Hébreux 9.8-9
Verset 8 : Traduction du texte original en grec : « … la première
tente tenant encore debout… » (En grec tès prôtès skènès
é’housès stasin.)
La TOB et la Bible en français courant utilisent également cette
expression première tente, qui est plus imagée, plus en rapport
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avec le texte de la Torah, car le mishkan (Exode 26.1) était constitué
d’une tente.
Dans la Nouvelle Edition de Genève : « … tant que le premier
tabernacle subsistait », ce qui n’est pas faux, bien entendu.
Verset 9 : Traduction du texte original en grec : « laquelle une
parabole… » (parabolè…)
Nouvelle Edition de Genève : « C’est un symbole… »
Le mot parabolè signifie bien sûr parabole, mais aussi comparaison,
rapprochement, discours allégorique.
1 Pierre 4.17
« Car le moment de commencer le jugement par la maison de
D.ieu. » (Traduction en français du texte grec original.) Le mot
jugement se dit ici krima, comme dans Jean 9.39 ; Romains 2.3 ;
11.33 ; 1 Corinthiens 11.29 ; 1 Timothée 3.6.
Dans 2 Pierre 2.4, le jugement s’écrit krissin (qui est l’accusatif de
krissis) : « les gardant en réserve pour le jugement. » (Traduction
littérale depuis le texte grec.) De même trouve-t-on aussi le mot
jugement écrit krissis dans Jean 5.29 ; Hébreux 9.27.
À noter : Jean, dans son Évangile, utilise les deux mots : krissis et
krima.
Les deux mots ont globalement le même sens :
⎯ Krima : contestation, querelle, jugement, décision judiciaire,
action de juger ;
⎯ Krissis : action ou faculté de distinguer, action de choisir, choix,
élection, action de séparer, dissentiment, contestation, décision,
jugement (sur une question), décision judiciaire, condamnation,
issue, dénouement.
Pourquoi dès lors utiliser les deux mots ? Probablement parce que,
comme en français, il existe en grec des synonymes et qu’on peut
utiliser l’un ou l’autre au choix, sans que cela n’altère le sens du
texte.
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Shabbat
Traditionnellement, pour l’ouverture du Shabbat, on lit le passage
de Beréshit 2.1 à 3 et l’on prie pour l’allumage des bougies de même
que pour le kiddoush sur le vin et la bénédiction sur le pain (les deux
‘hallot ou pains tressés), ainsi que pour bénir les enfants, et l’épouse
(selon Proverbes 31.10 à 12 et les 3 derniers versets), avant
d’entamer le repas de Shabbat proprement dit.
Or, certains lisent ou chantent aussi le Psaume 92, qui est un
magnifique cantique dédié au jour du Shabbat. À lire avec actions
de grâce !
Preuves que D.ieu le Père et Yeshoua
HaMashia’h sont deux personnes
différentes
La mode est au particularisme. Il faut se différencier de ce qui se dit
depuis des siècles. Or, le mouvement « Jésus seul » n’est pas
nouveau. Branham l’avait déjà soutenu, d’autres avant et après lui
le soutiennent aussi (Shora Kuetu, Jean Leduc, etc.) : D.ieu le Père
et Jésus seraient une seule et même personne. Preuves bibliques
choisies de manière éclectique (sélective) à l’appui…
Sauf qu’il suffit de lire d’autres versets bien clairs et évidents pour
se convaincre du contraire. Et c’est franchement simple pour celui
qui a décidé de lire et confesser toute la Bible comme étant la parole
de D.ieu, et non une partie (celle qui nous permet d’élaborer un
dogme ou une théorie personnelle visant à nous imposer comme
théologiens aux yeux d’un public chrétien non averti, c’est-à-dire ne
pratiquant pas une lecture individuelle sérieuse et appuyée de la
Bible).
Voici quelques versets qui contredisent de manière très claire cette
théorie fallacieuse :
1 Corinthiens 8.6 : « Néanmoins, pour nous il n’y a qu’un seul D.ieu,
le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et
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un seul Seigneur, Jésus-Christ (Yeshoua HaMashia’h), par qui sont
toutes choses et par qui nous sommes ».
1 Corinthiens 15.24 : « Ensuite viendra la fin, quand Il (le Christ – le
Mashia’h) remettra le royaume à Celui (D.ieu le Père) qui est D.ieu
et Père ».
1 Corinthiens 15.27 : « D.ieu, en effet, a tout mis sous Ses pieds
(les pieds de Christ). Mais lorsqu’Il dit que tout Lui a été soumis, il
est évident que Celui (le Père) qui Lui a soumis toutes choses est
excepté ».
1 Corinthiens 15.28 : « Et lorsque toutes choses Lui auront été
soumises (à Christ) alors le Fils Lui-même sera soumis à Celui qui
Lui a soumis toutes choses (le Père), afin que D.ieu soit tout en
tous ».
Actes 7.55-56 : « Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les
regards vers le ciel, vit la gloire de D.ieu et Jésus debout à la droite
de D.ieu ».
2 Corinthiens 4.4 : « Christ est l’image de D.ieu ».
Colossiens 1.15 : « Le Fils est l’image du D.ieu invisible ».
Hébreux 1.3 : « Le Fils est le reflet de Sa gloire et l’empreinte de
Sa personne ».
Ce n’est pas parce que Christ est (ou vit) en nous que nous sommes
Christ ! Nous sommes toujours deux personnes distinctes, avec
leurs caractéristiques. Il en va de même pour le Père et le Fils,
malgré le E’had (l’unité) sublime qu’ils peuvent vivre :
Galates 2.20 : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en
moi ».
Jean 14.20 : « En ce jour-là, vous connaîtrez que Je suis en mon
Père, que vous êtes en Moi, et que Je suis en vous ».
Il y a encore bien d’autres passages bibliques qui vont dans le
même sens. Prenez intérêt à faire vous-mêmes quelques
recherches et vous serez surpris.
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EN LISANT DANS LE TEXTE EN HEBREU ET EN GREC / Extrait N° 26 : Hébreux 9.8-9 Verset 8 : Traduction du texte original en grec : « … la première tente tenant encore debout… » (En grec tès prôtès skènès é’housès stasin.) La TOB et la Bible en français courant utilisent également cette expression première tente, qui est plus imagée, plus en rapport 70 avec le texte de la Torah, car le mishkan (Exode 26.1) était constitué d’une tente.
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Merci Élishéva pour ces précisions dont le Père et le Fils qui sont
deux personnes distinctes.
Je regarde aussi dans la TOB parce j’achète des bibles usagées pour
donner. J’ai tombé sur celle-ci.
Je l’ai prise parce qu’elle contenait toute la bible.
Je peux comparer les références.
Soit-bénie.