Matthieu 24 : 3
« Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (N.E. de Genève 1979, Segond et Ostervald).
Darby : «… le signe de ta venue et de la consommation des siècles ? »
On retrouve ces mots en Matth. 28 : 20 : «… Et voici, Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
Il y a une nuance de taille en grec, car il est écrit « suntéleia aïôn ».
« Suntéleia » signifie : achèvement, chose parvenue à son achèvement.
Et « aïôn » quant à lui signifie : durée de vie, temps, long espace de temps indéterminé, âge, génération, éternité, temps présent.
On peut donc traduire par « l’achèvement du temps présent ». Si l’on considère que le temps dans lequel nous vivons actuellement arrive à sa fin et que suivra une ère différente appelée « Millenium », annoncée par la Parole de D.ieu, cela prend tout son sens.
La fin du monde signifie tout autre chose, un point de non-retour, une destruction de la planète qui, il est vrai, est annoncée dans la Parole et après laquelle D.ieu créera une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Mais ces étapes-là doivent être précédées d’autres, dont le Millenium.
Matthieu 24 : 8
« Tout cela ne sera que le commencement des douleurs ».
Le mot « douleur » dans le texte en grec est «ôdis » qui signifie « douleur de l’enfantement », généralement simplement traduit par « douleur », ce qui est bien réducteur, car des douleurs peuvent être le fruit d’un jugement ou les conséquences de nos mauvais comportements, sans plus.
Les douleurs de l’enfantement montrent cependant qu’il s’agit de douleurs particulières, celles qui sont nécessaires pour l’avènement de l’ère messianique.
Matthieu 26 : 26
« Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir dit la bénédiction, Il le rompit et le donna aux disciples… Il prit ensuite une coupe ; et après avoir rendu grâce, il la leur donna… » (Segond à la Colombe) Cette traduction correspond bien au grec. En effet, en ce qui concerne le pain, nous trouvons le mot « eulogèsas » (ayant béni) et pour le vin, le mot « eukaristèsas » (ayant rendu grâce).
Dans d’autres traductions, dont la N.E. de Genève, nous lirons pour les deux « après avoir rendu grâces ». Rendre grâce signifie remercier pour le don reçu et la bénédiction, quant à elle, contient une autre dimension, car bénir D.ieu, qu’est-ce que c’est ? Est-ce que cela a un sens ? D.ieu a-t-Il besoin d’être béni, qu’on Lui veuille du bien ? Il est Lui-même la source de la bénédiction dont nous sommes les bénéficiaires. Il s’agit donc de venir à Lui dans une attitude de reconnaissance, comme lors de l’action de grâces, mais qui implique l’adoration, le respect et l’honneur qui Lui est dû, car Il est la SOURCE de la vie qui nous est offerte. Et comment ne pas rendre cet honneur à Celui même qui s’est donné à nous comme le Pain de Vie ?
Matthieu 26 : 50
« Jésus lui dit : Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le ». (N.E. de Genève, Segond à la Colombe).
« Mon ami, pour quel sujet es-tu ici ? » (Ostervald)
En grec : « Ami, pour cela tu es présent ». « Etaïré, èph’o pareï » (pareïmi = être présent, assister à, être aux côtés de, assister, secourir, être venu, se trouver présent).
Encore une fois, on peut remarquer qu’il y a un léger glissement de sens en français, bien sûr pas capital pour comprendre le texte, mais néanmoins interprété par rapport au grec.
Proverbes 15 : 4
Ce verset est généralement traduit par : « Une langue douce est un arbre de vie ».
Mais le mot « marpèh » en hébreu veut dire « guérison ». La traduction exacte est donc : « La guérison de la langue est un arbre de vie ».
Quel est cet arbre de vie ? La Parole de D.ieu, la Torah. C’est aussi la sagesse (Prov. 3 : 18 : « Elle (la sagesse) est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux. »).
Qui est la sagesse ? Yeshoua !
Il est écrit : « La vie et la mort sont au pouvoir de la langue. » (Prov. 18 : 21). Ainsi il nous est démontré que ceux qui ont une langue mauvaise sont sur le chemin de la mort et le ressentent.
S’ils veulent guérir, il leur faut saisir la Torah, l’arbre de vie, Yeshoua, et bien sûr ne pas récidiver.
Elishéva Goël
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Merci c est édifiant et intéressant