2 min
Les dégâts occasionnés ne sont pas comparables aux incendies de Notre-Dame de Paris en 2019
La cathédrale gothique Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes a été victime samedi matin d’un incendie rapidement circonscrit, et la piste criminelle a été privilégiée par les enquêteurs, trois départs de feu ayant été constatés ravageant le grand orgue.
« A ce stade, une enquête est ouverte pour incendie volontaire, il n’y a pas de conclusion à tirer maintenant parce qu’on a encore beaucoup d’enquêtes à faire qui peuvent apporter des éléments nouveaux », a indiqué le procureur de la République de Nantes Pierre Sennès.
Dans le centre-ville, vers 7H45, des « passants qui voyaient des flammes derrière la rosace » ont alerté les secours.
Les pompiers ont découvert alors « un violent incendie au niveau de l’orgue situé derrière la rosace et l’action s’est concentrée sur ce foyer », a dit le directeur départemental des pompiers, le général Laurent Ferlay, lors d’un point presse vers 10H00 (8H00 GMT).
« La plateforme sur laquelle il (l’orgue) se situe est très instable et menace de s’effondrer », a-t-il par ailleurs ajouté.
Il aura fallu pas moins d’une centaine de pompiers et une quarantaine d’engins pour maîtriser les flammes, même si les dégâts occasionnés ne peuvent pas être comparés aux incendies de Notre-Dame de Paris en 2019, à celui de cette même cathédrale en 1972 ou encore Saint-Donatien à Nantes en 2015.
Emmanuel Macron a pour sa part tweeté son « soutien à nos sapeurs-pompiers qui prennent tous les risques pour sauver ce joyau gothique de la cité des Ducs ».
Plusieurs personnalités politiques françaises avaient réagi dans la matinée, à l’instar du Premier ministre Jean Castex, qui a indiqué qu’il se rendrait sur les lieux dans l’après-midi.
Ainsi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a également fait savoir qu’il se rendrait à Nantes, avec la ministre de la Culture Roselyne Bachelot.