Jean 21 : 11
« Simon Pierre monta dans la barque et tira à terre le filet plein de cent-cinquante-trois grands poissons ; et quoiqu’il y en ait tant, le filet ne se rompit point. »
Le nombre 153 utilisé dans ce passage n’est pas anodin. La Bible regorge de nombres aux caractéristiques symboliques. Par exemple, le nombre 318, qui est le nombre des serviteurs d’Abraham. C’est aussi la valeur numérique du nom Eliézer, qui était le serviteur par excellence d’Abraham.
Le nombre 666 est un nombre triangulaire (de 1 à 36, ajoutés les uns aux autres, formant un triangle : 1, 1+1, etc., jusqu’à 36), tout comme le nombre 17 qui est la valeur numérique de « Guédi », que l’on va retrouver plus loin dans Ezéchiel, en rapport avec notre sujet. En même temps, 17 c’est 10 (la complétude) + 7 (la perfection divine).
Jean utilise régulièrement des symboles et celui-ci est particulièrement parlant.
Si l’on fait quelques recherches sur ce nombre, on s’aperçoit que les pères de l’Eglise l’ont remarqué et ont dit ceci le concernant :
Origène : 153 est le symbole de la Trinité.
Cyrille d’Alexandrie : c’est le symbole de D.ieu et de l’Eglise : païens : 100, Juifs 50, Trinité : 3.
Saint-Augustin : 153 représente la totalité des élus (caractère hétérogène mais uni de l’Eglise).
Les quatre premiers livres de la Torah : la somme des chapitres = 153 (50+40+27+36).
En hébreu, 153 est la valeur numérique de Eglaïm (que l’on trouve cité dans Ezéchiel 47 : 8-10 : « Il me dit: Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans la plaine, et entrera dans la mer; lorsqu’elle se sera jetée dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines. Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent coulera, et il y aura une grande quantité de poissons; car là où cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout où parviendra le torrent. Des pêcheurs se tiendront sur ses bords; depuis En Guédi jusqu’à En Églaïm, on étendra les filets; il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux ».
« Depuis En Guédi jusqu’à En Eglaïm » : le torrent d’eau vive viendra se jeter dans la Mer Morte et là se trouvera un séchoir à filets de gros poissons. En Guédi se trouve sur la rive occidentale, côté Israël. En Eglaïm, sur la rive orientale en Moab, terre païenne. Cela symbolise donc tous les « poissons » juifs et païens.
153 est la somme des chiffres entre 1 et 17, formant un triangle équilatéral dont chaque côté est formé de 17 points.
La valeur numérique du mot « poisson » en hébreu est de 17. « Guédi », comme nous l’avons dit plus haut a la valeur numérique de 17 également et en plus, ce mot est l’anagrame de « poissons » en hébreu.
Retenons donc que ces nombres ont une importance symbolique capitale et que 153 symbolise le nombre des élus de toutes nations qui sont appelés par le Seigneur.
Jean 21 : 15-17
« Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes agneaux.
Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis.
Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois: M’aimes-tu? Et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis ».
On peut se demander pourquoi Yeshoua insiste tellement auprès de Pierre pour savoir s’il l’aime.
Si l’on prend le texte grec, on comprend tout de suite :
Yeshoua utilise le terme « agapaô » (qui implique une consécration totale) et Pierre lui répond en utilisant le verbe « phileô » (qui signifie : « avoir de l’affection pour ». En effet Pierre est conscient qu’il n’a pas été parfait dans son amour envers le Seigneur jusqu’alors, et qu’il l’a même trahi.). Les deux premières fois que Yeshoua lui pose la question, il dit : « Agapas me ?» (« M’aimes-tu ? »).
La troisième fois, il utilise « phileô », comme Pierre, et celui-ci comprend enfin de quel amour le Seigneur lui parle, car Il attend de lui un dévouement absolu, ce qu’il n’a pas eu jusque-là. Un vrai berger doit avoir ce type d’amour total pour son Seigneur, avant de pouvoir prendre soin des brebis que Celui-ci lui confie. (Inspiré du commentaire de Mac Arthur).
Lorsque l’on utilise deux synonymes dans la Parole de D.ieu, c’est pour indiquer qu’il y a une légère différence de sens, et ce n’est pas anodin.
Elishéva Goël, sous l’autorité des anciens.
Reproduction autorisée avec mention de la source.
Ah, et bien mon intuition concernant le site en question était la bonne, alors! Ouf!
Et merci à vous frère ancien, de m’indiquer que le site est à éviter.
Hum, c’était déjà fait, non?
Haim
Hum, merci pour ces informations étonnantes.
Je pensais justement à un site web que j’ai rencontré plusieurs fois, qui parle de bible et de nombres( lien sur demande, Haïm m’avait demandé de ne pas partager d’adresse lorsque j’avais proposé une liste de vidéos il y a quelques mois).
Ne sachant quoi penser du site en question, je préférais l’éviter… Ce soir je revois ma position le concernant.
Demeurez bénis Élishéva, Haïm, les lecteurs.
Ce n’est pas parce que nous avons traité de la symbolique des nombres de façon éclairée et équilibrée que nous pouvons pour autant cautionner le site dont parle Isigaël (loin de là); un site aux dimensions « qui tire bien des plans sur la comète » ! Ceci dit que chacun gère comme il se doit bibliquement en cherchant, dans toute la mesure du possible, des frères anciens bibliques capables de le guider en ses lectures.