Message du 26 janvier 1997 donné au Chandelier à Grenoble en 1997
Des Leaders au coeur de Dieu Pour 1997, j’avais, il y a quelques semaines, un message extrêmement positif pour une assemblée. Et ce message était basé sur Esaïe ch 54 «Réjouis-toi stérile, toi qui n’enfantes plus… » et j’avais la conviction que Dieu malgré cette année difficile devant nous, avait des projets merveilleux pour cette église. Puis Dieu m’a dit de dire aux gens de cette assemblée : « qui peut arrêter l’oeuvre de Dieu ? Certainement pas Dieu. Ni le diable.» On lui en donne des responsabilités qu’il n’a pas !! Il est écrit que « les portes de l’enfer ne prévaudront point contre l’Eglise.»
Mais alors qui arrête l’oeuvre de Dieu ? C’est nous frères et soeurs !
Depuis ma conversion j’ai réalisé une chose : c’est nous tous qui arrêtons l’oeuvre de Dieu. C’est nous qui l’empêchons de se réaliser. Nous, tous ceux qui font partie du peuple de Dieu rachetés par Jésus. Esaïe ch 32 v 1 à 8.
Ces passages nous parlent de ceux qui dirigeront la terre quand le Seigneur sera revenu. C’est une réalité qui vient. Et le message de ce matin s’adresse à tous ceux qui sont ou seront « leaders », c’est-à-dire à tous. Jésus a dit que le plus grand parmi nous sera celui qui se mettra au service de tous . C’est-à-dire, celui qui sera capable de porter des responsabilités, les vraies responsabilités. La grande responsabilité que nous avons chacun pour notre part, c’est d’être au service de tous. Le reste appartient à Dieu; et rien ne nous appartient en dehors de ce devoir-là. Dans ce sens-là, nous sommes tous appelés à être des « leaders » : l’homme avec son épouse «maris aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise en se livrant pour Elle»; sans arrière pensée, d’une manière totale.
L’amour, c’est se donner sans arrière pensée. L’amour, c’est permettre que tu me blesses, que tu me déçoives et que je continue à t’aimer. Ce n’est pas facile. Et il faut découvrir que ce n’est pas facile pour que Dieu puisse nous rendre capables de le vivre.
«Les princes», je pense que c’est vous et moi, les cinq ministères qui vont diriger la terre quand Jésus sera revenu. Je crois que nous allons vers une théocratie. Je ne crois pas que les nations auront la même figure qu’aujourd’hui. Je pense que ce seront les hommes de Dieu avec Jésus qui dirigeront la terre. Nous faisons tous partie quelque part, à un niveau ou à un autre, de ceux qui sont appelés à diriger. Tous, si nous observons bien, nous avons une zone de responsabilité. Nous sommes tous responsables de quelque chose ou de quelqu’un : le mari de son épouse; le pasteur dans son église et je rappellerai qu’il faut être d’abord dans son église avant d’être responsable de son église.
V 1 «Le roi régnera avec justice et les princes gouverneront avec droiture.» Le Roi sera là et le Roi, c’est Jésus. Jésus revient, et c’est Lui qui va régner; c’est Lui qui va décider. Et nous nous réjouissons de cela. Nous devons craindre de diriger les choses nous-mêmes quand Dieu nous a communiqué une vision. C’est si évident, que très vite nous pouvons y ajouter quelque chose de nous-mêmes qui va défigurer Sa volonté. Le Seigneur doit venir à notre secours, afin que nous puissions faire que ce qu’Il nous dira. Aujourd’hui dans le monde, la confusion est grande et c’est comme au temps des Juges : les hommes n’ont comme maître, très souvent, que leurs propres intérêts, leurs propres points de vue, leur vie affective, charnelle, subjective et c’est tragique !
Les hommes qui sont nommés dans ces passages les princes, sont tous des princes positifs : «un abri contre le vent; un refuge contre la tempête; un courant d’eau dans un lieu desséché; l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée.» En tout cela, on discerne les hommes qui ont compris que le coeur même du service, c’est donner sa vie pour les autres, et être quelqu’un qui donne.
Il y a quelques mois alors que je devais m’occuper d’une assemblée à la frontière monégasque, j’ai prêché Actes ch 27 : Paul dans la tempête. C’est un passage incroyable car il y a une parabole dans ce passage. C’est une parabole du ministère apostolique en action. Paul est embarqué; spirituellement il va à la rencontre de celui qui représente l’Antéchrist, l’Empereur de Rome.
Il est livré à des hommes charnels, à des hommes païens. Ces hommes n’écoutent pas l’avis de Dieu au travers de Paul, la tempête se déclenche et Paul va entrer en action. Il est dit que «les biens, le navire seront perdus, mais que les hommes seront sauvés s’ils écoutent Paul.» Il y a là une image du serviteur de Dieu dans toute sa vérité; c’est un homme qui est capable de se laisser mettre en prison par le péché d’autrui, par le mal qui règne dans la vie d’autrui. Mais néanmoins, il est là pour porter secours à ceux qui l’enchaînent, à ceux qui le battent, à ceux qui ne le comprennent pas. Jésus a dit : «Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.» Sommes-nous de cette trempe-là dans nos relations les uns avec les autres. Est-ce que nous savons nous laisser critiquer? Est ce que nous pouvons nous laisser bafouer ? Est-ce que nous pouvons nous laisser humilier ? En disant « Seigneur, permets que je sois là, non pas le jour où tu me permettras de régler le compte à ce frère ou à cette soeur malveillants, mais lorsque je pourrais être un outil de bienfaisance pour elle ou pour lui. »
David a été poursuivi une bonne partie de sa vie par Saül. Mais quand Saül a été crucifié sur les remparts, David a chanté un cantique, – le cantique de Saül – Il n’a jamais voulu toucher à un seul cheveu de celui qui le persécutait. En cela il était une figure du Christ. Une figue de ce que nous devrions tous être dans nos rapports les uns avec les autres. Amen.
V 2 «Chacun d’eux sera comme un abri contre le vent, un refuge contre la tempête.» La protection. Nous sommes tous rentrés dans la famille de Dieu pour protéger notre frère ou notre soeur. David priait aussi pour Saül. David priait pour ses ennemis. Le Seigneur ne nous a-t-il pas enseigné de prier pour nos ennemis. Est-ce que nous prions pour nos ennemis. Est-ce que nous le faisons vraiment. C’est facile de prier pour nos amis, mais le Seigneur nous demande de prier pour nos ennemis; est-ce que nous le faisons ?
V 2 «Comme un courant d’eau.» Est-ce que nous sommes de ceux qui rafraîchissent, qui apportent la vie ? Est-ce qu’on l’apporte là où c’est le plus difficile et le plus désagréable à le faire ? C’est dans les endroits les plus obscurs que le Seigneur veut apporter un rafraîchissement. C’est dans la partie de l’âme de ton frère la plus difficile que le Seigneur veut que tu apportes un rafraîchissement et non pas un jugement. Si ta soeur te fait souffrir, prie en langues ! Regarde-là et décide de l’aimer !
Je voudrais parler de la relation entre ces princes (v1) et les cinq ministères.
L’abri, c’est vraiment l’image du pasteur. Le pasteur qui est un abri pour les âmes. Les âmes qui peuvent venir à l’abri vers lui. C’est un homme qui est passé par une mise à mort réelle de l’égoïsme. Il n’est qu’un abri. Combien nous sommes heureux lorsque nous rencontrons un pasteur qui peut être réellement un abri, lorsque nous avons des difficultés et des attaques.
Le refuge, c’est l’évangéliste. Quand nous sommes en montagne et que nous avons perdu le sentier, que la tempête menace, que nous savons que nous allons mourir, nous rencontrons là l’évangéliste; celui qui va nous (re)mettre sur la bonne route. C’est un refuge. C’est celui que nous avons rencontré le jour où nous sommes venus à Christ. Un évangéliste, c’est quelqu’un qui est aussi mort à l’orgueil. Il faut être réellement humble pour être un évangéliste. Parce que l’évangéliste est confronté aux âmes perdues. Il ne peut pas y avoir la moindre nuance de jugement dans son coeur. C’est un homme qui a une grande humilité et un grand amour pour les âmes.
Les courants d’eau, c’est le prophète et le docteur. Ce sont des hommes qui doivent être morts à toute forme de vanité, et qui ont l’amour de la vérité. Le docteur nous rafraîchit parce qu’il a une connaissance véritable de la Parole de Dieu. C’est la Parole dans toute sa vérité et dans toute sa rigueur qui rafraîchit notre âme et qui raffermit nos bases, et qui évacue toutes sortes de choses qui essayent de s’insinuer au niveau doctrinal et qui ne sont pas évidentes à trier aujourd’hui car il y a un tel esprit de confusion.
Le prophète, c’est l’homme qui a l’amour de la vérité et qui va amener les eaux de rafraîchissement en nous branchant sur le Royaume de Dieu qui vient, sur la vision que Dieu a.
L’ombre du grand rocher dans une terre altérée, c’est le ministère d’apôtre. Le ministère apostolique : l’ombre sous le soleil. C’est l’image de Moïse, de Moché, le plus grand apôtre et prophète qui ait existé sans doute après Jean-Baptiste puisque Jésus l’a déclaré. C’est l’homme qui se jette à genoux devant Dieu et Israël parce qu’Israël a péché et est allé trop loin. C’est l’homme d’audace. C’est l’homme qui veut faire de l’ombre à son peuple. C’est l’homme qui se met entre Dieu et son peuple au prix de sa vie. «Ne détruis pas ton peuple Eternel; laisse-moi être un peu d’ombre pour ton peuple ! Parce qu’à l’ombre du rocher dans le désert en plein soleil, il y a un peu de fraîcheur qui vient et quelques pousses peuvent encore sortir.» C’est l’homme qui est prêt à mourir pour ses brebis, pour toutes les brebis. C’est l’homme don de soi par excellence. Quand il n’y a plus aucun espoir, ce leader-là se précipite entre Dieu et les hommes, et prie, et demande l’impossible. C’est l’homme qui a le don de foi. C’est l’homme qui se tient devant la Mer Rouge, qui fait de l’ombre pour son peuple qui est appelé à mourir, qui a la foi pour que la Mer s’ouvre. C’est aussi le prophète Elisée présent pour sauver une seule âme, un seul corps; le corps d’un petit enfant, et qui se couche dessus.
Moïse n’était pas un homme qui avait construit grâce à Israël une oeuvre personnelle. Le mal qui nous afflige tous, c’est l’orgueil. C’est toujours le même problème qui revient. Personnellement je dois faire attention jour après jour. J’ai désappris à construire quoique ce soit pour Dieu. Je ne construis rien pour Dieu parce que je sais que c’est voué à être détruit. Je sais que Dieu fait quelque chose avec l’espèce d’instrument que je suis, plus ou moins. Il y arrive…, quelle patience et quelle amour ! Mais le diable est rusé pour nous amener dans ces zones-là : je vais construire « ma vérité »; je vais construire mon point de vue sur les choses, je vais construire mon oeuvre, etc…. Je vais utiliser ma position pour faire moi ce que je pense être bon…. Moïse n’était pas un homme de la sorte. Il est mort à cause d’Israël. Le véritable enfant de Dieu ne va pas vivre à cause du peuple de Dieu; mais il va périr à cause du peuple de Dieu. Pierre, Paul, tous les apôtres sont tous morts crucifiés, massacrés, décapités. Sommes-nous conscients que Dieu nous appelle à mourir ? Sommes-nous conscients de cela, nous qui avons tant de mal à pardonner ? Nous qui vivons contre les autres alors que nous devrions mourir pour eux ? Moïse, Elisée n’étaient pas des prophètes « estrade ». C’était des hommes profondément présents là où Dieu les attendait et terriblement présents là où Dieu agissait.
Un vrai leader, et vous êtes tous des leaders en puissance ou de fait, n’ est que l’ombre du rocher et il n’est qu’une ombre et Christ, le Dieu d’Israël, d’Abraham, d’Isaac et de Jacob et votre Dieu aussi, c’est Lui le Rocher.
Que sommes-nous ? Est-ce que nous avons un coeur comme un roc ce matin ? Ou est-ce que je ne suis qu’une ombre? Qui passe ? Mais une ombre de coeur qui se jette entre le rocher et le soleil, pour mon frère et ma soeur ? Mes amis, c’est Jésus le Rocher, mais très souvent, c’est nous qui montons sur le Rocher et qui clamons haut et fort nos convictions. Sur le Sinaï, Moïse n’a été qu’une ombre, qu’un microbe sur un immense rocher, et ni le peuple d’Israël et les animaux ne pouvaient monter sur le rocher sans risquer de périr.
Si Dieu appliquait cette réalité à nos vies chaque fois que nous montons sur le rocher, que nous proclamons que nous sommes le rocher, « ce moi dur », s’Il nous faisait périr à chaque fois… ?!
Moïse était une ombre, un avorton, un microbe sur ce rocher, – c’est une image – mais Dieu avait mis toute sa présence sur ce rocher. Il est le Rocher des siècles. Lorsque nous montons sur le Rocher, nous devons être une ombre et rien d’autre. Et si nous ne mourons pas à nous mêmes et que nous ne sommes pas une ombre, c’est la preuve que nous ne sommes pas sur le Rocher. Car si nous sommes sur le Rocher et que nous faisons vraiment la volonté de Dieu, comme seule une ombre peut la faire, avec un amour parfait pour notre frère et notre soeur et pour les perdus, alors nous sommes réellement sur le Rocher et nous faisons la volonté de Dieu. Le Sinaï figurait pour tous ceux qui étaient là, la présence trois fois sainte de Dieu.
Les fruits: V 3 et 4 «Les yeux de ceux qui voient ne seront plus bouchés». Au lieu d’avoir les yeux bouchés au point de faire du mal à ceux qui nous entourent, devenons un abri pour eux selon le désir de Dieu, même pour ceux qui sont les plus difficiles et les plus insupportables. Quand nous serons devenus des abris pour eux, alors nous nous rendrons compte qu’ils n’étaient pas si insupportables que cela, mais que le pus et l’infection se trouvaient dans notre tête et dans notre coeur.
Nous sommes souvent habitués à nos positions que nous croyons justes et pourtant qui ne le sont pas. Nous avons besoin de la circoncision du coeur. Mon frère, ma soeur, devenons des évangélistes pour nos frères et soeurs, montons avec eux dans les tempêtes là où ils se perdent. Montons dans la prière avec eux, pour être là le jour où ils seront confus pour les accueillir et pour leur dire que nous les aimons et pour leur montrer la bonne route. Devenons des prophètes pour eux; devenons des docteurs. Sachons demander à Dieu la douceur et la patience qui feront que, le jour où ils en auront besoin, nous pourrons leur glisser un verset avec la tendresse qui caractérise que cela vient du Saint-Esprit et non pas de la chair. Devenons des apôtres pour eux. Taisons-nous quand nous les voyons faire n’importe quelle bêtise, mais soyons prêts à nous jeter à genoux entre Dieu et eux, le jour où ça ira mal. Quand quelqu’un quitte l’église, est-ce que nous nous mettons à genoux pour demander le retour de la personne et intercéder pour elle ?
Le droit rétabli V 4 et 5 «Le coeur des hommes légers sera intelligent pour comprendre, et la langue de ceux qui balbutient parlera vite et nettement. On donnera plus à l’insensé le nom de noble, ni au fourbe celui de magnanime.» 1 corinthiens ch 13 v 4
Nous avons besoin de l’amour parfait. Est-ce que nous pratiquons cet amour ? «L’amour est patient.» Pourquoi sommes-nous souvent impatients ? Parce que nous voulons réussir quelque chose. On veut faire quelque chose et en réalité, on n’a rien à faire. On est déjà au ciel, assis avec Christ. Que voulons-nous de plus? On a qu’à s’attendre à ce que Dieu nous parle et nous dise ce que nous avons à faire, à prendre du bon temps avec Lui et à nous reposer en Lui. «Il est plein de bonté.» La Parole de Dieu nous dit que l’amour du plus grand nombre se refroidira et je crois qu’il se refroidit étonnamment. Frère et soeur, cela nous concerne tous. Car si nous ne veillons pas, notre amour tendra à se refroidir parce que les pressions sont extrêmes et les séductions du monde sont fortes. Tout est terriblement accentué aujourd’hui. Résistons, le Seigneur est proche. Il y a deux choses que le Seigneur s’attend à ne plus trouver sur la terre : la foi et l’amour. Nous devons préserver ces choses-là aujourd’hui plus que jamais. «L’amour n’est point envieux. L’amour ne se vante point. Il ne s’enfle point d’orgueil. Il ne fait rien de malhonnête. Il ne cherche point son intérêt.»
Tant et tant d’hommes parlent de l’amour, mais ils ne savent pas, plus ce qu’est l’amour. L’amour est une mort à soi-même. Jean ch 15 v 13 «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.»
Je m’adresserai, pour terminer, à certains frères : « ton couple est le reflet de ton vrai niveau, de ta vraie (mé)connaissance de la Parole. En tant que serviteur de Dieu, je ne peux pas conduire mon assemblée au-delà du point où je suis arrivé moi-même. Mon assemblée et l’état de son coeur est le reflet de l’état de mon coeur. Ton couple est le reflet de l’état de ton coeur parce que tu es le chef de ta famille. Tes relations avec autrui sont souvent le reflet de ce qu’il y a dans ton coeur et non pas ce que les autres sont.
La Parole de Dieu dit que l’ancien soit mari d’une seule femme, qu’il dirige bien sa famille. S’il ne peut pas mettre de l’ordre dans sa famille, il ne pourra pas prêcher dans l’église. «Maris aimez vos femmes comme Christ a aimé l’église.» Il y a dans l’église une vague de séparation et des femmes qui sont à bout, épuisées, déboussolées, et qui quittent leurs maris… C’est un désert perpétuel à la maison, dans la chambre, au salon… Si nous nous plaignons de nos relations fraternelles, c’est le reflet de notre niveau de méconnaissance de la Parole de Dieu.
Dans tous les domaines relationnels de ma vie après ma conversion, j’ai réalisé que j’étais un raté. Je n’avais aucun amour biblique pour mes parents. J’avais de la déférence pour eux, mais je ne les mettais pas en honneur. Qu’est-ce que cela signifie mettre son père en honneur ? C’est le mettre au-dessus des autres. Dieu m’a montré un jour que, par ma façon de lui parler, j’avais mis mon père égal à moi; je lui avais parlé comme s’il était un homme égal à moi. Et j’avais blessé, déchiqueté le coeur de mon père et je ne lui avais pas parlé avec l’honneur qu’il méritait parce que tout simplement il était mon père et que j’étais sorti de ses reins. Qu’il ait commis des erreurs, c’est Dieu qui devait le juger et non pas moi. Si les jeunes ne le font pas – d’honorer leurs pères – ils se préparent une sérieuse galère dans la vie, parce que la Bible dit – c’est le premier commandement avec une promesse : «si tu veux vivre heureux et longtemps sur la face de la terre, honore ton père et ta mère.»
Il y avait un problème dans ma vie spirituelle, et le Seigneur m’a montré que je n’honorais pas celui des reins duquel j’étais sorti . Il y a un problème dans le coeur de certains parce que les règles bibliques relationnelles ne sont pas respectées. On ne nous demande pas de voir ce que les autres ne font pas, mais de voir ce que nous nous ne faisons pas. Bénissez vos ennemis. Vous a-t-on déjà giflé sur la joue gauche pour que vous tendiez la droite? Vous a-t-on déjà menacé avec un poing pour vous casser la figure, et pouvoir regarder la personne paisiblement avec les poils qui se hérissent parce que Satan aimerait jouer sur votre âme avec la peur ? Cela m’est arrivé. Il faut que vous laissiez l’Esprit de Dieu en vous regarder la personne et lui dire que vous l’aimez.
Nous ne voulons pas détester, rejeter, ou nous couper de la personne. Mais nous voulons dire à la personne que nous l’aimons, même si cette personne doit nous casser les pieds pendant vingt ans, même si cette personne est acide, méchante, même si elle passe à côté de nous sans nous dire «bonjour». Oui, nous allons décider de l’aimer. C’est nous qui aurons le dernier mot et non pas cette personne. C’est Jésus qui a eu le dernier mot à la croix. Et Il veut que nous ayons le dernier mot dans nos relations, comme Lui l’a eu face au diable, face à Satan. Un jour dans une vision, Dieu m’a montré que quand nous commençons à ne plus aimer nos frères ou nos soeurs quand ils nous ont blessés, Lui, continue à les aimer et à les bénir. Notre coeur est mauvais. C’est quand nous commençons à changer que les choses changent à leur tour. Et le Seigneur m’a montré qu’Il voulait me donner son amour pour eux. A la place de l’amertume, l’amour parfait est venu. Il faut se reconnaître tels que nous sommes devant Dieu, pleins de jugement, pleins de colère. Que le Seigneur vous bénisse et vous aide dans votre marche. Amen.
Centre du Plein Évangile « le Chandelier » 38000 GRENOBLE
Cher frére ,
Merci pour ce message très édifiant , merci pour tout ces partages .
Soyez bénis en Yeshoua
Isabelle Yael