin, à l’occasion du fameux Yom Kippour, jour où chacun est censé réparer tous ses torts vis-à-vis de D.ieu et vis-à-vis d’autrui, si la calomnie est considérée dans le judaïsme comme un crime.
Il me répondit catégoriquement : – Oui ! C’est un meurtre !
Je l’approuvai intérieurement.
Quelques versets parmi tant d’autres évoquent particulièrement bien cette perversion démoniaque chez certains, qui mène à la volonté de tuer autrui, car on peut tuer par la langue : « La vie et la mort sont au pouvoir de la langue ». (Prov. 18.21). « Ils aiguisent leur langue comme un glaive, ils lancent comme des traits leurs paroles amères, pour tirer en cachette sur l’innocent… » (Ps. 64.4-5). « J’apprends les mauvais propos de plusieurs, l’épouvante qui règne alentour, quand ils se concertent ensemble contre moi ; ils complotent de m’ôter la vie. » (Ps. 31.14).
(Lisez à ce sujet les deux petits ouvrages si édifiants du ‘Hafetz ‘Haïm, un jour une hala’ha, l’étude quotidienne des lois du langage).
Arrivé en France il y a huit ans, jeune ministère bouillant, je fus prévenu par un pasteur de la Drôme qu’un leader charismatique français avait déclaré devant lui : – Angot, je vais le casser ! A l’époque, je reçus cette mise en garde avec une certaine légèreté, car je ne voyais pas pour quelle raison cet homme aurait voulu me « casser ». La suite des événements, hélas, me démontra le contraire, car des raisons, il en avait et de bien peu glorieuses.
Dans les semaines qui viendront, avec ma famille, nous quitterons la France pour nous installer ailleurs. D.ieu nous a préparés il y a déjà neuf ans à cette étape. J’ai questionné D.ieu en priant et je lui ai dit : – Seigneur, ce réveil après lequel nous soupirons tous, viendra-t-il en France ? Et s’il vient, quand viendra-t-il ?
Le Seigneur m’a répondu : – Quitte la France, car tu en as besoin. Je vais, pendant les trois années qui viennent, faire un labour tellement profond dans la nation et dans l’Eglise que tout y sera bientôt méconnaissable.
J’ai vu ensuite un labour sur lequel passait une énorme charrue. Sur le sol, au sommet de grandes mottes de terre, il y avait des cadavres et ils étaient enfouis au fur et à mesure du grand labour qui vient, en glissant vers le fond du sillon. Ils devenaient comme un fumier destiné à engraisser le sol. Ils étaient enfouis.
Le Seigneur m’a encore dit ceci : – Tu me serviras encore en France, mais dans de toutes nouvelles conditions, avec de toutes nouvelles relations. Mais, avant, Je vais effectuer un immense labour qui rendra le paysage relationnel de cette nation et de l’Eglise méconnaissable.
Cher Haïm,
Tu as écris cet ouvrage il y a plus de 20 ans et nous voyons clairement aujourd’hui que le Seigneur continue de labourer dans l’Eglise. En France notamment mais aussi ailleurs. On ressent que la venue du Seigneur est proche et qu’il vient rechercher une Eglise purifié de tout compromis.
Merci Seigneur et merci Haïm pour ce partage, je me réjouis de lire la suite.