par Soeren Kern
- Plus d’une douzaine de pays sur quatre continents ont récemment fait savoir qu’ils rencontraient des problèmes avec les tests de dépistage du coronavirus et les équipements de protection individuelle fabriqués en Chine. Les tests étaient contaminés par le coronavirus et les vêtements de protection étaient infestés d’insectes.
- Les autorités chinoises ont refusé d’assumer leur responsabilité pour les équipements défectueux et, souvent, ces mêmes autorités chinoises ont reporté la faute sur les pays acheteurs. Elles ont appelé les nations du monde à cesser de « politiser » le problème.
- Le Premier ministre slovaque Igor Matovič a révélé que plus d’un million de tests de dépistage du coronavirus achetés en Chine contre un paiement en espèces de 15 millions d’euros étaient imprécis et ne permettaient pas de détecter le Covid-19. « Nous avons une tonne de tests et ils ne servent à rien », a-t-il déclaré. « Ils sont juste bons à être jetés directement dans le Danube. »
- « Nous ne devons pas perdre de vue le défi stratégique fondamental auquel l’Occident est confronté dans l’ère post-mondialisation qui se dessine : une compétition crépusculaire de long terme est engagée désormais avec le régime communiste chinois, une lutte à laquelle nous ne pouvons pas échapper, que cela nous plaise ou non. » – Andrew Michta, George C. Marshall, European Center for Security Studies (Centre de recherche européen sur la sécurité).
Plus d’une douzaine de pays sur quatre continents ont fait savoir qu’ils rencontraient des problèmes avec les tests de dépistage du coronavirus et les équipements de protection individuelle fabriqués en Chine. Les tests étaient contaminés par le coronavirus et les vêtements médicaux infestés d’insectes. Des masques de protection défectueux achetés en Chine par le ministère espagnol de la Santé, ont été distribués dans les hôpitaux et les maisons de retraite à travers le pays. Plus de 100 professionnels de santé ont été testés positifs par le Covid-19. Photo : 8,6 millions de masques de protection et 150 tonnes d’équipements sanitaires en provenance de Chine arrivent à l’aéroport de Paris-Vatry en France, le 19 avril 2020. (Photo de François Nascimbeni / AFP via Getty Images) |
Le Gatestone Institute a récemment révélé que des millions de pièces d’équipement médical achetées en Chine par différents gouvernements européens pour lutter contre la pandémie de coronavirus sont défectueuses et inutilisables.
Depuis notre article, plus d’une douzaine de pays sur quatre continents ont fait part des difficultés qu’ils rencontraient avec les tests de dépistage du coronavirus et les équipements de protection individuelle achetés en Chine. Les tests de dépistage se sont révélé être contaminés par le coronavirus et les vêtements médicaux étaient infestés d’insectes.
Les autorités chinoises ont refusé d’assumer la responsabilité des équipements défectueux et, dans de nombreux cas, ont rejeté la faute sur les pays acheteurs. Elles ont également appelé les nations du monde à cesser de « politiser » le problème – alors même que le président chinois Xi Jinping et son parti communiste ont cherché à tirer parti de la pandémie pour étayer leur revendication d’un leadership mondial.
C’est en Espagne, épicentre de la crise du coronavirus en Europe, que les problèmes liés à la qualité des équipements médicaux achetés en Chine se sont révélés être les plus nombreux.
Dès le déclenchement de l’épidémie, le gouvernement espagnol a acheté à la Chine pour 432 millions d’euros de fournitures médicales. Les fournisseurs chinois ont exigé un règlement intégral à la commande. Une grande partie du matériel fourni s’est révélé être de mauvaise qualité.
Fin mars, par exemple, le ministère espagnol de la Santé a révélé que plus d’un demi-million de tests de dépistage du coronavirus étaient défectueux. Les tests fournis par Shenzhen Bioeasy Biotechnology, une entreprise basée dans la province du Guangdong, avaient un taux de précision inférieur à 30%. Bioeasy avait certifié par écrit, que le taux de précision de ses tests était de 92%.
Quand l’escroquerie a fait la Une des journaux internationaux, Bioeasy a accepté de remplacer les tests. Mais le 21 avril, El País a révélé que les 640 000 tests de remplacement étaient eux-aussi inutilisables. Le gouvernement espagnol exige maintenant un remboursement.
L’ambassade de Chine à Madrid a reproché au gouvernement espagnol de s’être fourni auprès d’une entreprise non certifiée. Bioeasy semble n’avoir disposé d’aucune habilitation qui l’autorise à vendre des tests de dépistage du coronavirus. L’Espagne a toutefois signalé que les fournisseurs dûment autorisés par le gouvernement chinois lui posaient les mêmes problèmes de qualité.
Le 15 avril, le ministère espagnol de la Santé a rappelé 350 000 masques dits FFP2, des tests de laboratoire ayant déterminé qu’ils ne correspondaient pas aux normes. Le fournisseur de ces masques défectueux, Garry Galaxy Biotechnology, figurait sur la liste des fabricants d’équipements de protection individuelle agréés par le gouvernement chinois. Les masques FFP2 doivent filtrer au moins 94% des aérosols, mais ceux livrés en Espagne ne filtraient qu’entre 71% et 82% des aérosols.
Les masques défectueux achetés par le ministère espagnol de la Santé avaient été distribués aux hôpitaux et aux maisons de retraite à travers le pays. Après le rappel des masques défectueux, plus d’une centaine de travailleurs de la santé qui les avaient utilisés ont été testés positifs au Covid-19.
Les autorités sanitaires de Catalogne, au nord-est de l’Espagne, ont rappelé le 18 avril, 180 000 tests sérologiques en raison de leur faible capacité à détecter la présence d’anticorps au Covid-19 dans le sang. Ces tests achetés par Madrid au Guangzhou Wondfo Biotech, en Chine, avaient été distribués aux autorités sanitaires régionales pour qu’elles dépistent deux groupes de populations prioritaires : les professionnels de santé et les personnes âgées dans les maisons de retraite. Les tests Wondfo auraient donné des résultats négatifs pour les personnes qui avaient auparavant été testées positives au Covid-19, et ils n’ont pas fait la différence entre deux types d’anticorps, notamment ceux qui confèrent une immunité.
A Alicante, l’hôpital général a rappelé 640 blouses de protection jetables après que l’une des boîtes en provenance de Chine ait contenu des cafards. L’hôpital a déclaré que sur un total de 75 boîtes contenant 3 000 vêtements, deux cafards ont été trouvés dans l’une des boîtes. Il a ajouté qu’en raison de la pénurie de fournitures médicales, les vêtements seraient stérilisés plutôt que détruits.
D’autres pays – en Europe et au-delà – ont également critiqué la qualité des fournitures médicales chinoises :
- Australie. Le 1er avril, l’Australian Broadcasting Corporation (ABC) a annoncé que la police des frontières (Australian Border Force, ABF) avait saisi près d’un million de masques et autres vêtements de protection défectueux en provenance de Chine. Ces marchandises destinées à stopper la propagation du virus ont été évaluées à 1,2 million de dollars australiens (720 000 euros). « Nous avons commencé à voir ces produits arriver il y a environ trois semaines, au moment où la pandémie a pris vraiment son essor », a déclaré un responsable d’ABF. « Les produits douteux arrivent par le fret aérien car il y a un retard au déchargement des conteneurs dans les ports australiens. »
- Autriche. Le 6 avril, le ministère des Affaires économiques a confirmé que 500 000 masques commandés en Chine pour les besoins du Tyrol du Sud se sont avérés être « complètement inutilisables » : « le contrôle qualité a montré que les masques ne répondaient pas aux normes de sécurité FFP. Il était impossible d’obtenir un ajustement serré au niveau du menton et des joues ». La ministre de l’Économie, Margarete Schramböck, s’est plaint que neuf fois sur dix, les fournisseurs internationaux de masques FFP2 et FFP3 – masques dont l’Autriche a un besoin urgent – n’ont pas fourni des produits de la qualité requise. Le 9 avril, les médias autrichiens ont rapporté que le problème des masques défectueux était bien plus important qu’on ne le pensait initialement. La Croix-Rouge autrichienne a commandé 20 millions de masques au même fabricant chinois qui a fourni le Tyrol du Sud en produits défectueux.
- Belgique. Le 31 mars, l’Hôpital universitaire de Louvain a refusé une cargaison de 3.000 masques en provenance de Chine car le matériel n’était pas suffisamment fiable, a indiqué Herman Devrieze, chef de service prévention à l’UZ Leuven. Les masques n’épousaient pas correctement le nez et la protection des filtres laissait à désirer.
- Canada. Le 7 avril, la ville de Toronto a rappelé plus de 60 000 masques chirurgicaux fabriqués en Chine. Cette commande d’une valeur de plus de 200 000 dollars canadiens, avait pour but de répondre aux besoins du personnel soignant des établissements de soins de longue durée. Les autorités sanitaires de Toronto enquêtent sur l’exposition au Covid-19 des soignants qui portaient cet équipement. Les masques représentaient environ 50% de l’inventaire des masques chirurgicaux de Toronto, selon Matthew Pegg, chef des pompiers de Toronto et directeur général de la gestion des urgences.
- République tchèque. Le 23 mars, le site d’information tchèque iRozhlas a révélé que 300 000 kits de dépistage du coronavirus importés de Chine avaient un taux d’erreur de 80%. Le Ministère tchèque de l’intérieur a payé 2,1 millions de dollars pour ces kits défectueux.
- Finlande. Le 10 avril, le directeur général de l’Agence nationale d’approvisionnement d’urgence de Finlande, Tomi Lounema, a donné sa démission après avoir reconnu qu’il avait dépensé 10 millions d’euros pour l’achat d’équipements de protection défectueux en provenance de Chine.
- Géorgie. Le 27 mars, la ministre de la Santé Ekaterine Tikaradze a annulé une commande de 200 000 tests de dépistage du coronavirus commandés à la société chinoise de biotechnologie Shenzhen Bioeasy. La décision a été prise après que l’Espagne ait fait savoir que les 640 000 tests achetés à cette même société étaient défectueux. Elle a déclaré : « La Géorgie avait un contrat avec cette société, mais il a été annulé. L’argent n’a pas été transféré. Nous négocions avec une autre société à qui nous avons demandé d’envoyer deux mille tests. S’ils s’avèrent fiables, nous achèterons une quantité supplémentaire. »
- Inde. Le 16 avril, l’Economic Times de Mumbai a rapporté que 50 000 équipement de protection individuelle données par la Chine étaient défectueux et inutilisables.
- Irlande. Le 6 avril, le Health Service Executive (HSE) a révélé qu’une grande partie des 200 millions d’euros d’équipements de protection individuelle achetés en Chine s’est avérée être inutilisable. Le HSE a déclaré à son fournisseur chinois que si la qualité du matériel envoyé n’était pas garantie, l’Irlande n’achèterait plus d’équipements de protection individuels en Chine. Le gouvernement irlandais a déclaré qu’il exigeait un remboursement.
- Malaisie. Après s’être approvisionnées en tests de dépistage défectueux en Chine, les autorités malaisiennes ont approuvé le 16 avril l’utilisation de tests de dépistage en provenance de Corée du Sud. Un haut responsable du ministère de la Santé, Noor Hisham Abdullah, a déclaré que la précision des tests chinois n’était « pas très bonne ». Optimiste quant aux tests sud-coréens, il a déclaré : « maintenant que nous avons un kit rapide, portable et bon marché, cela fera la différence. »
- Pays-Bas. Le 28 mars, les Pays-Bas ont rappelé 1,3 million de masques de protection importés de Chine parce qu’ils ne répondaient pas aux normes de sécurité minimales pour le personnel médical. Les masques dits KN95 passent pour une alternative chinoise, moins chère, au masque américain N95, qui fait actuellement défaut dans le monde entier. Le KN95 ne tient pas sur le visage aussi bien que le N95, et il expose le personnel soignant à un risque de contamination.
- Philippines. Le 29 mars, le ministère de la Santé a présenté ses excuses à la Chine pour les critiques émises la veille contre deux lots de tests de dépistage de qualité inférieure. La sous-secrétaire à la Santé, Maria Rosario Vergeire, a déclaré que les kits fabriqués par les fabricants chinois BGI Group et Sansure Biotech n’étaient précis qu’à 40% et que certains d’entre eux n’étaient bons qu’à être jetés. L’ambassade de Chine à Manille a protesté contre ces accusations et affirmé que les kits étaient conformes aux normes établies par l’Organisation mondiale de la santé. « L’ambassade de Chine rejette fermement toute remarque irresponsable et toute tentative de miner notre coopération à cet égard », a tweeté un porte-parole .
- Slovaquie. Le 1er avril, le Premier ministre Igor Matovič a révélé que plus d’un million de tests de dépistage du coronavirus achetés en Chine pour un montant de 15 millions d’euros étaient inexacts et incapables de détecter le Covid-19. « Nous avons une tonne de tests et nous ne les utilisons pas », a-t-il déclaré . « Ils sont tout juste bons à être jetés dans le Danube ». La Chine a accusé le personnel médical slovaque de ne pas savoir utiliser les tests.
- Turquie. Le 27 mars, le ministre de la Santé, Fahrettin Koca, a déclaré que les autorités turques « n’étaient pas satisfaites » des tests de dépistage du coronavirus fabriqués en Chine. Le professeur Ateş Kara, membre du groupe de travail sur le coronavirus créé au sein du ministère de la Santé, a ajouté que les tests chinois n’étaient précis qu’à 30 à 35% : « Nous les avons essayés. Ils ne fonctionnent pas. L’Espagne a fait une énorme erreur en les utilisant. »
- Royaume-Uni. Le 6 avril, le journal londonien The Times a rapporté que 17,5 millions de tests sérologiques – qui servent au dépistage d’anticorps générés par le coronavirus – achetés en Chine étaient défectueux. Les fabricants chinois des tests ont accusé les responsables et les politiciens britanniques de mal comprendre ou d’exagérer l’utilité des tests. Le gouvernement britannique réclame le remboursement des 16 millions de livres sterling avancés pour payer les tests. D’autres tests de dépistage destinés au Royaume-Uni se sont révélés être contaminés par le coronavirus.
- États-Unis. Le 17 avril, le directeur du Département de la sécurité publique du Missouri, Sandy Karsten, a révélé que les 3,9 millions de masques KN95 importés de Chine étaient défectueux. Le contrat d’un montant de 16,5 millions de dollars (15,06 millions d’euros) que l’État du Missouri a signé avec un fournisseur non identifié avait donné lieu à une avance de 50% ; le vendeur a refusé de restituer les 8,25 millions de dollars perçus à l’avance. Le gouverneur du Missouri, Mike Parson, a déclaré : « nous avons été floués ici dans cet Etat et nous allons essayer de récupérer notre argent et demander des comptes à ces gens ». Dans l’Illinois voisin, le gouverneur JB Pritzker a déclaré que l’État a dépensé 17 millions de dollars pour des masques KN95 qui pourraient se révéler inutilisables : « Vous savez, les masques arrivent par lots d’un million – on ne peut les examiner un par un un, on ne peut que prélever des échantillons sur chaque livraison et vérifier que nous avons bien obtenu ce pourquoi nous avons payé ». Dans l’État de Washington, 12 000 kits de dépistage produits en Chine ont été rappelés après que certains d’entre eux se soient avérés contaminés par le coronavirus.
Le 30 mars, la Chine a exhorté les pays européens à ne pas « politiser » les inquiétudes que la mauvaise qualité des fournitures médicales en provenance de Chine a fait surgir. « Les problèmes doivent être correctement résolus sur la base de faits et non d’interprétations politiques », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hua Chunying.
Mais le 1er avril, le gouvernement chinois a fait machine arrière et a annoncé qu’il allait renforcer son contrôle sur les exportations de tests de dépistage fabriqués en Chine. Pour exporter, les fabricants devront désormais obtenir un certificat de la National Medical Products Administration (NMPA).
Le 16 avril, le Wall Street Journal a rapporté qu’en raison de ces nouvelles restrictions à l’exportation, des millions de pièces d’équipement médical destinées aux États-Unis végétaient désormais dans des entrepôts. « Nous apprécions les efforts déployés pour assurer le contrôle de la qualité », a déclaré le département d’État américain . « Mais nous ne voulons pas que cela serve d’obstacle à l’exportation rapide de fournitures importantes. »
Le sénateur américain Kelly Loeffler de Géorgie a accusé la Chine de retarder les livraisons de tests : « Les tests sont essentiels pour réouvrir notre pays. Les rétentions de tests de dépistage sont préoccupantes. La Chine joue avec la politique commerciale pour empêcher les États-Unis d’obtenir les tests dont notre pays a besoin. »
La pandémie de coronavirus a mis en évidence les failles de la mondialisation, à commencer par la dangereuse dépendance de l’Occident à la Chine communiste pour tout ce qui concerne la fourniture de produits de santé et de produits médicaux essentiels.
Andrew Michta, doyen du Collège d’études internationales et de sécurité du Centre européen d’études sur la sécurité George C. Marshall, a expliqué :
« Le virus de Wuhan et la misère que l’État communiste chinois a déchaînée sur le monde (et aussi contre son propre peuple) ont mis à nu une faille structurelle fondamentale dans les hypothèses qui sous-tendent la mondialisation. La mise en réseau totale des marchés – qui était censé conduire à l ‘« interdépendance complexe » prédite par les théoriciens des relations internationales pendant la majeure partie du siècle n’a pas contribué à stabiliser le monde … la structure qui en résulte aujourd’hui est intrinsèquement fragile et chancelante et exacerbe l’incertitude en période de crise ….
« L’impact dévastateur sur notre nation de cette pandémie provoquée par la malveillance et l’incompétence du régime communiste chinois aura eu au moins ceci de bon qu’elle met fin à l’enthousiasme pour la mondialisation telle que nous la connaissons à peu près partout en Occident. Après trois décennies de gymnastique intellectuelle visant à convaincre les Américains que la délocalisation de la fabrication et la désindustrialisation du pays sont de bonnes choses, le moment est venu de faire le point.
« Depuis la fin de la guerre froide, les élites occidentales se sont efforcées de croire que l’ensemble des « forces naturelles » de l’économie et de la politique propulsaient l’ensemble des pays de la planète vers un monde numérique nouveau, pétri de bonne volonté et interconnecté, ou les considérations traditionnelles comme l’intérêt national, la politique économique nationale, la sécurité nationale et la culture nationale seraient éclipsées par une nouvelle réalité mondiale beaucoup plus pacifique. La crise du coronavirus est un coup de semonce. Certains plaident que le réveil est trop tardif pour pouvoir enrayer les tendances actuelles ; moi, je parie sur la capacité du peuple américain à se rassembler dans la crise et sur la résilience des institutions démocratiques occidentales.
« Aujourd’hui, alors que la lutte contre le virus de Wuhan accapare l’attention de nos agences gouvernementales et de nos systèmes de santé, nous ne devons pas perdre de vue le défi stratégique fondamental auquel l’Occident est confronté à l’ère de ce début de post-mondialisation : nous sommes engagés dans une longue compétition crépusculaire avec le régime communiste chinois, une lutte à laquelle nous ne pouvons pas échapper, que cela nous plaise ou non. Le moment est venu de se réveiller, d’élaborer une stratégie victorieuse et d’aller de l’avant. »
Soeren Kern est Senior Fellow du Gatestone Institute de New York.