Psaume 1 : 2
Segond et Ostervald : « … mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel
et qui médite sa loi jour et nuit ! »
En hébreu, il est écrit : « Car si son plaisir est dans la Torah de YHWH, et s’il
médite (ou murmure) dans sa Torah de jour et de nuit,… » « … il est comme
un arbre planté près de canaux d’eau. »
Le mot utilisé pour « médite » est « lahag » (méditer continuellement, étudier
beaucoup). Le mot « hèguè » de même racine signifie : « bruit qui sort de la
bouche, murmure, plainte, soupir ». On y trouve donc la dimension d’une
méditation profonde qui s’exprime par un son semblable à un murmure.
Le mot « Torah » a été traduit en français par loi. Pourquoi ne pas l’avoir
conservé ? Certes la loi est écrite dans la Torah (Pentateuque), mais bien
d’autres choses y sont inscrites et il est bon de méditer toute la Torah qui
nous donne dès ses premiers mots un dévoilement du plan du salut pour
l’humanité et tant d’autres enseignements extrêmement profonds.
2 Samuel 6 : 7
On nous parle dans ce verset du geste d’Ouza qui voulut retenir l’arche alors
qu’elle allait tomber lors de son transport. « D.ieu le frappa à cause de sa
témérité. » Ostervald. La TOB nous dit : « Et D.ieu le frappa là pour cette
insolence. » Segond traduit le mot « shal » par « sacrilège » (« Et D.ieu le
frappa là, à cause de ce sacrilège. »).
La Thompson a comme note en bas de page ce qui suit : « Ce mot n’apparaît
qu’ici dans l’Ancien Testament (Tanah’) et son sens reste incertain ; sacrilège
semble bien convenir ».
Ayant vérifié quelle peut être la signification du mot « shal » dans le
dictionnaire hébreu ancien-français de Sander et Trénel, je ne l’y ai pas
trouvé. Il n’existe pas en hébreu moderne non plus. Sa signification reste
donc incertaine. Ce cas est assez rare dans la Parole de D.ieu.
2 Samuel 6 : 11
« L’Arche de l’Eternel resta trois mois dans la maison d’Obed-Edom de
Gath,.. » (Segond).
En hébreu, le mot « arche » est dit « arone », qui signifie : « armoire, boîte,
coffre, arche, et même cercueil ». Différentes associations de mots sont
utilisées pour définir cette Arche sainte où étaient enfermées les tables de la
loi :
– « Arone Elohim » (l’Arche de D.ieu)
– « Arone HaBrit » (l’Arche de l’Alliance)
– « Arone HaHérout » (l’Arche du témoignage).
Mais que veut dire le mot « arche » ? Eh bien, il vient du latin « arca » qui
signifie tout simplement « coffre ».
L‘arone est aussi le nom donné à l’armoire où est enfermé le Séfer Torah
(rouleau de la Torah) dans la synagogue, écrit exclusivement à la main par un
scribe, ceci le rendant de grand prix. Il peut se trouver plusieurs rouleaux
dans cette armoire, souvent magnifiquement décorée. Le ou les rouleau(x)
sont sortis à chaque Shabbat matin pour la lecture de la Parasha lors de
l’office et lors des fêtes, notamment à la fin de Souccot, pendant la fête de
Simh’at Torah (la joie de la Torah) où les rouleaux sont promenés en chantant
et en dansant parmi les fidèles qui les embrassent au passage. Cette fête
clôture Souccot, la fête biblique des Tabernacles, et inaugure le début de la
lecture recommencée de la Torah pour une année.
J’apprécie beaucoup ce livre. Il nous donne des explications claires et montre certaines erreurs des traductions bibliques, ce qui modifie vraiment le sens du texte originel.
Merci Elishéva pour le travail fourni à ces recherches. qui visent à nous faire connaître la vérité.
Jean 8.31-32 : « Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ».