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EN LISANT DANS LE TEXTE EN HEBREU ET EN GREC / Extrait N°24 : Jean 18.37 « … Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage de la vérité… » (Nouvelle Edition de Genève) « … moi pour cela j’ai été engendré et pour cela je suis venu dans le monde… » (Traduction littérale du texte grec.) Comme dans Jean 3.3, nous retrouvons le verbe gegennèmaï qui vient de gennaô. Le texte grec considère le Créateur avant la créature. C’est Élohim qui a créé le monde, et c’est Lui qui nous a créés, engendrés. Il en va de même pour Yeshoua.

By 27 décembre 2021LECTURE QUOTIDIENNE

Jean 18.37
« … Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre
témoignage de la vérité… » (Nouvelle Edition de Genève)
« … moi pour cela j’ai été engendré et pour cela je suis venu dans
le monde… » (Traduction littérale du texte grec.) Comme dans
Jean 3.3, nous retrouvons le verbe gegennèmaï qui vient de
gennaô. Le texte grec considère le Créateur avant la créature. C’est
Élohim qui a créé le monde, et c’est Lui qui nous a créés,
engendrés. Il en va de même pour Yeshoua.
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Lui, par respect pour Son Père céleste, affirme ainsi que c’est bien
selon la volonté du Père céleste qu’Il a été engendré. Il n’est pas né
par hasard, mais a été envoyé dans ce monde dans un but
particulier, à commencer par le fait d’être roi, comme le dit Pilate,
outre le fait d’avoir été envoyé pour être aussi l’Agneau immolé pour
notre rédemption.
Actes 2.23
Traduction littérale du texte grec : « … livré par la main des sans
loi… » (Sans loi = anomôn.)
Nouvelle Edition de Genève + TOB : « … par la main des impies… »
Bible en français courant : « … par la main des infidèles… »
Le mot nomos veut dire loi. –a est privatif et veut donc dire sans. Il
s’agit ici des Romains, qui effectivement ne pratiquaient pas la
Torah et ne la connaissaient même pas, pour la plupart. En tout cas,
il ne s’agissait pas d’infidèles.
Actes 2.27 et 31
« Car Tu n’abandonneras pas mon âme à l’Hadès ni laisseras le
Saint de Toi voir la décomposition. » (Traduction littérale du texte
grec.)
Dans les bibles chrétiennes telles que la Segond, etc., le mot Hadès
est traduit par séjour des morts. Le terme décomposition est traduit
par corruption.
Luc, médecin grec, écrivait en tant que Grec, avec son arrière-plan
religieux grec, même s’il était né de nouveau en Yeshoua et avait
renoncé aux idoles, aux dieux grecs. Le terme Hadès était encore
utilisé à l’époque dans le monde méditerranéen pour désigner le
séjour des morts.
Pierre, pourtant juif, utilise également un terme grec pour parler de
l’enfer : le Tartare (voir 2 Pierre 2.4 : « … précipitant dans le
Tartare… »). La TOB, dans sa traduction française du texte, utilise
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le mot Tartare également. Il s’agit d’un terme de la mythologie
grecque. Voici ce que nous dit MacArthur : « Les Grecs
enseignaient que le Tartare était la partie la plus basse des enfers,
réservée aux pires des êtres humains, des dieux et des démons.
Plus tard, les Juifs utilisèrent ce terme pour décrire l’endroit où
étaient envoyés les anges déchus. Il définissait pour eux l’abîme le
plus bas, la fosse la plus profonde, le lieu de torture et de
souffrances éternelles le plus terrible. Jésus entra en esprit dans ce
lieu lorsque Son corps fut mis au tombeau, et Il proclama Sa victoire
sur les démons pendant le temps qui s’écoula entre Sa mort et Sa
résurrection… Ces démons incarcérés en permanence sont comme
des prisonniers qui attendent leur sentence. Le Tartare n’est que
temporaire car, au jour du jugement, les mauvais anges qui y sont
enfermés seront finalement jetés dans l’étang de feu
(Apocalypse 20.10). »
Actes 14.12-13
Verset 12 : « Ils appelaient Barnabas Zeus (Dia, accusatif de Dio)
et Paul Hermès (Ermèn, accusatif de Ermès), puisqu’il était le
menant la Parole ». (Traduction littérale du texte grec.)
« Ils appelaient Barnabas Jupiter et Paul Mercure, parce que
c’était lui qui portait la Parole. » (Nouvelle Edition de Genève)
Verset 13 :
« Le prêtre de Zeus. » (Traduction littérale du texte grec.)
« Le prêtre de Jupiter. » (Nouvelle Edition de Genève)
Curieusement, alors que le texte des Actes a été écrit en grec et
qu’à plusieurs reprises on trouve mention du Tartare ou de l’Hadès
(termes grecs pour désigner l’enfer), les dieux mentionnés dans ce
passage sont les correspondants latins des dieux grecs Zeus et
Hermès, c’est-à-dire Jupiter et Mercure.
On peut donc penser que, du fait que nous nous trouvons dans un
monde dominé par la civilisation romaine, il est de mise de citer les
dieux de cette civilisation, que tous connaissaient parfaitement.
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Notons également que le nom de Zeus en grec est Zeus, mais avec
la racine indo-européenne -dei (= qui brille) qu’on retrouve avec
l’accusatif -dia dans certains mots, et qui a donné par après deus
en latin et dieu (ou Dieu) en français, quelle que soit d’ailleurs cette
divinité (l’Éternel, ou l’une des multiples divinités païennes dans le
monde).
Hébreux 1.2
« Par Lui, Il a aussi créé l’univers. » (Nouvelle Edition de Genève)
Dans le texte grec, il est fait mention du terme ères (aiônas) : « Par
qui aussi Il a fait les ères ».
Le terme univers ne se trouve pas dans la Brit Ha’Hadasha. On y lit
seulement le mot kosmos qui signifie monde.
On peut donc penser que l’auteur de l’Épître aux Hébreux a voulu
parler des différents âges, époques, créés par l’Éternel depuis la
création du monde.
Mais MacArthur nous dit ceci dans le commentaire de ce passage
biblique : « [Le mot aiôn] peut aussi être traduit par “les âges”. Le
terme désigne le temps, l’espace, l’énergie et la matière, soit
l’univers tout entier et tout ce qui lui permet d’exister. (Cf. Jean 1.3 :
« Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a
été fait sans elle” [La Parole]. »
J’ignore quel est le dictionnaire utilisé par MacArthur, mais en ce qui
me concerne, je n’ai pas trouvé mention de ces différentes
traductions pour le mot aiôn dans le dictionnaire Bailly, qui est une
sommité en la matière.
Nous pouvons nous appuyer sur le commentaire de MacArthur qui
est sans aucun doute infiniment plus érudit que je ne le suis dans
ce domaine.
Néanmoins, j’oserai peut-être humblement suggérer de considérer
le verset 1 de ce premier chapitre de l’Épître aux Hébreux et le début
du verset 2, qui disent ceci : « À maintes reprises et de maintes
manières autrefois D.ieu ayant parlé aux pères par les
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prophètes, à la fin de ces jours-ci, Il a nous a parlé par un Fils,
qu’Il a établi héritier de tout, par qui aussi Il a fait les ères ».
(Traduction littérale du grec.)
Comme le conseille toujours mon époux lors des études bibliques,
lorsque les frères et sœurs sont troublés par un verset qui leur
semble difficile à comprendre, il est important de considérer le
contexte.
Ici, le contexte parle clairement de temps et non d’autre chose
(autrefois ; à la fin de ces jours-ci). On peut donc considérer que
l’auteur veut nous parler des diverses époques durant lesquelles
l’Éternel s’est adressé à Son peuple et de celles qui suivront par
après (les ères, les différentes dispensations).

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