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EN LISANT DANS LE TEXTE EN HEBREU ET EN GREC / Extrait N°16 : 2 Chroniques 30.2-5 À lire en rapport avec Nombres 9.9-11 : « Et l’Éternel parla à Moïse et dit : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Si quelqu’un d’entre vous ou de vos descendants est impur à cause d’un mort, ou est en voyage dans le lointain, il célébrera la Pâque en l’honneur de l’Éternel. C’est au second mois qu’ils la célébreront, le quatorzième jour, entre les deux soirs ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères ». (Nouvelle Edition de Genève)

By 17 décembre 2021LECTURE QUOTIDIENNE

2 Chroniques 30.2-5
À lire en rapport avec Nombres 9.9-11 :
« Et l’Éternel parla à Moïse et dit : Parle aux enfants d’Israël, et
dis-leur : Si quelqu’un d’entre vous ou de vos descendants est
impur à cause d’un mort, ou est en voyage dans le lointain, il
célébrera la Pâque en l’honneur de l’Éternel. C’est au second
mois qu’ils la célébreront, le quatorzième jour, entre les deux
soirs ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes
amères ». (Nouvelle Edition de Genève)
2 Chroniques 30.2-5 : « Le roi [Ezéchias], ses chefs, et toute
l’assemblée avait tenu conseil à Jérusalem, afin que la Pâque
soit célébrée au second mois ; car on ne pouvait la faire en son
temps, parce que les sacrificateurs ne s’étaient pas sanctifies en
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assez grand nombre et que le peuple n’était pas rassemblé à
Jérusalem. La chose ayant eu l’approbation du roi et de toute
l’assemblée, ils décidèrent de faire une publication dans tout
Israël, depuis Beer-Shéba jusqu’à Dan, pour que l’on vienne à
Jérusalem célébrer la Pâque en l’honneur de l’Éternel, le D.ieu
d’Israël. Car elle n’était plus célébrée par la multitude comme il
était écrit ». (Nouvelle Edition de Genève)
En hébreu, cette Pâque célébrée le second mois s’appelle
Pessa’h shéni. Elle est encore célébrée de nos jours car il s’agit
d’un ordre perpétuel pour Israël (elle concerne aussi les
descendants).
Nombres 9.12 : « Ils n’en laisseront rien jusqu’au matin, et ils
n’en briseront aucun os. Ils la célébreront selon toutes les
ordonnances de la Pâque ». (Nouvelle Edition de Genève)
À lire en parallèle avec Jean 19.36 (concernant la crucifixion de
Yeshoua, alors que les soldats romains ne lui ont pas rompu les
jambes) : « Ces choses sont arrivées, afin que l’Écriture soit
accomplie : Aucun de ses os ne sera brisé ». (Nouvelle Edition
de Genève)
Néhémie
Nous allons nous intéresser quelque peu aux patronymes de
certains personnages de ce livre très intéressant du Tana’h.
Tout nom hébreu a une signification annonçant très souvent
prophétiquement l’identité et la destinée de la personne qui le
porte. Les quelques exemples qui suivent ne sont qu’une goutte
dans un océan d’autres noms qui caractérisent de manière
flagrante et passionnante des personnalités ou des situations
rencontrées dans la parole de D.ieu.
Ainsi, le nom de Néhémie s’écrit Né’hémia en hébreu et il signifie
L’Éternel a consolé. Et combien cet homme a été utilisé par
l’Éternel pour consoler Son cœur de Père, mais aussi Son peuple
qui languissait de voir reconstruites les murailles de Jérusalem,
le Temple et revenir les enfants d’Israël sur leur terre.
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Lisons Esaïe 40.1, où il est écrit : « Consolez, consolez Mon
peuple, dit votre D.ieu ». (« Na’hamou, na’hamou ami, iomar
Elohei’hem. »)
Le père de Néhémie s’appelait ‘Ha’halia (l’Éternel est caché). Il
exauce celui qui Le cherche, qui ne reste pas soumis aux
circonstances ni aux apparences. Ainsi fit Néhémie, fils de
‘Ha’halia et il fut un puissant outil dans les mains d’Élohim.
Lisons Néhémie 1.3-4 : « Ils me répondirent : Ceux qui sont
restés de la captivité sont là dans la province, au comble du
malheur et de l’opprobre ; les murailles de Jérusalem sont en
ruines, et ses portes sont consumées par le feu. Lorsque
j’entendis ces choses, je m’assis, je pleurai, et je fus
plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnai et priai devant
le D.ieu des cieux… »
Le frère de Néhémie, quant à lui, s’appelait ‘Hanani (l’Éternel
est compatissant), ce qui nous rappelle encore combien le D.ieu
tout-puissant désirait faire miséricorde à Son peuple en exil et le
ramener sur sa terre, de même que restaurer Sa maison.
‘Hananeel (D.ieu est compatissant), un autre protagoniste de
toute cette merveilleuse histoire de restauration d’Israël, se
trouve être également impliqué dans l’œuvre de D.ieu à
Jérusalem, alors que nous rencontrons des jaloux qui se sont
dressés pour tenter d’empêcher la reconstruction des murailles
de la ville, et qui n’ont été que des outils dans les mains de Satan,
finalement impuissants face à la foi et à la détermination de
Néhémie et de ceux qui œuvraient avec lui.
Un autre personnage au nom caractéristique : Asaph (= qui
réunit), garde de la forêt du roi, à qui Néhémie portera une lettre
pour l’obtention de bois pour la reconstruction.
Asaph porte bien son nom car ce qu’il donnera permettra au
peuple d’être uni autour de ce projet de reconstruction.
Citons particulièrement les trois ennemis d’Israël
(Néhémie 2.19) :
– Sanbalat (= haine déguisée) est donc jaloux.
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– Tobiya (= l’Éternel est bon) est donc hypocrite car il cherche
à profiter des bienfaits de l’Éternel (il recevra pendant l’absence
de Néhémie une chambre dans le parvis même du Temple, de la
part de son parent Eliashiv, le sacrificateur corrompu. Néhémie
le chassera de ce lieu à son retour).
Par son nom (Tobiya), il confirme néanmoins la bonté de D.ieu,
non pour lui, mais pour Son peuple.
– Guéshem (= pluie, corporel), qui devait être quelqu’un
d’extrêmement charnel, et qui leur était associé dans leur
détermination à anéantir l’œuvre de reconstruction de la muraille
et de la restauration du Temple.

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