1 Chroniques 11.10
« … qui l’aidèrent avec tout Israël à conquérir le trône. » (Zadok
Kahn)
« … qui l’aidèrent avec tout Israël à assurer sa domination. »
(Nouvelle Edition de Genève).
Le verbe utilisé ici est mit’hazkim = s’affermir, se fortifier, être
conforté, consolidé. Du verbe lehit’hazek. Qui vient du mot
‘hazak qui signifie fort.
37
« … sur le rocher, dans la caverne d’Adoulam. » (Nouvelle
Edition de Genève)
« … sur le roc, du côté de (-el) la caverne d’Adoulam. » (Bible
Zadok Kahn) (el-méarat Adoulam)
Le mot -el signifie vers. Ce qui est d’ailleurs plus plausible que
dans.
2 Chroniques 17.8
Nous trouvons dans ce passage la mention de plusieurs noms
qui ne sont curieusement pas traduits tout à fait de la même façon
selon les versions de la Bible. Par exemple, Netania (Nouvelle
Edition de Genève) : ce nom vient des mots Nathan (= donné) et
Yah (diminutif de YHWH, le tétragramme, souvent traduit par
Adonaï, Seigneur, ou l’Éternel). Or, en réalité, dans le texte
original en hébreu, il n’est pas écrit Netania mais Netanyahou.
Le – hou en fin de nom signifie – il. La traduction exacte de ce
nom n’est donc pas donnée par Yah, mais C’est Lui l’Éternel
qui a donné. L’accent ici est mis sur l’Éternel et pas sur celui qui
est donné par YHWH. Donc, sur l’Éternel et non sur l’homme.
Il en va de même pour les noms Adoniya (Adoniahou = c’est Lui
l’Éternel mon Seigneur), Tobiya (Tobiahou = C’est Lui l’Éternel
qui est bon) et plusieurs autres, qui portent tous en final le – hou
qui insiste sur le Yah, qui met l’accent sur Lui, l’Éternel. La parole
de L’Éternel glorifie toujours Son Nom !
2 Chroniques 23.6b
« … et tout le peuple fera la garde de l’Éternel. » (Nouvelle
Edition de Genève). On ne saisit pas trop le sens de ces
quelques mots dans le contexte. En effet, le début du verset nous
dit ceci : « Que personne n’entre dans la maison de l’Éternel,
excepté les sacrificateurs et les lévites de service : ils entreront,
car ils sont saints. Et tout le peuple fera la garde de l’Éternel. »
38
Bible Zadok Kahn : « … quant au peuple tout entier, il doit
respecter l’ordonnance de l’Éternel. » (Ishmerou mishmèrèt
YHWH)
Ishmerou est le futur à la 3ème pers. du pl. du verbe lishmor, qui
veut bien sûr dire en premier lieu garder, mais aussi conserver,
observer, respecter (la loi, le Shabbat, etc.).
Mishmèrèt (la garde, mais aussi plus précisément ici ce qui est
à garder, à conserver, à respecter, c’est-à-dire
l’ordonnance). Et qu’elle était l’ordonnance de l’Éternel dans
cette situation ? Tout simplement qu’aucun autre homme que les
cohanim et les lévites, qui étaient consacrés, n’avait le droit de
pénétrer dans le temple.
Voyons d’ailleurs le verset suivant (Verset 7) : « Les lévites
feront cercle autour du roi, les armes à la main ; quiconque
voudra pénétrer dans le temple sera mis à mort… » (Zadok
Kahn)
Il ne s’agit donc pas du tout ici pour le reste du peuple de monter
la garde devant le temple, comme la traduction française de la
Nouvelle Edition de Genève peut le laisser entendre.
EN LISANT DANS LE TEXTE EN HEBREU ET EN GREC / ExtraitN°15 : 1 Chroniques 11.10 « … qui l’aidèrent avec tout Israël à conquérir le trône. » (Zadok Kahn) « … qui l’aidèrent avec tout Israël à assurer sa domination. » (Nouvelle Edition de Genève). Le verbe utilisé ici est mit’hazkim = s’affermir, se fortifier, être conforté, consolidé. Du verbe lehit’hazek. Qui vient du mot ‘hazak qui signifie fort.
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Je trouve cela intéressant le ya à la fin de certains noms comme Adoniya,
Tobiya, Nethanya qui met l’accent sur l’Éternel non sur l’homme.
Merci Élishéva, soit-bénie.