Chapitre 6
Un extrait bienvenu du livre INSEPARABLES
A ce stade du livre j’ai trouvé fort à propos de vous livrer deux extraits de mon livre INSEPARABLES, chronologiquement parlant écrit et publié bien après la première parution de EHAD. Mais INSEPARABLES traite à sa manère de façon originale et efficace le sujet du couple par endroit. Et le principe de complémentarité du duo, homme et femme , n°1 et n°2 se devait de figurer ici. Certains me font remarquer que ce principe de reprendre dans mes livres des extraits d’autres de mes livre leur paraît redondant. Bien, mais si vous y regarderez de plus prêt vous en découvrirez la cause en ce que livre après livre je traite de sujets qui s’entremêlent un peu comme le fait l’imagerie d’une chaîne ADN. Les thèmes, chaque fois nouveaux, s’y entremêlent dans une logique qu’au fil des ans j’ai identifié comme portant la marque du choix divin. C’est à mon sens un signe d’inspiration EHAD qu’il faut accepter.La Bible elle aussi se répète et il faut en saisir le pourquoi. Il n’est ni lassant ni superflu.
Voici donc le premier extrait tiré d’ « INSEPARABLES »
Qui n’a eu à se plaindre du comportement et de l’état de crise latente souvent quasi- perpétuelle d’un frère ou d’une sœur cadette, le « terrible » deuxième enfant , le terrible n°2?
Qui, s’il n’est pas concerné dans sa propre famille, ne l’a constaté chez celle d’un voisin, d’un ami, d’un parent ?
Abordant le sujet dans des moments de relâche lors de mes déplacements de serviteur, combien n’ai-je pas enregistré de plaintes et de questionnements angoissés de mères, de parents déboussolés face à la conduite d’un cadet totalement irrationnel, spécialement à l’adolescence* ?
Combien de fois n’ai-je pas entendu ceci : «Il (ou elle) fut toujours d’un caractère difficile, éternel rouspéteur et rebelle, perpétuel insatisfait ! Nous l’avons finalement choyé, protégé et, portés par des circonstances déconcertantes, peu à peu et involontairement privilégié plus que tous nos autres enfants. Nous mettions sur le compte de plus de sensibilité, de fragilité, ce caractère difficile et dès lors…
Mais à présent, alors qu’il grandit, le caractère de notre enfant ne se transforme pas en bien. Au contraire, la rébellion s’affirme, ainsi que son égocentrisme, et au nom de ceux-ci, notre enfant réclame « sa liberté ».
Il semble même persuadé qu’il y a un bien pour lui à se vouloir ainsi (orgueil) et dans le même temps il lui semble comme impératif de fuir loin comme si son « moi » était en danger (illusion démoniaque qui vise à l’éloigner des siens, de la protection parentale et de la bénédiction qui découle d’Ephésiens 6 : 2-3 : «honore ton père et ta mère »). De plus, notre enfant semble animé d’une étrange tendance, celle de toujours se chercher, se vouloir ailleurs qu’il n’est ou se trouve en réalité.
Qu’est-ce ? De l’orgueil, de la vanité, de la peur, une vaste et profonde crise identitaire ?
Il cherche souvent et désespérément à jouer le rôle du leader parmi ses frères et sœurs et adopte pour cela des méthodes très rusées ou « baroques », ou les deux à la fois. Il se veut influent, « maître du jeu », tout en se présentant comme l’éternelle victime. Il est à plein temps, à ce stade, sous influence luciférienne et l’ignore, hélas.
Au fond, il voudrait être le premier et le seul enfant et même ainsi il ne serait pas satisfait. Il
gaspille ainsi tout son potentiel le plus authentique et toujours plus dilué au profit de chimères.
En termes de psychologie, on pourrait effectivement dire de lui qu’il vit une profonde crise identitaire, un mal-être.
* Ne nous y trompons pas, le problème commence bien plus tôt, car dès avant sa naissance un N°2 est ciblé par Satan. ( Il en est de même pour tous les n°2 au départ de leur vie ou durant leur parcours. La chute de l’humanité débute d’ailleurs par les agissements d’un n°é , Stan, vers un autre n°2, la femme).
Mais est-ce de cela et de cela seulement qu’il s’agit ?
Il y a une force autodestructrice qui semble le pousser toujours ailleurs, toujours plus loin. L’idée du suicide le frôlera, ainsi que la fréquentation des illusions puissantes (drogues, sectes) et finalement le risque de l’occultisme et d’une sexualité dite libre mais asservissante loin des normes divines protectrices. Cet enfant semble se refuser lui-même à sa propre identité et à sa propre destinée, tout en réclamant celles-ci par les moyens d’un discours de rébellion.
« A sa décharge, notre fils (ou notre fille) peut être d’un caractère enjoué, serviable, sensible et cela masque si bien l’instabilité et les grands conflits qui se jouent quotidiennement en lui. Frère, pourquoi en est-il ainsi ? Nous avons tout tenté, mais nous ne comprenons pas la cause, la source d’un tel problème. Nous sommes à bout et perplexes, notre enfant nous échappe et se détruit dans nos bras impuissants et sous nos yeux vidés d’espoir…»
A l’extrême, on constatera qu’il s’isole toujours plus loin des siens, le monde et ses illusions l’attirent, il devient dépensier, frondeur et, le plus souvent, compromis ; flirt puis sexe illicite et fantaisie spirituelle, à terme occultisme, l’attirent.
Il rentre alors dans son héritage de malédictions selon les fautes réactivées de ses pères et leurs tendances mauvaises.
Quelquefois, il quitte les siens, réclamant comme le fils prodigue son héritage et s’en va le dilapider seul, ce qui nécessite un certain courage lié à une grande sécheresse de cœur, de l’ingratitude et une froide et étrange détermination. Aveuglé le plus souvent aujourd’hui par ces temps difficiles et insécurisés, il continuera son parcours étrange en demeurant parmi les siens, profitant de la sécurité matérielle mais ne participant plus que très peu, voire plus du tout, de la vie de famille dont il se coupe toujours plus. Il peut devenir voleur, manipulateur, autoritaire, abusif, tout en vivant chez Papa et Maman.
Quel est effectivement le ressort – seulement psychologique ? certes non – à la base de cette dérive constatée souvent, non seulement chez le second enfant, mais aussi chez tous les seconds, les êtres en position de seconds dans la société des hommes et toute la structure jusqu’à la plus subtile de notre univers créé par D.ieu ?
Nous verrons à la lecture de ce livre que leur nombre est vaste et que tous nous sommes un jour ou l’autre un second. Nous verrons que, nous laissant influencer par une très ancienne « haleine démoniaque » générée par le Prince de ce monde et de la puissance de l’air, nous avons été, sommes ou serons peu ou prou concernés par ce problème.
Car le problème n’est pas seulement psychologique : « psychologie » signifie en grec « les lois de l’âme » et la psychologie est donc l’étude des lois de l’âme humaine. Ce problème est en fait d’essence, d’origine démoniaque.
Il apparaît dès avant la chute de l’homme chez Lucifer lui-même et va affecter toute l’Histoire de l’humanité jusqu’à ce jour à travers un bombardement quotidien des esprits humains. Et de tout ce qui est numéro deux en particulier.
IDENTIFIONS QUELQUES N°1 ET QUELQUES N°2
YHWH*, Yah, notre Adonaï, créateur des cieux et de la terre avec tout ce qu’elle contient (nous humains par exemple), est un N°1 par excellence. C’est une évidence.
* YHWH sont les lettres utilisées pour retranscrire le tétragramme hébraïque en phonétique.
L’homme (l’humanité : hommes, femmes, enfants, peuples) est donc un N°2 par excellence. C’est une autre évidence. Cependant, « l’homme-humanité » est lui en position de n°1 par rapport à la création qui lui fut confiée : « Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail ; enfin, sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s’y meuvent. » Genèse 1 : 26.
L’homme Adam et tous les hommes qui suivront sont des N°1 : Ephésiens 5 : 23, « car le mari est le chef de la femme… ». Adam fut créé avant Eve avec une mission très personnelle caractérisée par deux choses essentielles :
– la responsabilité d’une création à magnifier selon les lois de D.ieu, face auquel Adam est un N°2, je vous le rappelle ;
– le don d’identité dans l’amour et la protection à donner aux êtres créés par D.ieu à la femme et aux enfants (Seth) : Genèse 2 : 19 et Genèse 2 : 23 : « voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair, on l’appellera femme ». Tout un univers N°2. Nous avons vu ailleurs (des sujets amplement développés dans mes livres « EHAD » et « Bénédiction du Père, bénédiction des pères ») les conséquences dramatiques lorsque les devoirs de N°1 ne sont pas assumés ou qu’ils sont détournés par le N°2, par la femme, par exemple dans le couple.
La femme joue le rôle de N°2 dans le couple. Rien de péjoratif ici, au contraire. Faisons taire, devant les évidences saintes et lumineuses de la Parole de D.ieu et de Sa pensée aussi simple que profonde, les sirènes du féminisme, cancer de l’âme des femmes, et de bien des hommes, et celles du machisme imbécile, cancer de l’âme masculine, et de bien des femmes, ainsi que celle de l’abrutissant et non moins déshumanisant égalitarisme stérilisant des sexes qui sont tout sauf semblables. Heureusement d’ailleurs et il me plaît, loué soit D.ieu, que ma femme soit encore femme, et que je reste…un homme. Car si, comme le dit Paul, « il n’y a plus ni homme ni femme » – et que d’abus d’interprétation ne sont pas sortis de là contre le simple bon sens lui-même -, que dire d’une humanité « unisexe » ou d’une humanité où femmes et hommes sont de plus en plus indifférenciés jusque dans leurs apparences vestimentaires voire physiques.
A ce sujet, je ne puis m’empêcher en guise de parenthèse de rapporter un entretien spontané survenu au cours d’une de nos rencontres de ministères, anciens et diacres de l’œuvre « Lève-toi, le Mashiah vient ! » en 2005.
En préambule, laissez-moi vous préciser que jamais ma femme ni moi n’attirons les conversations sur le problème du port du voile féminin dans la prière. Et pourquoi est-ce devenu « un problème » d’ailleurs ? Ma réponse est simple : lorsque la parole de D.ieu devient « un problème », il n’y a pas loin à chercher pour généralement trouver… de la rébellion tout simplement, car « quelque chose » ne convient pas à la chair ! Nous ne débattons jamais de ce sujet car nous savons, oh ! combien, hélas, il est source de conflits tendus, stériles en bien des endroits. Nous avons choisi en obéissance à Yeshoua de laisser le Rouah HaKodesh convaincre Lui-même de ce qui est juste. Et Il le fait, nous en sommes témoins.
Concernant le voile, mon épouse est passée par trois étapes successives. La première : le voile est porté par conviction dans une assemblée pentecôtiste classique donc ma femme le porte ; la deuxième : le voile est abandonné par ses aînées dans la foi et ma femme suit, toujours par soumission ; la troisième, quelques années après, alors que nous sommes nous-mêmes impliqués dans le ministère : ma femme est convaincue de ce que ce port du voile est profondément biblique et rétablit pour sa part, seule, le port du voile. Ces trois étapes se vécurent en l’espace d’une dizaine d’années.
L’aspect presque humoristique dans cette histoire fut le suivant : un couple prophétique de croyants américains, les Chupp, nous visita un jour des années 1990 au Refuge en France. La sœur avait grandi dans un milieu mennonite américain où le voile était religieusement imposé. Lorsqu’elle connut sous l’impulsion du Saint-Esprit un désir légitime et salutaire de se défaire de tout esprit religieux, elle se débarrassa aussi du voile en même temps qu’elle fit un sort à la mentalité religieuse qui le lui avait imposé.
Ainsi cette femme, tête nue, et son époux se trouvèrent dans un temps de prière face à mon épouse dont la tête était couverte d’un voile, et une parole de prophétie jaillit dans une grande émotion de la bouche de la sœur Chupp : « parce que tu as compris le sens profond du port du voile et à cause de ta soumission, j’augmenterai de manière significative ma protection sur toi et ta famille… ». D’autres paroles suivirent. Stupéfiant, non ? Nous ne savons pas si la sœur Chupp a depuis décidé de porter à nouveau le voile, car nous ne l’avons plus revue.
Revenons à notre rencontre de responsables dans l’œuvre mentionnée plus haut. Dans le temps de partage que nous eûmes au cours de notre rencontre, la conversation vint à mettre sur la table le sujet des cheveux courts ou longs pour les sœurs.
Il est à noter que ce sont elles qui abordèrent le sujet, signe d’un malaise sous-jacent. Elles me questionnèrent et l’atmosphère de respect et d’amour vrai, éprouvé, qui existe au sein de l’équipe permettait cela. Il n’y avait pas de place pour la crainte dans les cœurs.
Je fis part aux sœurs de mon opinion qui consiste en deux mots en ceci : les cheveux longs sont un voile de gloire pour la femme et ce premier voile naturel lui fut accordé par D.ieu (1 Cor. 11 : 14 à 16).
Lorsque je déambule dans nos rues à Jérusalem et qu’il m’est donné de voir la splendide et longue chevelure que D.ieu a donné à nos jeunes filles, je suis immédiatement convaincu que la Parole de D.ieu est saine et sainte. En effet, quelle splendeur et quel signe de gloire, simple, évident (je vous l’accorde, très difficile à voir, pas regarder mais « voir », pour une génération aveuglée par tant d’artifices, de laideur, de bêtise) que ces cheveux longs qui semblent couvrir la jeune vierge d’un voile de pudeur, de mise à part. L’on songe alors à ce verset du Cantique des Cantiques 2 : 7 : « ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant qu’elle le veuille ». C’est tellement évident, si du moins on a encore au fond de soi le moindre respect ou la moindre notion de ce qu’est la féminité qui implique le corps, l’âme et l’esprit… et les temps de D.ieu.