Débarquement russo-franco-US en Libye ? ©
La première phase de cette campagne s’est déroulée discrètement ce week-end même : un groupe des forces spéciales américaines, russes, françaises et italiennes a calmement débarqué sur une pointe de la côte près de Tobrouk
Le Président américain Barack Obama a pris une décision top-secrète et s’est résolu au début de ce mois, à la grande surprise des cercles autorisés à Washington, à ouvrir une troisième front anti-terroriste en Libye afin d’éradiquer l’emprise du front Islamique qui se resserre de plus en plus sur ce pays.
Tout en développant la collaboration avec la Russie sur le théâtre syrien, et avec les Iraniens, l’armée irakienne et les Sunnites en Irak, Obama a pris ses aides de camp les plus proches par surprise par une autre décision : diriger à nouveau la campagne en Libye en conjonction avec la Russie, autant qu’avec les alliés d’Europe occidentale concernés.
La première phase de cette campagne s’est déroulée discrètement ce week-end même : un groupe des forces spéciales américaines, russes, françaises et italiennes a calmement débarqué sur une pointe de la côte près de Tobrouk, à proximité de la frontière libyo-égyptienne. Se tenant prêts à passer à l’action, dès que le terrain aura été préparé, on trouve 1.000 hommes de troupe des SAS britanniques.
La zone de débarquement est située à 144 kilomètres de Darnah, le principal bastion des groupes islamistes extrémistes libyens appartenant à Al Qaïda ou Daesh, et où le mouvement ultra-violent Ansar al Sharia est le plus puissant.
Cette offensive de guerre américano-russe qui est en traîn d’être bâtie en Libye, la première collaboration de cette nature depuis de nombreuses décennies, pourrait être perçue comme une extension de leur partenariat militaire en Syrie, selon les sources militaires de Debkafile. Les préparatifs de cette campagne ont été assignés à deux centres de commandement des opérations spéciales mis sur pied au Pentagone et au CENTCOM, le commandement central américain à Tampa, en Floride.
Selon le scénario mis au point et révélé par Debkafile, un déploiement de grande envergure de vastes unités aériennes, navales et terrestres devrait servir de fer de lance à l’assaut combiné de la nouvelle coalition sur les principales places fortifiées de Daesh, Al Qaïda, Ansar al-Sharia et d’autres organisations radicales en Libye. Des frappes de missiles de croisière seront tirées depuis les navires de guerre américains, britanniques, français et italiens depuis la Méditerranée.
Au paroxysme de cette offensive, des fusiliers-marins américains, britanniques et français débarqueront sur le rivage, dans ce qu’on considère comme le plus vaste débarquement allié depuis la guerre de Corée de 1952. Le rattachement des forces russes a été négocié un peu plus tard.
Selon un tel scénario, un premier groupe sera amené vers le rivage depuis le Golfe de Sidra (voir la carte ci-dessus) afin d’aller s’emparer de la ville de Syrte, une ville de 50.000 habitants, où Daesh a localisé son centre de commandement militaire en Libye.
Ce groupe d’assaut se subdivisera ensuite en deux forces d’attaque.
L’un se dirigera vers le sud pour reprendre Tripoli et ses champs de pétrole à 370 kilomètres de là et pour restaurer dans sa capitale, le siège du gouvernement central libyen, qui a dû s’exiler à Tobrouk.
En route pour Tripoli, cette force reprendra le contrôle de trois villes renégates : Misrata, Zliten et Khoms.
La deuxième force d’intervention se dirigera vers le nord pour reconquérir la capitale de l’Est libyen, Benghazi, s’emparer de Ras Lanouf, à 200 kms à l’est de Syrte par la route. Une deuxième force de commandos-marine débarquera pendant ce temps dans l’Est de la Libye pour s’emparer du bastion islamiste radical de Darnah, une ville portuaire de 150.000 habitants.
L’Administration Obama sera, par conséquent, ramenée pour la deuxième fois en quatre ans en Libye – mais seulement cette fois à l’avant et au front- pour réaliser trois objectifs :
1. Prendre le contrôle des champs de pétrole et de gaz de Libye
2. Dépouiller Daesh de ses bases de lancement visant à terroriser l’Europe, en particulier l’Italie, à travers la Méditerranée.
3. Préserver la Tunisie, l’Algérie et le Maroc du noeud-coulant que Daesh et Al Qaïda s’apprêtent à leur glisser autour du cou depuis leur arrière-cour.