Donald Trump a accordé une interview à Maria Bartiromo, l’animatrice de l’émission « Primetime » du canal Fox News, mardi le 16 mars. Lors de cette discussion téléphonique, l’ex-président a laissé entendre qu’il était prêt à être de nouveau candidat à l’élection présidentielle en 2024, à certaines conditions. Bien évidemment, M. Trump souhaite que les Républicains au Sénat bloquent l’adoption du Projet de loi électorale H.R. 1 qui vise à garantir que les Démocrates soient toujours réélus. De son côté, il promet de travailler dur afin que que le GOP retrouve la majorité à la Chambre des Représentants et reprenne le contrôle du Sénat, ce qui garantirait sa réélection en 2024.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Eric Mack, paru sur le site de Newsmax, le 16 mars.
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Donald Trump dit que sa candidature en 2024 dépend de la victoire des Républicains en 2022
L’ex-président Donald Trump a déclaré mardi (le 16 mars) que sa décision de se représenter à la Maison Blanche dépendrait de la reconquête par les Républicains de la majorité à la Chambre et au Sénat lors des élections de mi-mandat de 2022.
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« Sur la base de tous les sondages, ils veulent que je me représente », a déclaré M. Trump, interviewé par Maria Bartiromo pour l’émission « Primetime » de Fox News lors d’une interview téléphonique de 22 minutes. « Mais nous allons observer ce qui se passe et nous verrons ».
En attendant, M. Trump a promis de travailler dur pour que le GOP retrouve la majorité à la Chambre des Représentants et reprenne le contrôle du Sénat.
Les Démocrates détiennent actuellement une petite majorité de 219 contre 211 à la Chambre des Représentants (cinq sièges sont vacants) et le Sénat est bloqué à égalité (50-50 pour les deux partis).
« La première chose pour nous, c’est de voir ce que nous pouvons faire avec la Chambre », a déclaré M. Trump à Mme Bartiromo. « Je pense que nous avons une très bonne chance de reprendre la Chambre. Nous étions censés perdre 15 à 25 sièges la dernière fois, [jusqu’à] ce que je m’implique. J’ai travaillé très dur ».
En ce qui concerne le contrôle du Sénat, Donald Trump a rejeté sur Mitch McConnell la responsabilité de la défaite des 2 candidats républicains au Sénat lors du second tour de l’élection du 5 janvier en Géorgie. Le leader de la majorité républicaine au Sénat de l’époque, Mitch McConnell (sénateur républicain du Kentucky), n’a pas voulu octroyer les paiements d’aide reliés au coronavirus de 2 000 $ aux individus qui étaient inclus dans le projet de relance adopté à la fin de l’Administration Trump, se contentant plutôt de 600 $ par individu.
L’ex-président a déclaré :
« Mitch McConnell a fait une énorme erreur. Il nous a fait perdre ces deux sièges. Je pense que nous avons une chance de reprendre la Chambre ; je pense que nous avons une chance de faire mieux au Sénat. Nous avons besoin de leadership au Sénat, ce que franchement nous n’avons pas. (…) Nous avons une bonne chance de reprendre le Sénat. Et franchement, nous prendrons notre décision après avoir fait cela. »
Donald Trump estime que le président Joe Biden va l’aider (involontairement) dans sa prise de décision, car il commet d’énormes erreurs en matière de dépenses et avec ses politiques d’immigration qui ont ouvert les frontières et ont créé une crise des migrants dans les États de la frontière sud.
« Quand vous additionnez tout ça, je pense que nous réussiront une belle performance dans 2 ans, et que nous allons aussi réussir dans 4 ans », a déclaré M. Trump, en faisant allusion à la possibilité de son éventuel retour officiel dans la campagne présidentielle de 2024.
Il est impératif pour les Républicains du Sénat d’arrêter le projet de loi électorale H.R. 1 de la présidente de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi, qui donnerait à coup sûr la victoire aux Démocrates dans toutes les élections à venir.
« Si on laisse faire ça, je pense que les Républicains auront beaucoup de mal à se faire élire », a déclaré M. Trump. « Ce qui se passera, c’est que les Démocrates pourront faire ce qu’ils ont fait lors de l’élection de 2020 et même pire, potentiellement pire. C’est un coup monté. Ils n’arrivent pas à croire [qu’ils s’en sont sortis], et c’est à cause du fait que les Républicains ont perdu deux sièges qu’ils n’auraient jamais dû perdre en Géorgie. (…) Quand vous regardez ce qu’ils ont fait et quand vous regardez la malhonnêteté et toutes les choses qui ont eu lieu dans cette élection. Elles n’auraient jamais dû se produire. Ils doivent empêcher l’adoption de ce projet de loi ».
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
