Veuillez tapez sur le lien suivant pour avoir accès aux photographies et illustrations décrites dans cet exposé : http://www5.ocn.ne.jp/~magi9/isracame.htm Ceci est très important pour bien comprendre ce qui vous est expliqué ci-dessous. Les photos parlent d’elles-mêmes.
Beaucoup de cérémonies traditionnelles au Japon semblent indiquer que les tribus perdues d’Israël sont venues dans le Japon ancien.
Arimasa Kubo.
Photo : Arche de l’Alliance d’Israël (à gauche) et l’ « Omikoshi », Arche du Japon (à droite).
Chers amis dans le monde,
Je suis un écrivain chrétien japonais vivant au Japon. Comme j’étudie la Bible, j’ai commencé à réaliser que beaucoup de coutumes et de cérémonies traditionnelles au Japon sont très semblables à celles du l’ancien Israël.
J’ai considéré que peut-être ces rites sont venus de la religion et de coutumes des Juifs et des dix tribus perdues d’Israël qui pourraient être venues vers le Japon ancien. Les sections suivantes concernent ces traditions japonaises qui tirent probablement leur origine des anciens Israélites. La raison pour laquelle je les expose sur internet est pour donner à quiconque intéressé par ce sujet, spécialement nos amis juifs, la possibilité de devenir plus intéressés encore, de faire des recherches pour vous-mêmes, et de partager vos découvertes.
(Voir le plan sur le lien cité plus haut).
L’ancien royaume d’Israël, qui consistait en douze tribus, a été divisé en 933 avant J-C en un royaume de Juda au Sud et en un royaume d’Israël au Nord. Les dix tribus, hors des douze, appartenaient au royaume du Nord et le reste au royaume du Sud. Les descendants du royaume du Sud ont été appelés Juifs. Le peuple du royaume du Nord a été déporté en Assyrie en 722 av. J-C et n’est pas revenu en Israël.On les a appelés « les dix tribus perdues d’Israël ». Ils ont été éparpillés aux quatre coins de la terre. Nous trouvons les descendants des Israélites pas seulement dans le monde occidental, mais aussi dans le monde oriental, spécialement le long de la Route de la Soie. Les peuples suivants sont considérés par les érudits juifs comme les descendants des dix tribus perdues d’Israël.
– Yusufzaï : ils vivent en Afghanistan. Yusufzaï signifie « enfants de Joseph ». Ils ont des coutumes des anciens Israélites.
– Pathans : ils vivent en Afghanistan et au Pakistan. Ils ont la coutume de la circoncision au 8ème jour, des franges aux vêtements, du Shabbat, de la cacherout, des téfilin, etc.
– Le peuple cashmiri : au Cashmire ils ont les mêmes noms de lieux qu’il y avait dans l’ancien royaume du Nord d’Israël. Ils ont la fête de Pessach et une légende selon laquelle ils sont venus d’Israël.
– Les Knanites : en Inde il y a des gens appelés Knanites, ce qui signifie peuple de Canaan. Ils parlent araméen et utilisent la Bible araméenne.
– La tribu de Ménashé (Manassé). Au Myanmar (Birmanie) et en Inde vit la tribu de Ménashé. Ménashé est Manassé et on dit que la tribu de Ménashé est constituée des descendants de la tribu de Manassé, une des dix tribus d’Israël. Ils ont des coutumes de l’ancien Israël.
– La tribu de Chiang-Min : ils vivent en Chine et ont des coutumes de l’ancien Israël. Ils croient en un D.ieu et ont une tradition orale selon laquelle ils sont venus de l’Ouest lointain. Ils disent que leur ancêtre avait douze fils. Ils ont les coutumes de Pessach, de la purification, du mariage « levirate », etc. comme les anciens Israélites.
– Kaifeng, Chine : c’est connu qu’il y a eu une large communauté juive là-bas, depuis avant l’ère chrétienne.
– Japon : je vais en parler sur ce site web.
(Peinture : une fête religieuse japonaise qui illustre l’histoire d’Isaac).
Dans la préfecture de Nagano au Japon, il y a un vaste lieu de pèlerinage shintoïste appelé « Suwa-Taïsha » (le shintoïsme est la religion nationale traditionnelle particulière au Japon).
A Suwa-Taïsha, la fête traditionnelle appelée « Ontohsaï » se tient le 15 avril chaque année (quand les Japonais utilisaient le calendrier lunaire, c’était en mars-avril).
Ce festival illustre l’histoire d’Isaac au chapitre 22 de Genèse dans la Bible – quant Abraham était sur le point de sacrifier son propre fils, Isaac. La fête « Ontohsaï », se tenant depuis les jours les plus anciens, est considérée comme la plus importante fête religieuse de « Suwa-Taïsha ».
(Photo du lieu de pèlerinage de « Suwa-Taïsha »).
A l’arrière du lieu de pèlerinage « Suwa-Taïsha », il y a une montagne appelée « Mont Moriya » (« Moriya-san » en japonais). Les gens de la région de Suwa appellent le dieu du Mont Moriya « Moriya no kami », ce qui signifie « le dieu de Moriya ». Ce lieu est construit pour rendre un culte au « dieu de Moriya ». Lors de la fête, un garçon est attaché par une corde à un pilier en bois, placé sur un tapis de bambou. Un prêtre shintoïste vient vers lui, préparant un couteau, et il coupe une partie du sommet du pilier en bois, mais alors un messager (un autre prêtre) arrive et le garçon est relâché. C’est une réminiscence de l’histoire biblique au cours de laquelle Isaac a été relâché après qu’un ange soit venu vers Abraham.
(Photo du couteau et le l’épée utilisés lors de la fête « Ontohsaï »).
Durant la fête, des sacrifices d’animaux sont aussi offerts. Soixante-quinze daims sont sacrifiés, mais parmi eux on croit qu’il y a un daim avec une oreille fendue. Le daim est considéré comme celui que D.ieu a préparé. Cela pourrait avoir une connection avec le bélier que D.ieu avait préparé et qui avait été sacrifié après qu’Isaac eût été relâché. Puisque le bélier était attaché dans le fourré par les cornes, l’oreille pourrait avoir été fendue.
Dans l’ancien temps, au Japon, il n’y avait pas de brebis et cela pourrait être la raison pour laquelle ils utilisaient un daim (le daim est casher). Même à cette époque de l’Histoire, les gens pensaient que cette coutume du sacrifice d’un daim était étrange, parce que le sacrifice d’un animal n’est pas une tradition shintoïste.
(Photo : un daim aux oreilles fendues).
Les gens appellent cette fête « la fête pour le dieu Misakuchi ». « Misakuchi » pourrait être « mi-isaku-chi ». « Mi » signifie « grand », « isaku » est plutôt semblable à Isaac (le nom hébreu « Itzchak »), et « chi » est quelque chose pour la fin du monde. Il semble que les gens de Suwa ont fait d’Isaac un dieu, probablement sous l’influence des adorateurs d’idoles.
Aujourd’hui cette coutume d’un garçon sur le point d’être sacrifié et ensuite relâché n’est plus pratiquée, mais nous pouvons toujours voir la coutume du pilier de bois appelé « oniye-bashira » qui signifie « pilier du sacrifice ».
(Photo : l’ « oniye-bashira » sur lequel le garçon est supposé être lié).
Actuellement, les gens utilisent des animaux empaillés au lieu de pratiquer un réel sacrifice d’animaux. Lier un garçon et faire un sacrifice d’animal a été considéré comme sauvage par les gens de l’ère Meiji (il y a environ cent ans) et ces coutumes ont été stoppées. Toutefois, la fête elle-même s’en souvient toujours.
La coutume du garçon a été maintenue jusqu’au début de l’ère Meiji. Mesumi Sugae, qui était un érudit japonais et un écrivain itinérant de l’ère Edo (il y a environ deux cents ans) a écrit un récit de ses voyages et a noté ce qu’il a vu à Suwa. Le récit montre le détails de « Ontohsaï ». Il y est raconté la coutume du garçon sur le point d’être sacrifé et sa libération finale ainsi que les sacrifices d’animaux qui existaient à cette époque.Ces récits sont conservés au musée près de Suwa-Taïsha ».
La fête d’ « Ontohsaï » a été maintenu par la famille Moriya depuis les temps les plus anciens. La famille Moriya pense que « Moriya-no-kami » (« D.ieu de Moriya ») est le dieu de leurs ancêtres. Ils considèrent aussi que « Mont Moriya » est leur lieu saint. Le nom « Moriya » peut provenir de « Moriah » (le nom hébreu « Moriiyah ») de Genèse 22 : 2, qui est aujourd’hui le Mont du Temple de Jérusalem.
Parmi les Juifs, le D.ieu de Moriah signifie le seul vrai D.ieu dont parle la Bible.
La famille Moriya a accueilli la fête religieuse depuis soixante-dix-huit générations. Et le conservateur du musée m’a dit que la foi dans le D.ieu de Moriya a existé parmi le peuple depuis le temps précédant l’ère chrétienne. Apparemment, aucun autre pays que le Japon n’a une fête illustrant l’histoire biblique d’Abraham et d’Isaac. Cette tradition apparaît pour pourvoir à une forte évidence que les Israélites anciens sont venus au Japon ancien.
Le blason de la maison impériale du Japon est le même que celui trouvé sur la Porte d’Hérode à Jérusalem.
Le blason de la maison impériale du Japon est un cercle dans la forme d’une fleur avec seize pétales. La forme courante semble être un chrysanthème (mum), mais des érudits disent qu’autrefois, cela ressemblait à un tournesol. L’apparence d’un tournesol est la même que le signe à la Porte d’Hérode à Jérusalem. Le blason à la Porte d’Hérode a aussi seize pétales. Le blason de la maison impériale du Japon existe depuis les temps les plus anciens. Le même sigle que celui de la Porte d’Hérode est trouvé sur les reliques de Jérusalem à l’époque du 2ème temple, et aussi sur les reliques assyriennes d’av. J-C.
(Photo : le sigle sur la Porte d’Hérode à Jérusalem, à gauche, et le blason de la maison impériale japonaise à droite).
Les prêtres japonais « Yamabushi » mettent une boîte noire sur leur front, juste comme les Juifs mettent les phylactères sur leur front.
Le « Yamabushi » est un homme religieux avec une formation unique au Japon. Aujourd’hui, on pense qu’ils appartiennent au bouddhisme japonais. Toutefois, le bouddhisme en Chine, en Corée et en Inde n’ont pas de telles coutumes. La coutume du « Yamabushi » a existé au Japon avant que le bouddhisme ait été importé au Japon au 7ème siècle.
Sur le front du « Yamabushi », il met une petite boîte noire appelée un « tokin », qui est liée à sa main par une corde noire. Il ressemble grandement à un Juif portant un phylactère (boîte noire) sur son front avec un lien noir. La taille de cette boîte noire « tokin » est presque la même que le phylactère juif, mais sa forme est ronde et ressemble à une fleur.
(Photo d’un « Yamabushi » avec un « tokin » soufflant dans une corne).
Originellement, le phylactère juif placé sur le front semble être venu du « plateau » mis sur le front du Grand Prêtre Aaron avec une corde (Exode 28 : 36-38).
Il avait environ 4 cm de taille selon le folklore, et certains érudits soutiennent qu’il était en forme de fleur. Si c’est le cas, il était très similaire à la forme du « tokin » japonais porté par le « Yamabushi ».
(Photo : un Juif avec un phylactère soufflant dans un shoffar).
Israël et le Japon sont les deux seuls pays au monde que je connaisse qui utilisent la boîte noire frontale dans un but religieux. En outre, le « Yamabushi » utilise un gros coquillage comme une corne. C’est tout à fait similaire aux Juifs soufflant dans un shoffar ou une corne de bélier. La façon dont c’est soufflé et les sons de la corne « Yamabushi » sont tout à fait semblables à ceux du shoffar.
Parce qu’il n’y a pas de moutons au Japon, les Yamabushi ont dû utiliser des coquillages comme cornes au lieu de cornes de bélier. Les Yamabushi sont des gens qui considèrent les montagnes comme les lieux saints pour leur formation religieuse. Les Israélites aussi considéraient les montagnes comme leurs lieux saints. Les dix commandements de la Torah ont été donnés sur le Mont Sinaï. Jérusalem est une cité sur une montagne. Jésus (Yeshoua) avait l’habitude de monter sur la montagne pour prier. Sa transfiguration s’est aussi produite sur une montagne. Au Japon, il y a la légende de « Tengu » qui vit sur une montagne et a l’aspect d’un « Yamabushi ». Il a un nez prononcé et des capacités surnaturelles. Un « ninja », qui était un agent ou espion d’autrefois, alors qu’il travaillait pour son seigneur, vient vers « Tengu » à la montagne pour obtenir de lui des capacités surnaturelles. « Tengu » lui donne une « tora-no-naki » (un rouleau de la « tora ») après lui avoir donné des pouvoirs supplémentaires. Ce « rouleau de la Tora » est considéré comme un livre très important qui est d’un grand secours face à quelque crise que ce soit.
Les Japonais utilisent ce mot quelquefois dans leur vie courante. Il n’y a pas de connaissance selon laquelle un réel rouleau d’une Torah juive ait jamais été trouvé sur un site historique japonais. Toutefois, il semble que ce « rouleau de la Torah » soit un dérivé de la Torah juive.
L’ « Omikoshi » japonais ressemble à l’Arche de l’Alliance.
Dans la Bible, dans 1 Chroniques 15, il est écrit que David a amené l’Arche de l’Alliance du Seigneur à Jérusalem : « David, les anciens d’Israël, et les chefs de milliers se mirent en route pour faire monter l’Arche de l’Alliance de l’Eternel depuis la maison d’Obed Edom, au milieu des réjouissances. Ce fut avec l’assistance de D.ieu que les Lévites portèrent l’Arche de l’Alliance de l’Eternel ; et l’on sacrifia sept taureaux et sept béliers. David était revêtu d’un manteau de byssus ; il en était de même de tous les Lévites qui portaient l’Arche, des chantres, et de Kenania, chef de musique parmi les chantres ; et David avait sur lui un éphod de lin. Tout Israël fit monter l’Arche de l’Alliance de l’Eternel avec des cris de joie, au son des clairons, des trompettes et des cymbales, et en faisant retentir les luths et les harpes. »
(Illustration du peuple juif transportant l’Arche de l’Alliance – gravure).
Quand je lis ces passages, je pense : « Combien cela ressemble à la scène de Japonais transportant notre ‘Omikoshi’ durant les fêtes. La forme de l’Omikoshi japonais semble similaire à l’Arche de l’Alliance. Les Japonais chantent et dansent en face de lui avec des cris, et au son d’instruments de musique. Ceci est tout à fait similaire aux coutumes de l’ancien Israël ».
(Photo : Arche « Omikoshi » japonaise).
Les Japonais transportent l’ « Omikoshi » sur leurs épaules avec des barres – habituellement deux perches. Ainsi faisaient les anciens Israélites : « Les fils des Lévites portèrent l’Arche de D.ieu sur leurs épaules avec des barres, comme Moïse l’avait ordonné d’après la Parole de l’Eternel » (1 Chron. 15 : 15). L’Arche de l’Alliance d’Israël avait deux barres (Ex. 25 : 10 – 15). Certains modèles restaurés de l’Arche tels qu’on imagine qu’ils étaient ont utilisé deux barres sur la partie supérieure de l’Arche. Mais la Bible dit que ces barres devaient être fixées à l’Arche par les quatre anneaux « à ses quatre pieds » (Ex. 25 : 12).
De là, les barres devaient être attachées à la base de l’Arche. C’est semblable au « Omikoshi » japonais.
L’Arche d’Israël avait deux statues de chérubins en or à son sommet. Les chérubins sont un type d’anges, d’êtres célestes avec des ailes comme des oiseaux. Les « Omikoshi » japonais ont aussi sur leur sommet un oiseau d’or nommé « Ho-oh » qui est un oiseau imaginaire et un être céleste mystérieux.
L’Arche d’Israël tout entière était recouverte d’or. Les « Omikoshi » japonais sont aussi partiellement et quelquefois entièrement recouverts d’or. La taille d’un « Omikoshi » est presque la même que celle de l’Arche d’Israël. Les « Omikoshi » japonais pourraient être un reste de l’Arche de l’ancien Israël.
Beaucoup de choses concernant l’Arche ressemblent aux coutumes japonaises.
Le Roi David et le peuple d’Israël chantent et dansent au son d’instruments de musique en face de l’Arche. Nous, les Japonais, chantons et dansons au son d’instruments de musique en face de l’Omikoshi également.
Il y a plusieurs années, j’ai vu un film américain intitulé « le Roi David » qui était une histoire fidèle de la vie du Roi David. Dans le film, David était vu dansant face à l’Arche alors qu’elle était transportée à Jérusalem. J’ai pensé : « Si le décor de Jérusalem avait été remplacé par un décor japonais, cette scène serait juste la même que ce qui peut être observé dans les fêtes japonaises ». L’atmosphère de la musique ressemble aussi au style japonais. Les danses de David semblent similaires aux danses traditionnelles japonaises.
A la fête au lieu de pèlerinage shintoïste de « Gion-jinja » à Kyoto, des hommes transportent un « Omikoshi », ensuite entrent dans une rivière et la traversent. Je ne peux aider, mais pensez que cela prend son origine dans la mémoire des anciens Israélites transportant l’Arche alors qu’ils traversaient le Jourdain après l’exode d’Egypte. Dans une île japonaise de la Mer Intérieure de Seto, les hommes choisis en tant que porteurs de l’ « Omikoshi » restent ensemble dans une maison pendant une semaine avant de transporter l’ « Omikoshi ». Ceci pour éviter de profaner eux-mêmes l’événement. De plus, le jour avant qu’ils transportent l’ « Omikoshi », les hommes se baignent dans l’eau de mer pour se sanctifier. Ceci est similaire à la coutume israélite : « Les sacrificateurs et les Lévites se sanctifièrent pour faire monter l’Arche de l’Eternel, du D.ieu d’Israël » (1 Chron. 15 : 14).
La Bible dit qu’après que l’Arche soit entrée à Jérusalem et que la marche soit finie, « Il (David) distribua à tous ceux d’Israël, hommes et femmes, à chacun un pain, une portion de viande et un gâteau de raisins » (1 Chron. 16 : 3). Ceci est semblable à une coutume japonaise. Des sucreries sont distribuées à chacun après une fête religieuse japonaise. Ce fut un délice durant mon enfance.
La robe des prêtres japonais ressemble à la robe des prêtres israélites.
La Bible dit que lorsque David a amené l’Arche à Jérusalem « David était revêtu d’un manteau de byssus ; il en était de même de tous les Lévites qui portaient l’Arche, des chantres, et de Kenania, chef de musique parmi les chantres ; et David avait sur lui un éphod de lin » (1 Chron. 15 : 27). La même chose était vraie pour les prêtres et les chœurs. Dans la Bible japonaise, le verset est traduit ainsi : « robe de lin blanc ».
Dans l’Israël ancien, bien que le Grand Prêtre portait une robe colorée, les prêtres ordinaires en portaient en simple lin blanc. Les prêtres portaient des vêtements blancs pour les convocations saintes. Les prêtres japonais aussi portent des robes blanches pour les saintes convocations.
A Ise-jinju, un des plus anciens lieux de pèlerinage japonais, tous les prêtres portent des robes blanches. Et dans beaucoup de lieux de pèlerinage shintoïstes japonais, spécialement les traditionnels, le peuple porte des robes blanches quand ils transportent l’ « Omikoshi », juste comme le faisaient les Israélites.
Les prêtres bouddhistes portent des robes colorées luxueuses. Cependant, dans la région shintoïste japonaise, la blanc est considérée comme la couleur la plus sainte.
L’Empereur du Japon, juste après qu’il ait fini la cérémonie de son accession au trône, apparaît seul face au D.ieu Shinto. Quand il arrive, il porte une pure robe blanche couvrant son corps entier, sauf que ses pieds sont nus. C’est similaire à l’acte de Moïse et Josué qui ont ôté leurs sandales en face de D.ieu pour être à pieds nus (Ex. 3 :5, Josué 5 : 15).
Marvin Tokayer, un rabbin qui a vécu au Japon pendant dix ans, a écrit dans un écrit : « Les robes de lin que les prêtres shintoïstes portent ont le même aspect que les robes de lin blanc des anciens prêtres d’Israël ».
(Photo : un prêtre shintoïste en robe blanche avec des franges).
La robe du prêtre shintoïste a des cordes de 20-30 cms de long pendant à ses coins. Ces franges sont similaires à celles des anciens Israélites. Deut 22 : 12 dit : « Tu mettras des franges aux quatre coins du vêtement dont tu te couvriras ».
Les franges (tsitsits) étaient un signe qu’une personne était un Israélite.
Dans les Evangiles du Nouveau Testament il est aussi écrit que les Pharisiens « …portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements » (Matth. 23 : 5).Une femme qui souffrait d’une hémorragie est venue vers Jésus (Yeshoua) et a touché le « tsitsit de son vêtement » (Matth. 9 : 20, The New Testament : A translation in the language of the people, translated by Charles B. Williams).
Les représentations imaginaires de vêtements d’anciens Israélites quelquefois ne montrent pas de franges. Mais en fait leurs robes portaient des franges. Le tallith juif (châle de prière) que les Juifs portent quand ils prient, a des franges à ses coins selon la tradition.
Les prêtres shintoïstes japonais portent sur leur robe un rectangle de tissu depuis leurs épaules jusqu’aux cuisses. C’est le même que l’éphod porté par David (voir 1 Chron. 15 : 27 cité plus haut). Bien que l’éphod du Grand Prêtre était coloré de joyaux, les prêtres ordinaires en-dessous de lui portaient des éphods de simple lin blanc (1 Sam 22 : 18). Rabbi Tokayer déclare que le rectangle de tissu sur la robe du prêtre shintoïste semble tout à fait semblable à l’éphod du Cohen, le prêtre juif.
Le prêtre shintoïste japonais met une coiffe sur sa tête juste comme le prêtre israélite le faisait (Ex. 29 : 40).
Le prêtre japonais met aussi une écharpe à sa taille. Ainsi faisaient les prêtres israélites. L’habillement des prêtres shintoïstes japonais semble être semblable à l’habillement des anciens Israélites.