Jérusalem, le 29 novembre 2016.
Elishéva et moi avons, du fait de circonstances diverses et parfois douloureuses, été amenés à réaliser que le combat spirituel de grande ampleur qui se déroule sous nos yeux requiert un texte comme celui qui suit. Une priorité.
Ma chère épouse, tenue en éveil toute une nuit et sous onction, a aligné les lignes de notre trouble et du cri de nos cœurs en ces jours d’apostasie.
Merci à elle. Bonne lecture à tous ! IL VIENT !
Haïm Goël
La confrontation spirituelle majeure entre le christianisme véritable fondé sur la parole de D.ieu et le christianisme de la « libération en Christ »
Qu’est-ce que le premier ?
C’est la vraie vie en Mashia’h (Christ) fondée sur quelque chose de fondamental : la prise de conscience de notre péché face à la sainteté d’Elohim, la compréhension du fait que ce péché nous coupe de la communion avec Lui et que cette malédiction ne peut être brisée que par le sacrifice parfait de Yeshoua sur la croix, avec pour corollaire notre repentance et l’acceptation de ce sacrifice pour une réconciliation avec Elohim, par la grâce. Ce qui implique de facto le sacrifice de notre propre vie, de notre ego, pour mourir et renaître ensuite en Lui en portant, comme Il nous l’a recommandé, notre croix.
Lisons les versets suivants qui nous parlent de cette réalité incontournable et pourtant si négligée, prise tellement à la légère par bien des personnes qui disent avoir rencontré le Seigneur, car bien souvent cette rencontre est superficielle et n’est pas suivie du processus de la nouvelle naissance qui remet en question toutes nos conceptions humaines.
« En effet, la tristesse selon D.ieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. » (2 Cor. 7 : 10).
« Mais D.ieu prouve Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par Son sang, serons-nous sauvés par Lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec D.ieu par la mort de Son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie. » (Rom. 5 : 8-10).
« Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu’Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. » (2 Cor. 5 : 14-15).
« Il s’est humilié Lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » (Phil. 2 : 8).
« Ainsi je connaîtrai Christ, et la puissance de Sa résurrection, et la communion de Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. » (Phil. 3 : 10-11).
Qu’est-ce qu’Elohim attend de nous, une fois que nous sommes nés de nouveau, portant en nous la vie du Mashia’h ?
Que nous devenions véritablement une nouvelle créature, que nous prenions conscience de ce que signifie cette nouvelle naissance : « J’ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi. » Gal. 2 : 20 ; mais aussi que nous prenions la peine de nous examiner pour savoir en quoi nous ne sommes pas encore à l’image de Celui qui a donné Sa vie pour nous. C’est un processus qui dure jusqu’à l’heure de notre départ de cette terre et qui nécessite beaucoup de courage et d’honnêteté :
« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » Hébr. 12 : 14.) ; « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Cor. 5 : 17).
Etre enraciné en notre Seigneur et persévérer, car : « Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit avec joie ; mais il n’a pas de racine en lui-même, il manque de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la Parole, il y trouve une occasion de chute. » Matth. 13 : 20-21.
Beaucoup de conversions sont superficielles et dès qu’un élément de la parole de D.ieu vient fracasser le mur des convictions personnelles de telles personnes ou va les mettre en conflit avec un entourage en opposition avec la Parole ou qui pratique un christianisme libéral (tolérant vis-à-vis du péché, laxiste par rapport à certains commandements,…), ces personnes rentrent dans le compromis et par lâcheté renient leur relation personnelle avec le Seigneur, retournant dans le monde ou rejoignant la cohorte des « chrétiens » modernes pour qui tout est bon, pourvu qu’on ne les remette pas en question.
Elohim attend aussi de nous que nous écoutions la Parole et que nous la mettions en pratique – mais toute la Parole, et pas seulement les passages de celle-ci qui nous conviennent !
« … Si vous demeurez en ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. » Jean 8 : 31. « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la Parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. » Jean 12 : 48. «… Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Jean 14 : 23. « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. » Jean 17 : 14. « C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui aura bâti sa maison sur le sable. » Matth. 7 : 24-26. « Celui donc qui supprimera un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » Matth. 5 : 19. « Ce ne sont pas en effet ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant D.ieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. » Rom. 2 : 13.
Obéir… le mot est lâché !
Voilà où le bât blesse dans notre monde où la rébellion est devenue la règle, même dans l’Eglise, et pourtant ce mot se retrouve partout dans la parole de D.ieu, que ce soit dans le Tana’h ou dans la Brit Ha’Hadasha. D’ailleurs le mot « shema » veut dire à la fois « écoute » et « obéis ». Obéir, c’est aimer D.ieu, et c’est aussi aimer son prochain. Lisons dans Romains 13 ce qu’il est dit à ce propos :
« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de D.ieu, et les autorités qui existent ont été instituées de D.ieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que D.ieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. » Rom. 13 : 1-2. « En effet, les commandements : tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi. » Rom. 3 : 9-10.
Ceci me fait penser à quelque chose que j’ai écrit il y a quelques années dans un petit livre sur le thème de la pudeur féminine, Or avec ayin, or avec aleph. J’y parle entre autres du respect que la femme doit avoir pour son mari et les hommes en général en se présentant devant eux dans une tenue décente et non provocante (voir 1 Pi. 3 : 2-4), comme des corsages largement décolletés ou des pantalons moulants. Evidemment, j’ai été taxée à plusieurs reprises de légalisme, cela va de soi ! Et pourtant, un homme digne de ce nom, un chrétien né de nouveau, peut-il vraiment tolérer en face de lui ce genre d’habillement sans ressentir de la honte et même une agression en vue de le provoquer ? Une femme vertueuse a « la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant D.ieu », dit Pierre. Et cette femme est toujours belle à voir, mais d’une beauté qu’on ne peut pas convoiter, car elle se garde pour son époux, dans l’intimité de leur couple. C’est un exemple parmi d’autres de commandement de la Parole à respecter pour plaire à D.ieu et aimer son prochain.
Ne pas falsifier la Parole. Combien de fois lisons-nous sur différents sites internet ou entendons-nous des prédications qui tordent les Ecritures, les déforment au lieu de les prendre pour ce qu’elles sont en réalité. En ce qui me concerne, j’ai toujours estimé essentielle l’honnêteté intellectuelle et j’ai un respect tel pour la parole de D.ieu, puisqu’elle émane de Lui et qu’elle est le Mashia’h Lui-même (Jean 1), qu’il me paraît impossible de l’interpréter selon mon intérêt ou mes conceptions personnelles. Par contre, lorsque je ne comprends pas un passage, je m’abstiens d’en donner une interprétation. Question d’humilité…
Lisons 2 Cor. 2 : 17 : « Car nous ne falsifions point la parole de D.ieu, comme font plusieurs ; mais c’est avec sincérité, mais c’est de la part de D.ieu que nous parlons en Christ devant D.ieu. »
Sachons reconnaître que les commandements d’Elohim sont bons, qu’ils soient inscrits dans la Torah ou dans la Brit Ha’Hadasha qui, contrairement à ce que beaucoup affirment dans leur aveuglement, en contient de multiples dispensés par les apôtres dans leurs épîtres et dans les Evangiles, les paroles de Yeshoua. Oui, nous sommes sous la grâce, mais il n’en demeure pas moins qu’il nous revient de chercher à obéir aux commandements, tous les commandements du Seigneur ! Par Sa grâce, nous pouvons y arriver, et par amour pour notre Père et pour notre prochain.
« La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » Rom. 7 : 12. « Et l’amour consiste à marcher selon Ses commandements… » 2 Jean 6. « Car je prends plaisir à la loi de D.ieu, selon l’homme intérieur. » Rom. 7 : 22.
Il nous appelle aussi bien sûr à ne pas vivre selon la chair :
« Frères, vous avez été appelés à vivre selon la liberté ; seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ;… » Gal. 5 : 13. « Etant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de D.ieu. » 1 Pi. 2 : 16.
Un autre verset très important est à citer ici, et nécessite que nous y portions le regard avec attention, car il nous donne une idée claire de la ruse exercée dans le secret pour séduire notamment la jeunesse et de ce qui se cache derrière les multiples séductions répandues aujourd’hui dans l’Eglise :
« Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. » 2 Pi. 2 : 19.
Notre Père attend aussi de nous que nous apprenions à obéir à la vérité, quoi qu’Il nous demande et qui risque d’aller à contre-courant de ce qui se vit dans l’Eglise.
« Vous courriez bien. Qui vous a arrêtés pour vous empêcher d’obéir à la vérité ? Cette influence ne vient pas de Celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. » Gal. 5 : 7-9 (même si ces versets concernent la circoncision que certains Juifs cherchaient à imposer aux nouveaux croyants du monde païen, on peut les considérer comme étant aussi valables en ce qui concerne les séductions du monde et de la modernité, de la prospérité, de la psychologie de l’épanouissement de soi, etc., dans l’Eglise aujourd’hui.)
A ce propos, je vous donnerai le témoignage suivant. Lorsque je suis venue à la foi en Yeshoua, j’étais une artiste, tout comme mon cher époux. Nous aimions la musique du monde, la musique classique, le jazz, par exemple. Nous n’aimions personnellement pas la musique rock, mais avions des amis qui appréciaient cette musique. Lorsque j’ai rencontré le Mashia’h, je me trouvais dans une grande convention pour Pessa’h, en 1981. J’ai été convaincue de péché par la prédication de la parole de D.ieu, de la croix. J‘ai ressenti la honte de mes fautes et en même temps j’ai perçu cet amour si puissant venant de D.ieu qu’on ne peut lui résister. Les frères et sœurs chantaient de nombreux cantiques, ce qui était totalement nouveau pour moi car je n’avais pas grandi dans la chrétienté. Il n’y avait pas d’orchestre, juste une guitare en accompagnement, mais une sainteté telle, une pureté et une beauté si intenses que j’ai été véritablement transportée dans la présence du Seigneur et j’ai été remplie du Saint-Esprit, me mettant à parler en langues alors que j’ignorais même que cela existât. Par après, au fil des ans, j’ai entendu parler de mouvements nouveaux dans l’Eglise qui prônent qu’il faut s’adapter au monde et évangéliser par les moyens du monde, notamment au travers de la musique rock, de manière à atteindre les jeunes qui ont baigné dans cette culture. Et les cultes eux-mêmes, censés être à la gloire de notre Elohim, sont bercés par ce genre de musique. Mes amis ! Quelle erreur profonde, quel scandale face à la sainteté d’Elohim ! Ce ne sont pas vos instruments de musique, ni vos rythmes « modernes » et « endiablés » qui vont toucher les gens en profondeur et les amener à glorifier le Seigneur. Ceci ne fera qu’atteindre les zones émotionnelles de l’âme et conforter les personnes dans leur péché, car ce genre de musique est en droite ligne issue de Satan lui-même pour mettre la jeunesse sous le joug de l’impureté et de la rébellion.
Que notre obéissance soit connue de tous.
Qu’elle soit un témoignage de la vraie vie de Yeshoua en nous !
« Pour vous, votre obéissance est connue de tous ; je me réjouis donc à votre sujet, et je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal. » Rom. 16 : 19. « Il éprouve pour vous un redoublement d’affection [Tite], au souvenir de votre obéissance à tous,… » 2 Cor. 7 : 15. « Nous sommes prêts aussi à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. » 2 Cor. 10 : 6
(A noter : qui de nos jours oserait encore parler de la sorte, en tant que responsable spirituel ?! Et pourtant…)
Mon époux en tant qu’apôtre s’est mis de longtemps au diapason de cette écriture en y entraînant anciens, diacres, intercesseurs et les membres de nos assemblées, mais que de violentes et cruelles réactions parfois, quelle solitude en retour ! Néanmoins là où la chose est acceptée naît une unité en sainteté et douceur sans mièvrerie, une paix joyeuse et sobre mais si riche, d’en haut, que constatent invariablement les gens honnêtes venant à nos cultes.
« C’est en comptant sur ton obéissance que je t’écris, sachant que tu feras même au-delà de ce que je dis. » Philémon 1 : 21.
Il y aurait encore bien d’autres choses à souligner sur le sujet, mais nous terminerons par Jean 8 : 36 qui nous dit :
« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. »
Celui qui est mort en Christ et vit jour après jour dans cette dimension éprouve un bonheur indicible, une liberté à nulle autre pareille, qu’il n’est nul besoin de rechercher car elle nous est offerte gratuitement. Le joug du Seigneur est léger, nous portons notre croix avec joie et la communion à Ses souffrances nous introduit dans le royaume.
Vous aurez remarqué que jusqu’ici je n’ai cité que des versets de la Brit Ha’Hadasha (la Nouvelle Alliance, dite à tort « le Nouveau Testament »). C’est à dessein et chacun pourra en comprendre aisément la raison.
Qu’est-ce que l’autre christianisme ?
Il s’agit tout simplement du christianisme apostat qui prêche la liberté, car
« nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce « ,
ce qui est une mauvaise interprétation des Ecritures, en réalité une manipulation de celles-ci pour vous envoyer sur la voie large de la perdition où des pans entiers de la Parole – y compris de la Brit Ha’Hadasha – sont condamnés comme étant du légalisme, un joug religieux, des paroles et commandements d’hommes (des serviteurs de D.ieu, des parents,…) pour maintenir les croyants dans une forme de prison spirituelle qui les empêche de « s’épanouir en Christ ».
Il s’agit de tout un courant du christianisme qui est porté par des personnes comme Joyce Meyer et bien d’autres aux Etats-Unis, christianisme antichristique malgré les apparences, car conduisant l’homme à être centré sur lui-même, sur son âme – selon la dynamique de la pensée grecque – alors que le christianisme véritable conduit l’homme à la repentance, à la mort à lui-même, à la recherche de la volonté de D.ieu qui est bonne, agréable et parfaite, pour que ce ne soit plus lui qui vive, mais Christ qui vive en lui (Galates 2 : 2O) – selon la pensée juive biblique, car D.ieu est au centre dans ce cas et non l’homme.
Ce christianisme dévoyé par le sentiment, l’émotion, la recherche du bonheur, de la prospérité, amène en bout de course au rejet de l’autorité saine instituée par D.ieu. Chacun devient le décisionnaire de sa propre vie, en fonction de ses besoins, de ses choix personnels, voire de ses passions… On retrouve derrière tout cela, bien évidemment, le féminisme et ses conséquences.
A réfléchir ! Passer de l’Evangile de la repentance à celui de l’épanouissement en Christ signale un compromis à la base dans la vie du croyant, une lâcheté vis-à-vis du prix à payer pour vivre avec le Mashia’h.
La repentance et l’humilité unissent le corps du Mashia’h. La recherche de l’épanouissement personnel (le moi) divise et détruit le corps, la structure biblique de l’Eglise, la famille. Elle ouvre la porte à de nombreuses dérives (expériences émotionnelles toujours plus désirées sous couvert de recherche du Saint-Esprit, manifestations du faux Saint-Esprit, gigantisme de l’Eglise, ambition…). Et pourtant les neuf dons du Saint-Esprit énoncés dans la Bible sont bons à pratiquer, ils ne devraient pas être laissés de côté. Mais il semble qu’ils ne suffisent plus, car là encore le croyant soupire après des expériences qui vont le satisfaire personnellement, et non plus l’aider à servir le Seigneur.
Dès lors, l’obéissance aux commandements du Seigneur non seulement présents dans la Torah, mais également largement dans la Brit Ha’Hadasha, est désirée ardemment et pratiquée sans rébellion ni difficulté aucune, mais avec joie. Même les plus petits commandements sont alors pratiqués avec cette joie qui découle du désir d’obéir à YHWH !
Or la plupart des chrétiens ou Juifs messianiques qui sont inscrits dans ce processus de « liberté en Christ » accusent les serviteurs qui prêchent toute la Parole de les maintenir sous un joug. Ils se disent « prisonniers » de l’homme et non du Seigneur. Et pourtant, ceux-ci n’en font pas une obligation ! Avertir, exhorter, enseigner, ne signifie pas pour autant imposer ! Pierre, Paul et les autres apôtres en ont fait de même dans leurs épîtres. Ils ont exhorté, repris, recommandé toutes sortes d’injonctions. Lisez 2 Tim 4 : 1 à 4 à ce propos.
Et pour se sortir d’affaire, car cela dérange évidemment beaucoup, on dit même aujourd’hui que certains passages de Paul sont liés aux circonstances, à la culture de l’époque (pour le voile par exemple, alors qu’il s’agit ni plus ni moins de se positionner par rapport aux anges). On en arrive même à dire que Paul était misogyne dans ses écrits.
La recherche du Seigneur qui, normalement, passe par la méditation de la parole de D.ieu qui nous révèle à nous-mêmes comme un miroir et nous pousse – si nous sommes dans une véritable relation d’amour et de soumission avec le Père – à faire
« tous nos efforts pour joindre à notre foi la vertu,… » (2 Pi. 1 : 5) et à pratiquer au travers de notre consécration « la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. »
en devient une recherche très attiédie car liée à une acceptation sélective de la parole de D.ieu, qu’on le veuille ou non. Je ne dis pas que ces personnes n’ont pas ce désir de sanctification à la base, mais qui dit sanctification dit aller jusqu’au bout dans ce que le Seigneur nous demande dans Sa parole, sans être sélectif.
Ce christianisme dès lors très subjectif provoque inévitablement des divisions, y compris au sein de nos familles où nous voyons nombre de nos jeunes, à l’âge où l’on éprouve le besoin de s’affirmer face aux parents (ce qui est un processus naturel et difficile mais devrait passer par le respect néanmoins de ceux-ci et l’écoute de leurs conseils), être séduits et poussés à la rébellion (non avouée et d’autant plus pernicieuse que « voilée ») vis-à-vis de ceux-ci par des églises où on leur suggère qu’il est grand temps de se libérer du joug humain pour accéder enfin à cette grande et nouvelle notion de liberté dans le Seigneur, qui est censée être un souffle puissant de l’Esprit, mais dont on ne sait pas trop ce qu’elle renferme…
Le besoin de s’affirmer en entrant dans l’âge adulte, aussi légitime et naturel soit-il, devient alors le vecteur utilisé par Satan pour détourner des jeunes de leur appel, pour détruire la saine soumission, passant par l’esprit de repentance, à l’autorité parentale et de l’Eglise. Esprit de repentance qui génère pourtant toujours la bénédiction et la croissance spirituelle pour celui ou celle qui s’y consacre. Ainsi en va-t-il aussi du véritable épanouissement (non recherché !) qui en découle automatiquement et qui est l’affaire du Seigneur qui connaît mieux que nous toutes choses
(« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel.» Es. 55 : 8).
Lui sait les temps et les moments, Il connaît quelles circonstances employer, de même que les personnes à mettre sur notre chemin, puisqu’Il nous a créés et sait de quoi nous avons besoin. La véritable prospérité est le fruit de l’obéissance à D.ieu, mais il ne faut pas la rechercher, et elle peut prendre une forme qui ne nous satisfait pas nécessairement dans la chair, a priori !
Le mensonge est grand ! Toute une frange de la jeunesse et même de chrétiens plus âgés issus de la mentalité de Mai 68 (« il est interdit d’interdire… ») sont ainsi séduits et maintenus dans une immaturité spirituelle où l’illusion les berce et les convainc qu’ils sont dans la vraie vie. Une génération qui, parce qu’elle n’aura pas appris la mort à soi-même qui est la base de la vie chrétienne et à souffrir un peu pour le Mashia’h, ne sera pas capable au jour de la tribulation de mener le combat nécessaire pour vaincre, et trahira son frère pour sauver sa peau. Beaucoup le font déjà d’ailleurs, par intérêt personnel, carriériste, sans aucun remord, en marchant sur leur conscience…Et ce mal atteint des pans entiers de croyants et de serviteurs.
Nager à contre-courant de l’esprit du monde répandu dans l’Eglise aujourd’hui, car c’est de cela qu’il s’agit en réalité, coûte un prix : l’amour pour D.ieu, pour Sa Parole, pour la sagesse qu’elle a accordée à des parents nés de nouveau qui ont grandi spirituellement en connaissance du sacrifice du Mashia’h, le respect et l’écoute des serviteurs qui consacrent leur vie au service de Celui-ci en sacrifiant tout pour Le suivre,…
Tout cela est dévoyé au profit d’une vie spirituelle où le but est de trouver « l’épanouissement », enseignement que l’on ne trouve pourtant nulle part dans la parole de D.ieu. Tout au contraire, nous y voyons des hommes qui, comme l’apôtre Paul, ont souffert pour Christ jusqu’à risquer d’y perdre plusieurs fois la vie (2 Cor. 11 : 25), ou comme Yeshoua, notre modèle suprême, qui n’a pas regardé comme une proie à arracher d’être l’égal de D.ieu… (Phil. 2 : 6).
En ce qui nous concerne, mon mari et moi, nous avons vécu une véritable révolution dans nos vies lorsque nous avons rencontré le Seigneur : Son amour, Son sacrifice, Sa grâce, Son pardon, nous ont foudroyés et dans la repentance nous nous sommes prosternés à Ses pieds, dans la honte et la reconnaissance. Nous n’avons jamais oublié ce moment ineffable de notre nouvelle naissance !
Nous avons tout quitté pour Le suivre, renonçant à la réussite dans le milieu artistique qui était le nôtre. Nous savions et savons toujours que nous étions passés de la mort à la vie et il n’a jamais été envisageable de faire demi-tour, quelles que soient les souffrances, les persécutions rencontrées sur notre chemin en trente-cinq ans.
Mais qu’en est-il de toute cette génération actuelle de chrétiens qui, pour « une mouche qui passe », envoient promener fidélité, amour, courage, rigueur, respect, amour de la Vérité (« Il est le chemin, la vérité et la vie ». Jean 14 : 6. L’ont-ils oublié ?!) pour choisir le chemin large qui mène à la perdition, chemin qu’ils ne discernent même pas comme tel, bien sûr, car ils s’aveuglent eux-mêmes ?
C’est un cri violent que je pousse aujourd’hui avec mon époux, car l’apostasie est grande parmi nous, le mensonge a fait son nid dans ce qu’on appelle encore l’Eglise mais qui ne l’est plus – qui « en a renié ce qui en fait la force, ayant l’apparence de la piété. » 2 Tim. 3 : 5.
Une Eglise qui se gargarise de son apparence mais qui ne connaît pas le face à face redoutable et salutaire vécu dans le lieu secret avec son Sauveur et Seigneur, Celui qui nous révèle à nous-mêmes et nous fait grâce pour devenir de progrès en progrès peu à peu à Sa stature parfaite.
La Bible nous recommande en 2 Tim. 3 : 5 de nous éloigner de ces hommes-là. Les versets qui précèdent sont révélateurs. Il nous parlent de l’Eglise d’aujourd’hui :
« Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que D.ieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là. » 2 Tim 3 : 1 à 5.
Soyons attentifs, ouvrons les yeux ! Nous y sommes en plein. Et nous qui tâchons de marcher humblement dans l’obéissance à la Sainte parole de D.ieu, à Yeshoua qui est cette Parole, sommes accusés, bafoués, méprisés, rejetés par cette frange de l’Eglise de la « réussite » et du moi hypertrophié, glorifié, par de nombreux croyants et par nos jeunes eux-mêmes bien souvent, qui se sont laissés séduire. Nous sommes accusés de légalisme, d’être rétrogrades et dominateurs, cherchant soi-disant à imposer des règles – pourtant bibliques – que dans ces milieux l’on déclare humaines alors qu’elles sont bibliques je le répète et que nous ne faisons que nommer comment étant bonnes et véritablement libératrices pour ceux qui veulent bien ouvrir les yeux sur la réalité spirituelle.
Alors que nous n’imposons rien, nous nous trouvons finalement dans la position de gens qu’il faut soumettre au spirituellement correct de ce temps ou qui doivent disparaître pour laisser la place aux « libérés en Christ ».
Et lorsque nous devons interpeller certains qui trahissent allègrement les autres dans la recherche de leur intérêt personnel, on nous accuse sans vergogne de pratiquer « des tentatives d’intimidation » !
Je ne parle pas seulement de nous, en tant que ministère, mais de tous les ministères qui marchent véritablement dans ce service sans concession vis-à-vis de la Parole et de Ses injonctions.
Quel que soit le ton qu’on utilise, on est mis au ban, calomnié, et il n’y a nul espoir de voir la vérité être rétablie. Ceux qui se permettent par contre de nuire aux autres par des moyens aussi nocifs se sentent forts entre eux. Selon moi, ils risquent fort de ne pas faire partie de l’Eglise de l’Agneau et seront un jour jugés selon leurs actes. Le pardon doit être notre lot, le refus de vengeance aussi, mais tout est dans les mains de l’Eternel qui fait justice.
Oh, certes, il n’y a rien de valorisant à vivre et souffrir pour le Mashia’h dans ce monde, mais…
Chère Eglise du Mashia’h, tant aimée ! Ouvre les yeux et entame le combat avant qu’il ne soit trop tard, pour arracher ceux des tiens qui se sont laissés séduire par les ténèbres de notre temps, par l’ersatz spirituel qui est servi à notre génération sur un plateau d’argent.
C’est un combat de la dernière heure, avec d’autres déjà en cours. Mais celui-ci est rude car la séduction est grande.
Je vous laisse avec ce cri, bien-aimés.
Prierez-vous avec nous, vous lèverez-vous pour défendre l’amour de la Vérité et la vraie Vie ?
« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. » Col. 2 : 8.
Elishéva Goël, sous l’autorité des anciens de l’œuvre « Lève-Toi International / Etz Be Tzion».
Reproduction autorisée avec mention de la source.
Lève-toi International / Etz Be Tzion
Bonjour tous bien sur je voulais mettre mon commentaire sur l article trump mais je pense qu il est plus approprier ici. Le temps et la fatigue m ont empeche de vous ecrire (Haiem). Devant beaucoup de prophétie et d interprétation de l apoc fort de constater il me semble la non realisation j ai demande au S eigneur de m ouvrir lui meme les yeux et dem expliquer. C est ce qu il a fait a travers son esprit et d autres comme vous Bachelor et Statuto mais tant que je n ai pa sun fil conducteur clair j attends encore d autres révelation du Seigneur. Il faut avoir une ligne clair l ANTICHRIST est t il vraimen t un personne et s il elle sevira ce qsera tres court ilme semble d apres LA parole . Si le retour du Seigneur est proche il faut donc resliser que la periode de l antichrist est deja la du principalement a la seduction spirituelle.
Hier j etait conduit par Dieu a lire les 3 chapitres de 1corint suite suite a une lecture de Nee qui disait que Dieu nous ramene a ce que nous nous soyons des choses qui ne sont point.
Puis je lisais Thessaloniciens et finalement Pierre . La il me semble que la manifestation de l espritdelantichrist est clairement définie la fausse eglise que vous definissez plus haut mais il me semble qu il faut accentue avec des miracles extraordinaires à seduiremem les elus(Je vais vous conduire vers exemple vous ecouteres et vous me repondrez) et Pierre un verset ou je me suis arreret il appelle la seduction d el abomination donc sauf si j interprete mal j ai compris que ce service dansla chair (surtout les louanges modernes ecouter emci au canada ou il repetent pendant je ne sais combien de temps la meme chanson on essayant de faire une prestation c est incroyable) eux ils croient adorer Dieu alors qua peut etre Dieu considere leur service comme une abomination. Visionner cela plusieur ancien et dites moi si je me trompe ca m aidera
Donc je vous soumets ce Pasteur Marcello tunasi (Ecouter son temoignage vous tapez sur youtube ) . C est à comparer avec votre temoignage et votre vie avec le Seigneur vous comprendrez cela.
Le Seigneur se revele de la meme facon et il dit lesmemeschose que vous dans sa chambre crainte de dieu et attire par son amour (la meme experience que vous ) sauf que malgre cela eb retourner dans la grande ville(kinshasa) il retourne dans le monde (etrange comme si l apotre paul pendant un temps serait retourner au judaisme par crainte) entrainer par ses amis quelques mois ou annes il revient au Seigneur et le Seigneur l apelle au ministere (il devient unpeu fou car au ebut il refuse ) le comble cers la in video je vous donnerai les details des minutes il a trois visitaion d anges qui lui demande ce qu il veut il repond UN reveil de 100000 PERSONNES qu il dit que c est grace à internet et l ange lui repond ta bien repondu je te donne en plus gloire et richesse donc vous vous n avez pas bien compris le Seigneur qui vous demande d arreter ; en plus je l ai entendu dire que des fois il sesent comme si cent cheveux pousser et que d e lhuile coule de sa tete; et il prechent lla sanctification(vous ne verrez que du feu:j ai prie Dieu et jeudi matin je vois sur l ordi ces video ; clairement il dénonce des pratiques occultes dis que l eglise doit arreter d ecouter les predicateur qui pechent et lui on le voit avec tous les predicateurs de la francomphonie et en particulier un joel tatu abominable faux et son onction de puissance des doutes sur les manifestations assez clair) c est un peu long mais la si cela n est pas de Dieu on y ait dans l antichrist avec des manifestations surnaturelles incroyables comment voulez vous que des pauvres hommes discernent cela si aucun homme de Dieu dénonce et lui dit qu il a été séduit:il ait tres suivi actuellement (encore une confirmation du livre la guerre au saint elle decrit ce genre de seduction l’ ennemi se manifestera à des jeunes par des anges de lumières) .De plus cet antichrist envoyé par Dieu pour séduire tout ceux qui n aiment pas la vérité. On constate ce phenomene de visitation surnaturelle chez tous ces pasteurs celebre de la fancophonie c est ce qu il leur donne la credibilite
Que Dieu ait pitié de nous !
Merci ED
Merci pour cette mise en page de ce que nous réalisons avec mon mari. Soyez encouragés
Merveilleux enseignement soufflé par le Saint Esprit !! Soyez bénie Elishéva.