Hillary Clinton a tenu une seule réunion publique au cours des huit derniers jours. C’était pour prononcer le discours le plus infect et le plus excrémentiel prononcé par un candidat à l’élection présidentielle américaine depuis très longtemps. Même Barack Obama n’était jamais été aussi loin dans le recours à la fange.
Discernant que Donald Trump osait faire ce qu’aucun candidat républicain à la présidence n’avait fait avant lui, et dénonçait les pratiques racistes et esclavagistes des démocrates vis-à-vis des noirs américains, enfermés en masse dans les cercles vicieux de l’assistanat, de la pauvreté et de la violence, Hillary Clinton a affirmé que Donald Trump était raciste.
Alors qu’elle soutient Black Lives Matter, organisation raciste noire antisémite responsable du meurtre de plusieurs policiers, elle a ajouté que Donald Trump incitait à la violence. Alors qu’elle bénéficie du soutien financiers de divers dictateurs qu’on pourrait aisément qualifier de fascistes, elle a fait des allusions destinées à faire comprendre qu’elle accusait Trump d’être fasciste. Alors que ses fréquentations ont longtemps été des membres du Ku Klux Klan (ce qui est logique puisque le parti démocrate a été le parti du Ku Klux Klan), elle a accusé Trump de liens avec le Ku Klux Klan. Elle a accusé Trump d’appartenir à une “droite alternative” raciste et conspirationniste en s’en prenant à Steve Bannon, désormais directeur de campagne de Trump, et au site breitbart.com que Bannon dirige : ni Bannon, ni le site breitbart.com n’ont jamais publié le moindre article raciste ou conspirationniste (j’en atteste, je lis des articles sur ce site tous les jours), sauf si on considère que critiquer l’islam est raciste et que diffuser un film appelé Clinton Cash, mettant au jour l’étendue des pratiques sordides des Clinton relève de la conspiration. Elle a même accusé Trump, le candidat le plus pro-israélien à la présidence des Etats Unis depuis Ronald Reagan, un homme qui a une famille juive par sa fille convertie au judaïsme, un ami de Binyamin Netanyahu et de Sheldon Adelson, d’antisémitisme !
Des journalistes dignes de ce nom auraient dû dire qu’à ce degré, l’imposture et l’abjection ont des limites : ceux qui l’ont fait et ont sauvé l’honneur d’une profession très sinistrée se comptent sur les doigts d’une seule main.
Il est vrai qu’il y a longtemps qu’aurait dû être dit que l’imposture et l’abjection ont des limites, et qu’on peut se dire que le fait qu’Hillary Clinton ne soit pas en prison indique qu’il y a vraiment quelque chose de pourri au pays de Barack Obama.
Hillary Clinton est sans aucun doute le candidat le plus corrompu à s’être jamais présenté à une élection présidentielle américaine.
C’est, je l’ai écrit, et je persiste et signe, une criminelle. Elle échappe à la justice parce que Barack Obama a broyé la séparation des pouvoirs aux Etats Unis. Elle échappe aux investigations médiatiques parce que la plupart des journalistes se sont transformés en propagandistes et occultent les faits.
Elle a des électeurs parce qu’une majorité d’électeurs sont ou bien absolument cyniques, ou bien guidés par le chèque qu’ils espèrent recevoir prochainement (pour les pauvres, de petits chèques, pour les riches de la nomenklatura qui l’engraissent, elle et son mari adepte des pipes, de très gros chèques), ou bien totalement abrutis.
Elle bénéficie de la complicité de pseudo républicains et de pseudo conservateurs, qui ont jeté le masque.
Elle dirige les Etats Unis vers un fonctionnement de république bananière régi par un parti unique, le parti démocrate, et un parti républicain disposant d’un strapontin, composé d’idiots inutiles et impuissants.
Seul Donald Trump peut encore éviter le pire, s’il est élu : ce qui est aujourd’hui peu probable.
On peut encore espérer un sursaut : comme l’écrivait Roger Simon dans pjmedia, si ce sursaut ne survient pas, comment des Américains pourront-ils encore parler d’éthique et de justice à leurs enfants si le pays est gouverné par une crapule intégrale et tout un clan composé d’autres crapules à la botte de la crapule intégrale ?
On peut espérer un tournant : des documents absolument scandaleux divulgués dans les semaines à venir, mais tant de documents scandaleux circulent déjà sans le moindre effet.
On doit constater que, hormis une brève apparition aujourd’hui chez les Veterans (anciens combattants), devant une salle presque vide, Hillary Clinton ne fera aucune apparition publique jusqu’au débat du 26 septembre, donc pendant une durée d’un mois.
Cela ne s’est jamais vu au cours d’une campagne présidentielle, et cela peut laisser penser que sa santé est précaire (effets secondaires d’un accident vasculaire cérébral suivi d’un traumatisme cranien en 2012) ou qu’elle se comporte déjà comme un dirigeant soviétique. Une hypothèse n’exclut pas l’autre.
On peut être furieux contre les pseudo républicains et les pseudo conservateurs qui ont jeté le masque.
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Sans eux, que le camp Hillary Clinton utilise à satiété comme des caniches tenus en laisse, la situation serait sans doute différente. Je n’imaginais pas qu’il y aurait un jour dans un camp qui est fondamentalement le mien autant de traîtres. Sean Hannity, sur Fox News, promet de demander des comptes aux traîtres si Hillary l’emporte. Ce sera utile. Rush Limbaugh, pour montrer l’étendue de la traîtrise, rappelle que tous les candidats aux primaires républicaines avaient promis de soutenir le candidat républicain : seuls trois sur seize (Mike Huckabee, Ben Carson, Rick Perry) tiennent leur promesse, les autres ont montré que leur degré de fiabilité était inférieur à zéro.
On peut espérer que l’Amérique survivra malgré tout, quoi qu’il se passe. La démocratie américaine risque d’être touchée gravement le soir du 8 novembre.
L’idéal américain, comme je l’explique dans Après Obama, Trump ?*, ne peut pas mourir pour autant : l’Amérique est depuis plus de deux siècles, selon l’expression de John Winthrop souvent citée par Ronald Reagan, “la cité qui brille au loin sur la colline” pour tous ceux qui sont attachés à la liberté.
Mais l’idéal américain traversera une période très sombre.
Si, ce qui sera très difficile, Trump était élu, je crains d’avoir à prévoir qu’il y aura des émeutes. Si Hillary est élue, le camp conservateur sera fracassé pour longtemps.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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