Jérémie 36
Barou’h, le personnage cité dans ce passage biblique, dont le
nom signifie béni. (Bible Zadok Kahn)
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Nouvelle Edition de Genève : ce nom est transformé en Baruc,
qui ne signifie bien entendu plus rien du tout. Il est très fréquent
de constater cela dans la parole de D.ieu.
Pourquoi ne pas avoir conservé les noms d’origine des
personnages de la Bible et les avoir modifiés de la sorte en les
faisant « coller » au texte grec, dès l’écriture des Évangiles et des
Épîtres en grec, de même que dans le Tana’h tout entier lors des
traductions du texte ?
C’est comme si aujourd’hui nous modifiions des noms tels que
celui de Boris Johnson, Premier Ministre de Grande-Bretagne, en
Maurice Jeanfils. Il est évident que cela fait infiniment plus
français… mais enfin, on ne retrouve plus le caractère
typiquement anglais de la personne !
Passons encore pour le prénom car, de nos jours il est courant
de donner à ses enfants des prénoms étrangers, par goût
personnel ou par mode. Mais en ce qui concerne le nom de
famille, cela n’aurait aucun sens de le modifier, de la part d’un
journaliste, par exemple, qui parlerait de ce Premier Ministre. Ce
serait une marque d’irrespect, voire de moquerie.
Il est bien évident que le caractère hébraïque du contexte en est
ainsi atténué, voilé au maximum, pour faire place à la connotation
grecque du monde de l’époque, qui est restée dans les mœurs
par après au fil des siècles et qui a pris un accent particulièrement
fort à l’époque où l’Église catholique a prôné le dogme du
remplacement d’Israël par l’Église.
Pour revenir au nom de Barou’h, il est à noter qu’il fut un homme
béni, grâce à son humilité et son courage, et ainsi son nom, qui
lui a été donné à la naissance prophétiquement, s’est avéré
exact.
Osée 14.4 à 8
« Je réparerai leur infidélité, J’aurai pour eux un amour sincère ;
car Ma colère s’est détournée d’eux. Je serai comme la rosée
pour Israël, il fleurira comme le lis, et il poussera des racines
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comme le Liban. Ses rameaux s’étendront ; il aura la
magnificence de l’olivier, et les parfums du Liban. Ils reviendront
s’asseoir à son ombre, ils redonneront la vie au froment, et ils
fleuriront comme la vigne ; ils auront la renommée du vin du
Liban. Éphraïm, qu’ai-Je à faire encore avec les idoles ? Je
l’exaucerai, Je le regarderai, Je serai pour lui comme un cyprès
verdoyant. C’est de Moi que tu recevras ton fruit. »
Le commentaire de MacArthur concernant ces versets annonce
le rétablissement d’Israël (les 10 tribus perdues, aussi appelées
Éphraïm).
Il dit : « L’accomplissement ultime de ces bénédictions est à
situer dans le Millenium. En effet, Israël n’a encore jamais
manifesté la repentance décrite aux versets 2-3, et il ne le fera
pas avant la fin de la grande tribulation ».
Néanmoins, on voit déjà les prémices de cette restauration des
tribus perdues, avec le retour progressif à l’heure actuelle, depuis
la renaissance d’Israël en 1948, de certains membres des tribus
perdues provenant notamment d’Asie (les descendants de
Menashé, provenant du nord de l’Inde par exemple).
Une remarquable étude a été faite sur les origines israélites des
Japonais qui pratiquent encore aujourd’hui dans la famille
impériale la circoncision et certains rituels lors de fêtes de la
religion shintoïste, tels que le port d’une boîte noire sur le front,
le déplacement d’un coffre ressemblant étrangement à l’arche
d’alliance des Israélites dans le désert, etc. (Voir l’article à ce
sujet sur le site www.leve-toi.com.)
D’après les études qui ont été faites par certains rabbins (Rav
Avishaï, entre autres) et certains chrétiens comme notre cher ami
aujourd’hui décédé John Hulley qui a écrit un livre
remarquablement documenté sur le sujet mais pas encore publié
malheureusement (What’s the Messiah waiting for ? Qu’est-ce
que le Messie attend ?), traitant des migrations des anciennes
tribus d’Israël et de leur partenariat avec le peuple juif dans la
culture européenne d’après les Lumières, et d’autres comme Yaïr
Davidiy (Britam.org), les descendants de ces tribus seraient
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disséminés, noyés dans le monde entier, et constitueraient un
peuple de dizaines de millions d’Israélites.
Lorsque l’Éternel les ramènera à la vie (voir Ez. 37), alors qu’ils
ont perdu pour la plupart le souvenir même de leur origine, ils
reviendront sur le territoire décrit en Ez. 47.13-23 + Ez. 48.1-35
et feront revivre celui-ci pour la gloire de D.ieu.
Pour en savoir plus sur les enseignements très fouillés et
documentés de John Hulley, un frère très cultivé dont nous avons
aimé la bonté et l’humour délicat, veuillez consulter notre site où
vous trouverez une série d’enseignements qu’il nous a dispensés
lors d’un de nos camps d’été dans un chalet près de Montreux
en Suisse fin des années 2000.
Il est à noter qu’il y a toute une frange de l’Église qui nie le retour
des tribus perdues, affirmant que depuis longtemps celles-ci ont
été absorbées en Juda (Yehouda), tribu de David, et en feraient
aujourd’hui partie de manière indissociable, ce qui est
contradictoire avec de nombreux passages de la parole de D.ieu.