En pleine crise migratoire, l’UE relance sa politique anti-juive
De nouvelles mesures d’exclusion engagées par l’Union européenne sont à prévoir, visant les produits fabriqués par des juifs en Judée-Samarie, dans l’Est de Jérusalem et sur le plateau du Golan. En pleine crise migratoire internationale, l’UE n’a qu’une chose en tête: boycotter les juifs et leur montrer qu’ils n’ont pas le droit de vivre où ils le souhaitent – et encore mois sur la terre de leurs ancêtres.
A l’issue d’un congrès au Luxembourg, Mogherini a déclaré que le commissariat européen informerait très prochainement ses 28 Etats membres de la décision qui serait prise à ce sujet. Il s’agit selon elle de fixer de nouveaux critères pour l’étiquetage des marchandises provenant des localités juives de Judée-Samarie (appelées à tort ‘colonies’).
Les médias ont souligné que cela faisait longtemps que Mogherini ne s’était pas exprimée sur la question. Par ailleurs, il faut savoir que plusieurs pays ont déjà fixé leurs propres critères « pour permettre aux négociants européens de pouvoir faire la distinction entre les produits provenant ‘d’Israël’ et ceux des ‘colonies’ ».
On peut citer, dans ce contexte, les propos clairs et hostiles du ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn, rapportés par l’agence de presse Reuters : « Nous devons nous assurer, a-t-il indiqué, que les consommateurs puissent distinguer les produits venant des ‘territoires occupés’ par Israël ». Et d’ajouter ; « Nous ne faisons qu’appliquer le Droit international ». Le même ministre avait qualifié, en 2014, de « crime » l’opération antiterroriste de Tsahal à Gaza. Edifiant !