Matthieu 19 : 28
« Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de Sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël. »
Beaucoup de commentateurs chrétiens ne prennent pas ce verset au pied de la lettre, comme de nombreux autres versets de la Parole d’ailleurs, qu’ils se trouvent dans le Tana’h ou dans la Brit Ha’Hadasha. Ainsi, Mac Arthur, dont nous apprécions par ailleurs la connaissance archéologique et historique biblique.
Bien qu’il dise avec raison qu’il s’agit bien dans ce verset du « temps de rétablissement de toutes choses, dont D.ieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes » (Actes 3 : 21), il dit aussi « il s’agit là d’une allusion au royaume terrestre décrit en Apocalypse 20 : 1-15, lors duquel les croyants [en général donc] siégeront avec Christ » (Ap. 3 : 21).
Or, il s’agit non pas de tous les croyants ici, en Matthieu 19 : 28, mais des 12 disciples de Jésus, plus tard nommés apôtres (tous israélites), qui seront assis sur 12 trônes et jugeront les 12 tribus d’Israël. La Parole est pourtant claire, mais la théologie de la substitution est tellement enracinée que le dogme fait foi plutôt que la vérité biblique…
Par contre, le passage d’Ap. 20 : 4 concerne les croyants en général, auxquels on donnera le pouvoir de juger (1 Cor. 6 : 2 ; 2 Tim. 2 : 12) et de régner pendant le Millenium (Ap. 2 : 26 – 27 ; 3 : 21 ; Dan. 7 : 22).
Exode 22 : 16
« Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme. »
Ce verset se trouve dans la Parashat Mishpatim. Il s’agit d’un cas de séduction d’une vierge non fiancée [par des Kiddoushin].
Le ‘Houmash nous explique ce qui suit : « De nos jours, les kiddoushin constituent la première partie de la cérémonie nuptiale, au cours de laquelle le marié donne un anneau à son épouse. Autrefois, les kiddoushin étaient célébrés plusieurs mois avant la cérémonie nuptiale [‘houpa]. Après les kiddoushin, le couple est considéré comme « marié », bien que les relations conjugales leur soient interdites et, à ce stade, l’adultère est puni de la peine capitale.
Ceci jette un éclairage très clair sur la situation dans laquelle se trouvait Marie, fiancée à Joseph, au moment où l’ange est venu la visiter pour lui annoncer qu’une grâce lui avait été faite et qu’elle allait enfanter le Messie, par la puissance du Saint-Esprit. Marie avait vécu ce temps de fiançailles avec les kiddoushin et n’avait pas encore de relations avec Joseph, car cela leur était interdit jusqu’au jour de leurs noces, quelques mois plus tard. On comprend dès lors le dilemme qui saisit Joseph lorsqu’il apprit qu’elle était enceinte…
Exode 22 : 18
« Tu ne laisseras pas vivre une sorcière ».
« Le ‘Houmash nous explique : Pourquoi une sorcière, et pas un sorcier ? Il y avait pourtant – et c’est toujours le cas aujourd’hui – également des hommes qui pratiquaient la sorcellerie.
Rachi nous dit que la sorcellerie était plus fréquente chez les femmes, mais que la sentence était la même pour les sorciers.
A noter : le mot « kishouf » (sorcier) est une contraction de « Ma’h’hishin pamaliah shel maéla » qui signifie « ils contestent la Cour divine » (Sanhédrin 67b). La sorcellerie prétend dominer la nature au moyen des forces de la touma (impureté – non impureté sexuelle, mais impureté spirituelle en général). Autrement dit, elle conteste la souveraineté de D.ieu. »
Ceci nous confirme que la sorcellerie est liée à un très haut niveau à la rébellion. Et où trouvons-nous le premier acte de rébellion de l’histoire de l’humanité ? (Voyez le livre de mon époux EHAD – UNITE, qui traite en détail de tout ceci). Le premier acte de rébellion fut le fait d’Eve, et il en est une manifestation des plus violentes puisqu’elle a conduit au premier acte de sorcellerie de l’histoire, qui a consisté à « acquérir » (« Ani kaniti ») un homme de par l’Eternel (« Caïn » = « acquisition », de la même racine que « ani kaniti » qui signifie « j’ai acquis »). Voyez encore l’enseignement de mon époux dans EHAD à ce sujet. Il y explique très bien que la sorcellerie est de la manipulation, et ce qu’Eve a fait à cette occasion, c’est ni plus ni moins mettre de côté Adam, comme s’il n’était pour rien dans la conception de Caïn, et « manipuler » D.ieu pour obtenir de Lui un fils. Un fils qui sera son acquisition, puisque c’est ainsi qu’elle va l’appeler, « sa chose », et non le fruit de l’amour entre son époux et elle-même. La rébellion à l’état maximal contre Son créateur qui a instauré un ordre pour toutes choses, y compris pour la conception d’un enfant, et contre son époux par rapport auquel elle se trouvait dans un état de rébellion absolue après la chute.
L’on comprend mieux dès lors pourquoi ce verset 18 d’Exode 22 nous parle de sorcière et non de sorcier…
A nous, mes soeurs, de prendre toute la mesure de notre tendance héritée de notre mère Eve à être indépendantes, rebelles et manipulatrices, cela pouvant aller fréquemment jusqu’à la « sorcellerie », sorcellerie chrétienne entre autres,… pas si rare que cela dans l’Eglise du Seigneur. A nous de nous repentir pour ce travers typiquement féminin et à agir en conséquence. Développons l’amour de la vérité, la soumission sincère et de coeur, et rachetons ce qui peut être racheté là où il le faut, sans équivoque.
Elishéva Goël, sous l’autorité des anciens.
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— Bonjour !
— <Il en est de même pour les 144000 ! Beaucoup (dont les TJ) croient que ce seront les seuls sauvés… Mais la Parole dit autre chose : les 144000 sont 12000 de chaque tribu des fils d'Israël (Apocalypse 7, 4-8), c'est-à-dire des Juifs ! Donc, pas des « goyim » !
— L’Épouse de Christ, donc les « goyim » sauvés par grâce, c’est ici :
Apocaypse 7, 9-10 : «Après cela, je regardai, et voici une grande multitude de gens, que personne ne pouvait compter, de toutes nations, et Tribus, et peuples, et Langues, lesquels se tenaient devant le trône, et en la présence de l’agneau, vêtus de longues robes blanches, et ayant des palmes en leurs mains: Et ils criaient à haute voix, en disant; Le salut est de notre Dieu, qui est assis sur le trône, et de l’agneau.»
— <Il serait bon de "recaler les billes", surtout pour "démonter" les fausses doctrines des TJ, entre autres !
— Cordialement, au nom du Seigneur Jésus-Christ !
Merci Hervé, ton commentaire est pertinent. Juste un ajout, les 144.000 ne seront pas tous juifs car le terme juif provient de tribu de Juda. Il y aura donc 12.000 juifs, 12.000 membres de la tribu d’Izachar, 12.000 de Lévi, etc
Merci Elishéva, c’est bien que tu remettes la Bible dans son contexte et j’apprécie aussi que tu expliques les anciennes traditions juives (peut-être que certaines perdurent encore d’ailleurs?) auxquelles fait référence la Bible.
Quant à la sorcellerie, ce n’est pas toujours des dames avec des chapeaux pointus. Quand certaines personnes tordent les Ecritures, par exemple sur le sujet du voile pour dire que les femmes n’ont pas à mettre de voile alors que la Bible est claire, n’est-ce pas là de la sorcellerie ? Si on y regarde bien, il s’agit de rébellion et de manipulation pour faire notre propre volonté.
Il est donc important de veiller dans la prière et de rester fidèle à la Parole de Dieu afin de ne pas se laisser séduire. Il faut être réaliste, dans l’Église, Jésus lui-même a dit qu’il y a du blé et de l’ivraie, on doit donc faire attention à ce qu’on nous dit et propose car tous ceux qui disent : « Seigneur, Seigneur… » n’hériteront pas forcément du royaume des cieux.
Merci Elishéva pour ces éclairages concernant la Parole. Il est vrai que ces réajustements sont bien souvent nécessaires et précieux car c’est en les lisant que je m’aperçois qu’il y a des « restes » de la théorie de la substitution dans ma mémoire (du temps où je fréquentais une église pyramidale). Et concernant la sorcellerie, je reconnais bien évidemment ma tendance en tant que femme à me laisser aller à une certaine manipulation aussi subtile soit-elle si je ne suis pas vigilante. C’est un combat incessant mais la consécration et la recherche de la sainteté dans la présence du Seigneur Yeshoua est le meilleur moyen pour l’éviter.