Il n’y a pas de hasard. Dans les heures qui suivirent ma sortie et le mot concernant la plaie de la langue en francophonie, Elishéva m’annonçait avoir terminé une étude que D.ieu lui avait mis à coeur depuis quelques jours. La voici. ELLE EST D’ACTUALITE. Chrétiens de France et de la francophonie, il reste peu de temps pour amener à la connaissance du Messie un maximum de victimes de Satan. Aurons-nous du coeur pour en faire une priorité farouche et de l’estomac pour nous défaire de ce mal affreux, la langue qui tue ? L’oeuvre de l’Esprit en francophonie est tellement limitée par les lèpres un peu partout… Ne craignons pas de voir en face l’ampleur du mal et résolvons-nous ensuite à le haïr. C’est permis de haïr dans ce cas-là !
Shalom,
Haïm Goël
Lévitique 14 : 9 et 14 – Le péché de la langue / Elishéva Goël
Ce chapitre capital nous parle du métsora (du lépreux), mais la lèpre dont il est atteint n’est pas la lèpre telle qu’on la connaît de nos jours car celui qui en est atteint n’est pas estropié : seule sa peau est touchée par la maladie. Par ailleurs, plus loin dans le chapitre il est question de la lèpre qui atteint les murs de sa maison et celle-ci est d’ordre surnaturel. (Cette malédiction se produira évidemment seulement lorsque le peuple d’Israël pénétrera en Canaan, la lèpre atteignant le corps pouvant déjà se produire quant à elle alors que les enfants d’Israël sont encore dans le désert).
Notons que ce type de malédiction est la conséquence du péché de la langue (faux témoignages, critique, médisance, colportage, calomnie,…), hautement condamnable aux yeux de D.ieu, puisqu’il fait partie des dix commandements (Exode 20 : 16) et est considéré comme un meurtre (v.13), car en ruinant la réputation de quelqu’un on le relègue dans la catégorie des gens à ne pas fréquenter, on l’ostracise, ce qui est une forme de meurtre, et on peut le pousser au suicide.
Lorsque la personne est lépreuse, on l’envoie hors du camp jusqu’à ce qu’elle soit purifiée de la maladie. C’est un temps d’éloignement, de mise à part, durant lequel elle va être obligée de réfléchir à sa faute. Il en fut de même pour Myriam qui, après avoir gravement critiqué son frère Moïse qui avait pris une femme éthiopienne, fut atteinte de la lèpre blanche et fut exilée hors du camp durant sept jours (Nombres 12 : 9 à 15). Cet épisode nous indique de manière très claire quelle est la cause de cette maladie et nous allons lire ce que la Parole propose en vue de la purification du pécheur concerné.
Une deuxième étape, après que la maladie soit arrivée à son stade paroxystique, alors qu’elle s’est étendue sur tout le corps du malade, ce qui indique qu’il n’est plus considéré comme tamé (impur), et l’on imagine la souffrance qui est la sienne à ce moment…, sera de le conduire vers le Cohen. Celui-ci va le raser (v.9). Il rasera tous les poils qui poussent sur le corps du métsora. Le verset mentionne néanmoins seulement la tête, la barbe et les sourcils, car ces trois zones de pilosité symbolisent sa faute.
1) La tête fait allusion à l’orgueil qui l’habite, car en médisant le pécheur s’est cru meilleur et plus digne de respect que celui ou ceux qu’il a diffamé(s). Ainsi en fut-il de Myriam qui, avec son frère Aaron, avait critiqué Moshé.
2) La barbe entoure la bouche qui a prononcé les calomnies (péché de la langue, petit membre incontrôlable, mais qui souille tout le corps et qui est pleine d’un venin mortel, comme nous l’explique Jacques dans son épître).
3) Quant aux sourcils, ils font allusion à la tzarout ayin (la jalousie), littéralement traduit par « étroitesse de l’œil », qui l’a poussé, tel qu’il en est généralement, à ternir la réputation d’autrui.
L’étape suivante consistera à ceci (v.14), alors que le coupable apportera des offrandes particulières pour sa purification en vue du pardon :
« Le Cohen prendra du sang de l’offrande de délit, et le Cohen en mettra sur la partie centrale de l’oreille droite de celui qui se purifie ainsi que sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit ».
1) La partie centrale de l’oreille : le lépreux doit désormais corriger ses pensées et refuser d’écouter des propos malveillants, de même que refuser de les propager.
2) Le pouce : il doit corriger ses actes (le pouce représente l’action).
3) Le gros orteil : Il doit redoubler d’efforts pour éviter de chuter à nouveau dans le péché (le gros orteil représente le mouvement vers l’avant).
Voici les différentes offrandes exigées pour la purification du métsora :
– L’offrande de délit, comme nous venons de le lire (v.14) qui sera destinée au pardon des fautes qui l’ont rendu métsora.
– L’offrande de faute (v.19) qui apportera le pardon des blasphèmes qu’il aura proférés à cause de la douleur de sa maladie (ce qui est fréquent, car en état de péché on accuse souvent D.ieu de ses malheurs pourtant consécutifs au mal que l’on a produit : on récolte inévitablement ce que l’on sème).
– L’offrande d’élévation et l’oblation, qui apporteront réparation car elles vont élever le coupable repenti et lui permettre de retrouver sa place au sein du peuple (grâce de D.ieu qui pardonne et restaure selon notre repentance).
Lévitique 14 : 33 à 57 – Les maisons atteintes de tsaraat (lèpre)
Cela ne s’appliquera que lors de l’arrivée en Canaan. Cette lèpre est d’ordre surnaturel, mais néanmoins bien réel. Si les enfants d’Israël se comportaient conformément à la volonté divine et dans la sainteté, cela ne se produirait pas. Encore aujourd’hui il arrive que certaines personnes voient tout leur environnement immédiat « rongé » par une forme de lèpre consécutive à leur péché d’immoralité et d’impiété. Cela devrait les interpeller.
En cas de faute (péché d’ordre moral tel que la médisance, la calomnie, l’orgueil, la jalousie, l’indifférence à autrui, etc.), la tsaraat apparaissait sur sa maison et ensuite sur ses vêtements. Si le pécheur tire leçon de ces malheurs et se repent, il verra ces signes se retirer.
Obligé de sortir ses biens à l’extérieur pour qu’ils ne soient pas atteints, il dévoile ainsi à son prochain ce qu’il possède et qu’il a voulu par égoïsme garder pour lui.
La Bible nous apprend ici encore une leçon fondamentale : s’expose à la « lèpre » celui qui considère que ce qu’il possède lui appartient à lui seul, qu’il a mérité ses biens par ses propres efforts et qu’il n’y a aucune raison qu’il les partage avec d’autres. Alors qu’en réalité une maison, des biens et la réussite sont des dons de D.ieu.
La plaie est une pédagogie de D.ieu pour lui faire comprendre que D.ieu peut aussi bien lui reprendre sa fortune employée à mauvais escient. Il en est de même pour ceux qui refusent d’obéir à D.ieu et de faire Sa volonté.
V.40 : « Il ordonnera qu’on ôte les pierres attaquées par la plaie, et qu’on les jette hors de la ville, dans un lieu impur ». Idem pour tout ce qui recouvre les murs et doit être raclé puis jeté dans un lieu impur. On prendra alors d’autres pierres pour les mettre à la place et un autre mortier pour recrépir.
Ceci est une image de tout ce qui dans nos vies a été bâti au niveau moral et spirituel avec de mauvaises pierres (spirituellement parlant, des fondements non bibliques, ce qui ne peut pas tenir – Jésus nous parle dans une parabole de maisons construites sur le sable qui s’effondrent, tandis que celles qui sont bâties sur le roc demeurent).
Il en va de même pour le crépi qui recouvre les murs : ils symbolisent les apparences extérieures que nous présentons aux autres, et qui, même si elles paraissent spirituelles, doivent être détruites si elles sont fausses et il n’y a plus d’autre solution que de repartir à zéro, après l’humiliation et la repentance. Un jour ou l’autre tout vient à la surface (il n’y a rien de caché qui ne soit découvert).
Si la plaie revient (v.43 à 47), on doit détruire toute la maison (image de la grâce de D.ieu qui vient un jour à son terme, malgré Son immense patience). Cela nous fait penser au jugement qui attend ceux qui refusent de renoncer à leurs péchés, un jour ou l’autre.
Tous ceux qui se sont laissés corrompre par ces hommes impies seront atteints eux aussi et devront se purifier (v.46-47). Attention aux compromis avec ceux qui sont tamés (impurs) et connus comme tels. Il nous revient d’avoir une attitude de retrait par rapport à ceux qui pratiquent ouvertement le mal et ne se repentent pas.
Commentaires établis en partie à l’aide du ‘Houmash.
Elishéva Goël (sous l’autorité des anciens).
Reproduction autorisée avec mention de la source.
Bonjour je ne vois pas le raport avec Billy Graham ?
De plus sait on qui est ce soit disant serviteur de Dieu et les propos qu il a tenu sur la voie du salut et sur le pape c est verifiable par tout le monde, les choses ne sont elles pas avérées Pour moi il n y a qu un seul Seigneur, un seul esprit, qu un sentier de la croix pour tout vrai enfant de Dieu. Quand on lit Andrew Murray et d’ autres sur l esprit saint, rien à voir avec tout ce qu on voit sur internet. Ils etaient en contact avec un autre Jesus que ce qu on lit et voit; ON a voulu nous faire croire que Dieu s adapte aux epoques, que tout est amour et tolerance.
Tout vient a la lumiiere comme vous ecrivez, les hommes publics sont exposes, des qu’ils font des erreurs ils sont devoiles de même pour ces serviteurs vedettes qui sont adulés car ils aiment les honneurs. C est normal ensuite qu il soit exposes puisqu il ont detourne et trompe des foules de chretiens. Ils se sont accapares des âmes et comme le dit l’apocalyspse leur destin est dans l’ etang de feu.